Communiqué de presse

Campagne internationale contre l'expérimentation animale (vivisection)

Campagne internationale contre l’expérimentation animale (vivisection)

Dans le cadre de l’édition 2020 de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL) aucune action locale de sensibilisation à la vivisection n’est malheureusement possible en France ni ailleurs dans le monde en raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement interdisant toute manifestation physique

Néanmoins, nous proposons à toutes les personnes sensibles au sort des animaux dans les laboratoires d’observer une minute de silence le 24 avril 2020 à 12 heures et de sensibiliser en ligne leur entourage à la cruauté et l’inefficacité des tests et expériences sur les animaux en écrivant un message revendicatif et de le publier sur les réseaux sociaux notamment.

Événement Facebook ici.

 

ACTUALITÉS DES ACTIONS SUR LA PAGE FACEBOOK DE LA CAMPAGNE

Certaines de ces manifestations revendicatives et de dénonciation de l’expérimentation animale-vivisection s’inscrivent aussi dans la campagne permanente de happenings STOP aux animaux dans les labos ! Elles sont aussi l’occasion de rappeler aussi que les citoyens continuent de se mobiliser contre ces pratiques cruelles et inefficaces pour la santé humaine à l’heure où des organismes et des chercheurs montent au créneau notamment dans les médias pour défendre ses pratiques néanmoins révolues et contreproductives pour l’avancée de la recherche.

Les citoyens se mobilisent aussi pour rappeler que se détourner de ces pratiques expérimentales sur des animaux au profit de méthodes fiables et modernes sans animaux et qui sont scandaleusement sous-financées en France notamment est avant tout une question de bonne volonté politique, d’éthique envers les animaux et aussi de bon sens
. Ils exigent des autorités l’abandon du pseudo « modèle animal », toujours cruel pour les animaux qui en sont victimes dans les laboratoires, au profit de tests de sécurité et d’une recherche médicale sans animaux, plus performants et au service de la santé de la population.

Compte-rendus des éditions précédentes de la JMAL ici.

A propos de la campagne Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires

La Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL) est une campagne internationale abolitionniste de tout test et de toute expérience sur tous les animaux pour des raisons éthiques et scientifiques. La JMAL s’appuie sur la reconnaissance par les Nations Unies du 24 avril comme Journée dédiée aux animaux utilisés dans les laboratoires à travers le monde.

A propos d’International Campaigns

International Campaigns est un collectif de militants français pour les droits fondamentaux des animaux qui a été fondé début 2003. Sur Paris et en région, ses bénévoles relaient tout au long de l’année des campagnes internationales et organisent régulièrement des actions locales de sensibilisation contre la vivisection et pour les droits fondamentaux des animaux et le véganisme.

A l’occasion de l’édition 2015 de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires, le collectif International Campaigns a organisé samedi 25 avril 2015 l’Opération STOP Vivisection en soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection, la troisième initiative citoyenne européenne à avoir remporté plus d’un million de signatures et qui a ensuite été brutalement rejetée par la Commission européenne début juin 2015 sous l’influence du puissant lobby européen de la vivisection.

Le 26 avril 2014, à l’appel du collectif International Campaigns, près de 300 personnes ont protesté à Paris, Place de la République dans les cadre de l’Opération Cages Vides en silence et pendant 3 heures pour exiger l’abandon du « modèle animal » ainsi que le financement massif des méthodes de test et de recherche sans animaux et une évolution de la réglementation en faveur de ces méthodes éthiques et performantes.

Le 21 avril 2012, à l’appel du collectif, 120 personnes ont protesté à Paris, Place Beaubourg, à la veille du premier tour des élections présidentielles, dans le plus grand silence et 3 heures durant au moyen d’un happening géant destiné à interpeller les autorités et le public et dénoncer la cruauté et l’inutilité de la vivisection dans le cadre de la campagne d’ampleur nationale STOP aux Animaux dans les Labos.

Le 23 avril 2011, International Campaigns avait co-organisé avec la Fondation Brigitte Bardot et Antidote Europe, une Marche européenne qui avait réuni plus d’un millier d’Européens contre la vivisection. Cette marche avait été précédée par l’Opération Vélo dans 19 villes de France, de Montpellier à Paris et suivie d’une première vague de happenings géants « STOP aux animaux dans les labos ! » à travers une dizaine de grandes villes françaises en 2011 et 2012.

A propos de la campagne de happenings STOP aux animaux dans les labos !

