MARSEILLE – Samedi 30.09.2017 – Happening géant STOP aux animaux dans les labos
Baptisé Opération « MARSEILLE SANG VIVISECTION ! », le 37ème, mais pas le dernier, Happening Stop aux Animaux dans les Labos (SALE) co-organisé samedi 30 septembre de 14h00 à 17h00 sur le Quai de la Fraternité du Vieux Port de Marseille face à la Canebière par International Campaigns, SANS VOIX PACA et ALARM : Association pour la Libération Animale de la Région Marseillaise a été en tous points impactant, remarquable et remarqué…
Ce fut un moment émouvant à plus d’un titre, tant près d’un public nombreux et intéressé, que pour les plus de cent militant-e-s qui ont participé à cet événement qui s’est déroulé avec une météo clémente.
C’est donc dans le cadre de la campagne itinérante et permanente de happenings « STOP aux animaux dans les labos ! » lancée en septembre 2011 par le collectif International Campaigns, que plus de 100 personnes tout de noir vêtu-e-s en signe de forte détermination et venant de tout le Sud de la France (Marseille et alentours, Toulon, Nice, Montpellier, Valence, Gap, Manosque, mais aussi Lozère,etc.) se sont mobilisées dans un triangle géant au cœur de Marseille, 2ème ville de France et l’un des bastions les plus importants de la vivisection.
L’objectif de cette nouvelle opération puissante, qui démontre une mobilisation sans faille à travers la France contre les tests et expériences en tout genre sur les animaux, était d’envoyer un nouveau message fort pour sensibiliser le public au sort que l’industrie de la vivisection – habilement rebaptisée expérimentation animale par les lobbies qui la soutiennent et en vivent -réserve à des millions d’animaux chaque année en France. Le but était aussi d’interpeller une fois encore les pouvoirs publics pour réclamer l’abolition totale et sans condition de ces pratiques cruelles et inefficaces.
En l’espace de 4 heures, près de 3000 tracts « STOP aux animaux dans les labos ! » ont été distribués pour informer le public nombreux au sort des animaux dans les labos et rappeler que le prétendu « modèle animal » est non seulement une pratique systématiquement cruelle envers les animaux – des individus sensibles – mais aussi un frein majeur au financement et au développement d’une recherche médicale et de tests de sécurité sans animaux, à la fois performants, et au service de la santé de la population. Nous déplorons et dénonçons le sous-financement, et donc le sous-développement, flagrants des méthodes de recherche éthiques qui ne peuvent ainsi pas faire la preuve de leur potentiel et de leur efficacité.
Ce happening géant a été couvert par le quotidien La Provence dimanche 1er octobre, non seulement en page de couverture du journal LA PROVENCE (version papier et version en ligne), mais aussi avec un article complet reprenant nos messages fidèlement en quasi-totalité de la page 4.
Ainsi, nos revendications et dénonciations se multiplient, se diffusent et informent le public plus largement. Car la réalité est bien là : avec bien plus de 2 millions d’animaux sacrifiés par an, la France reste un pays « leader des expérimentations animales en Europe » (source : Le Journal Du Dimanche – janvier 2014) et Marseille – 2ème ville de France – est un important bastion de la vivisection.
À noter que près de 350 signatures ont été récoltées pour la pétition destinée à l’Assemblée Nationale pour exiger une commission d’enquête parlementaire sur l’expérimentation animale sur l’espace réservé à l’association de scientifiques Antidote Europe au niveau du stand de sensibilisation et d’information déployé en marge de ce happening.
Ce stand a également ménagé un espace à la marque Fées en Provence pour exposer leurs produits cosmétiques biologiques, non testés sur animaux et vegan.
Ensemble, continuons de dénoncer le sort réservé aux animaux dans les labos et exigeons le développement massif des méthodes de tests et de recherche sans animaux !
Nous sommes la voix des animaux élevés, exploités, torturés et assassinés par l’industrie de la vivisectionet tant qu’il y aura des laboratoires de vivisection, il y aura des happenings stop aux animaux dans les labos
À propos de la campagne de happenings STOP aux animaux dans les labos
Partie intégrante de la campagne STOP aux Animaux dans les Labos abolitionniste de tout test et de toute expérience sur tous les animaux, cette campagne de happenings lancée par International Campaigns en septembre 2011 et souvent animée en région avec des associations partenaires a pour but de protester dans les grandes agglomérations françaises où des établissements publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (vivisection). L’objectif de ces opérations d’envergure est, d’une part, de dénoncer pour des raisons éthiques et scientifiques les tests et expériences sur les animaux et, d’autre part, d’exiger la validation réglementaire et le développement massif et généralisé des méthodes scientifiques de recherche et de tests sans animaux, méthodes encore trop largement sous-exploitées et ignorées.
Historique des happenings STOP aux animaux dans les labos organisés à travers la France depuis septembre 2011 ici.
À propos de l’ALARM
L’ALARM (Association pour la Libération Animale de la Région Marseillaise) (lien Web) regroupe – sous la forme d’un Collège Solidaire et exempt de hiérarchie – des individu-e-s bénévoles qui ont pour volonté l’abolition totale et définitive de toutes formes d’exploitation animale (tant pour le non humain que pour l’humain-e), de domination, de discrimination et du spécisme.L’ALARM se destine à alerter, à dénoncer, à informer, à instaurer le dialogue, à amorcer la réflexion et à engager une prise de conscience sur le bien-fondé de la stricte libération animale (par opposition au « bien-être animal »).
À propos de Sans Voix PACA
Les Sans Voix PACA sont un collectif citoyen des Alpes-Maritimes œuvrant à sensibiliser le public sur les différents aspects de l’exploitation animale.
À propos d’International Campaigns
International Campaigns est un collectif de militants français pour les droits fondamentaux des animaux qui a été fondé début 2003. Sur Paris et en région, ses bénévoles relaient tout au long de l’année des campagnes internationales et organisent régulièrement des actions locales de sensibilisation contre la vivisection et pour les droits des animaux et le véganisme.
La réalité de l’expérimentation animale
Victimes animales : la France, avec près de 500 établissements et laboratoires qui pratiquent la vivisection, est le pays qui détient en Europe le sinistre record en matière d’utilisation d’animaux. En effet, chaque année, plus de 2 millions et demi d’animaux, sans autre statut que celui de matériel de laboratoire alors qu’il s’agit d’êtres sensibles et conscients privés de leurs droits fondamentaux à mener une existence libre de toute utilisation et exploitation par l’humain, sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.
Ainsi, en Europe, ce sont, au minimum, plus de 12* millions d’animaux qui souffrent d’expérimentations et tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement.
Victimes humaines : les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés, notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables.
* Des précisions sur les chiffres :
12 millions d’animaux utilisés est le nombre officiel d’animaux « sacrifiés » chaque année dans les laboratoires de l’Union européenne. Il ne s’agit en réalité que d’une estimation puisque beaucoup d’animaux sont exclus des statistiques, notamment ceux morts pendant leur élevage, ceux sacrifiés pour prélever un ou des organes ou des tissus, maltraités, etc. Les animaux transgéniques « ratés » sont également exclus de ces statistiques officielles puisque la majorité d’entre eux vont mourir avant la naissance, soit un nombre énorme, le taux de réussite pour chaque animal transgénique étant de l’ordre de 1 à 2%. Aussi, le projet REACH de tests et re-tests des substances chimiques en Europe prévoit d’utiliser 54 millions d’animaux sur 10 ans en plus des 12 millions officiels annuels.
Contact : info[at]international-campaigns.org