Allemagne : un cauchemar vivant pour des primates
Alors que l’Université de Zurich et un groupement de chercheurs suisses souhaitent actuellement remettre en question une décision de justice afin de pouvoir faire à nouveau souffrir des primates au nom d’une recherche archaïque et cruelle, voici un résumé en français d’un article (c) BUAV / Soko-Tierschutz sur une nouvelle enquête en caméra cachée baptisée Living Nightmare (« cauchemar vivant ») menée conjointement par l’association britannique BUAV et l’association allemande Soko-Tierschutz dans un grand institut de recherche de l’Union européenne.
Cette enquête a révélé la vérité bouleversante et choquante sur ce que vivent les singes derrière les portes closes. Cette réalité est à des années-lumière de la communication média mensongère que diffuse l’institut.
Liens (en anglais) pour en savoir plus sur ce que vivent ces primates
Les expériences (en anglais)
Cauchemars individuels (en anglais)
La filière mauricienne (en anglais)
L’enquête menée à l’Institut Max Planck (MPI) de cybernétique biologique à Tübingen (Allemagne) a révélé la brutalité avec laquelle les chercheurs contrôlent et manipulent la vie des primates, provoquant de lourdes souffrances. Soumis à d’importantes opérations sur le cerveau pour leur implanter des dispositifs dans le crâne ; délibérément privés d’eau pendant des jours ; contrôlés par un pieu fixé à un collier autour du cou ; placés dans un système de contention (appelé « chaise » à primate) où leur tête est immobilisée par une tige implantée dans le crâne, les singes sont détenus dans des pièces sombres et silencieuses et forcés d’effectuer des tâches banales de manière répétitive des heures durant, jour après jour, mois après mois. C’est un cauchemar vivant pour les animaux et la mort est leur seule échappatoire.
L’industrie de la recherche veut vous faire croire que les primates agissent « de leur plein gré ». Elle recourt à des termes inoffensifs tels que « apprentissage » et « assis » sur une « chaise ». Cependant, en réalité, c’est en les privant d’eau pendant des jours et en les maintenant physiquement et des heures durant dans des positions particulièrement anormales et inconfortables que les chercheurs ont forcé ces animaux sauvages à faire ce qu’ils font. L’utilisation de chaises de contention, de tiges implantées dans le crâne et de brides au niveau du cou est extrêmement dure et provoque d’immenses souffrances.