Partie intégrante de la campagne nationale et permanente STOP aux Animaux dans les Labos, cette campagne de happenings contre la recherche animale lancée par International Campaigns en septembre 2011 a pour but de protester dans les grandes agglomérations françaises où des établissements publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (vivisection). L’objectif de ces opérations d’envergure est, d’une part, de dénoncer pour des raisons éthiques et scientifiques les tests et expériences sur les animaux et, d’autre part, d’exiger la validation réglementaire et le développement massif et généralisé des méthodes scientifiques de recherche et de tests sans animaux, méthodes encore trop largement sous-exploitées et ignorées.

Historique des nombreux happenings Stop aux animaux dans les labos à travers la France depuis septembre 2011.

Victimes animales

Comme le rappellent les dernières statistiques publiées en décembre 2013 par l’Union Européenne concernant l’utilisation des animaux à des fins expérimentales, la France est le pays qui détient en Europe le record d’utilisation d’animaux dans les laboratoires suivie par le Royaume-Uni et l’Allemagne. En effet, chaque année dans l’Hexagone, plus de 2,5* millions d’animaux, sans autre statut que celui de matériel de laboratoire, alors que désormais reconnus comme êtres doués de sensibilité, sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi de batraciens, d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.

Chaque jour, d’innombrables expériences et tests en tout genre sont réalisés sur des animaux dans près de 500 établissements à travers l’Hexagone : hôpitaux, facultés, universités, écoles de médecine, unités de recherche réparties sur tout le territoire (CNRS, INSERM, INRA, IFREMER, Institut Pasteur), laboratoires privés opérant dans de nombreuses industries, sous-traitants privés de tests et expériences sur animaux.

Ainsi, en Europe, au minimum, selon les chiffres officiels plus que contestables*, environ 12 millions d’animaux sont victimes d’expérimentations et de tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et encore cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni utilisant plus de 50% de ces animaux.

Victimes humaines

Les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables. Des associations de scientifiques – chercheurs et médecins – comme Antidote Europe s’opposent à l’expérimentation sur des animaux pour des raisons de fiabilité scientifique. Pour rappel, comme tant d’autres médicaments aujourd’hui retirés du marché, le Médiator avait été testé avec succès sur les animaux sans jamais mettre en évidence ses effets secondaires graves voire mortels pour les humains.

En conclusion

En tant que citoyens abolitionnistes, nous sommes convaincus que, quels que soient l’« attention » et les « soins » apportés aux animaux détenus dans des établissements de tests et de recherche, les animaux n’y ont aucunement leur place. En effet, en plus d’être une pratique très coûteuse en termes de deniers publics, qui plus est en temps de crise économique et de restrictions budgétaires, l’expérimentation animale s’appuie sur le soi-disant « modèle animal » dont l’inefficacité et la dangerosité pour la santé humaine ne sont plus à démontrer. Nous ne sommes pas des rats de 70 kilos. D’autre part, la recherche animale est en complète violation des droits fondamentaux des animaux, êtres désormais reconnus comme sensibles dans les textes de loi, à ne pas être maintenus en captivité et utilisés pour des expériences et des tests en tout genre plus ou moins douloureux et invasifs et toujours mortels et sources d’immenses souffrances tant physiques que psychologiques.

* Des précisions sur les chiffres avancés

2,5 millions d’animaux « sacrifiés » chaque année dans les laboratoires français et 12 millions à travers l’Europe sont les chiffres officiels fournis par les autorités. Il ne s’agit en réalité que d’une sous-évaluation calculée puisque beaucoup d’animaux sont exclus des statistiques, notamment ceux morts pendant leur élevage dans des établissements spécialisés ou dans les animaleries des laboratoires, ceux en « surstock » et éliminés dès la naissance, ceux sacrifiés pour prélever un ou plusieurs organes ou des tissus, ceux victimes de mauvais traitement, d’infections et de stress mortels, etc. Les animaux transgéniques « ratés » sont également exclus de ces statistiques officielles puisque la majorité d’entre eux vont mourir avant la naissance, soit un nombre énorme, le taux de réussite pour chaque animal transgénique étant de l’ordre de 1 à 2%. Aussi, le projet REACH de test et retest des substances chimiques en Europe entré en vigueur en 2007 prévoit d’utiliser sur une période de 10 ans plus de 50 millions d’animaux qui viennent s’ajouter aux 12 millions officiels annuels.

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