Le Havre – Samedi 27 février 2010
[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com//photos/internationalcampaigns/sets/72157628030402019/show/[/tylr-slidr]Samedi 27 février 2010, devant l’espace Coty au Havre, 5 militants pour les droits des animaux de l’association Vivre Ethique ont tenu un stand de sensibilisation à la vivisection, à la corrida et au végétarisme, de 10h30 à 19h00.
La journée s’annonçait difficile avec un avis de tempête sur la région. Par chance, la météo ne s’est pas montrée aussi dure que prévu et nous avons pu maintenir cette action. Nous avons juste eu droit à une légère averse en fin de matinée.
Pour cette action, nous étions idéalement situés. La place sur laquelle nous nous trouvions est très passante, ce qui nous a permis d’accueillir beaucoup de visiteurs sur le stand. Sur l’ensemble de cette journée, nous avons notamment rencontré beaucoup de jeunes gens désireux de s’informer sur ces sujets trop peu traités par les média dominants.
Afin d’inviter les passants à venir sur le stand, trois militants, dont une en costume de poule, ont distribué des tracts sur la place en expliquant que pour plus d’information, ils pouvaient se rendre aux tables d’information. Le costume de poule est un outil précieux qui attire beaucoup de personnes et qui donne encore plus de visibilité à l’action.
A cette occasion, nous avons une fois de plus constater que ce qui fait le plus cruellement défaut, c’est le manque d’information.
Combien ne savaient pas que les produits cosmétiques, d’hygiène corporelle, d’entretien, les médicaments, etc. sont testés sur des animaux considérées comme de simples outils de laboratoire ?
Combien ne savaient pas ce qu’est la barbarie tauromachique, qu’en France des » écoles » enseignent la torture codifiée à des enfants de 9 – 10 ans avec le soutien des pouvoirs public ?
Là encore, nous avons pu voir à quel point il est important d’être dans la rue pour révéler toutes ces horreurs du quotidien que beaucoup aimeraient ne pas voir être exposées sur la place publique.
Sur la partie alternatives végétales, nous avons pu constater que les gens s’y intéressent. Les raisons sont diverses, mais nous n’avons pas manqué d’expliquer que, rien que dans les abattoirs français, 3 millions d’animaux sont tués quotidiennement. De nombreuses questions portaient sur les sources de protéines végétales et sur les risques de carences. Des toasts de pâtés végétaux Tartex – sous cloche alimentaire pour l’hygiène – étaient proposés au public. Peu de personnes connaissaient, mais ces toasts ont eu un franc succès. Nous n’avons pas manqué d’indiquer quels sont les points de vente de ces pâtés végétaux.
Bien entendu, des journées comme celle-ci ont aussi leur lot de personnes partisanes de la vivisection, de la corrida ou opposées à une alimentation basée sur les alternatives végétales. Là, ce sont engagés des échanges plus soutenus, mais loin d’être inintéressants.
Pour preuve, cet échange avec un homme d’une cinquantaine d’années, qui garde d’excellents souvenirs de corridas auxquelles il a pu assister. L’habituelle question de savoir si nous avons déjà assisté à une corrida n’a pas manqué d’être posée. Sur ce, un militant lui a expliqué qu’il n’est pas nécessaire d’assister à ces séances de torture pour savoir et comprendre que cette pratique est ignoble, source de souffrances inouïes pour l’animal supplicié, faisant appel au plus bas instincts possibles. Cet homme, prétendument informé sur le sujet, n’avait pas connaissance de l’existence d’écoles où la torture est enseignée dès l’âge de 9 ans. Au bout d’un bon quart d’heure et après s’être rendu compte que nous connaissions le sujet, il a fini par prendre la documentation et nous avouer qu’il n’avait qu’une certaine version de la chose et que dorénavant, il aurait un regard différent.
Nous avons également rencontré une femme d’une quarantaine d’années, mariée pendant 15 ans à un matador. Echange étrange. Propos incohérents. Finalement, elle s’est dit être opposée au fait que des enfants assistent à une corrida, tout en défendant ce vestige du passé en nous déballant un discours esthétisant et maintenant que les taureaux sont choyés dans les élevages et qu’ils meurent dans un instant de gloire.
Sur l’ensemble de la journée, nous n’avons eu que peu d’échanges de cette nature. Au rang des rencontres et des échanges enthousiasmants, nous pouvons citer :
- Cette maman venue avec sa fille de 7 ans, qui depuis qu’elle a compris que la viande provient d’animaux morts a décidé de ne plus en manger. Nous avons longuement discuté avec la maman de l’importance d’une alimentation bien équilibrée, capable d’apporter à sa fille tout ce dont elle a besoin pour être en pleine santé. Cette mère s’est elle-même dite intéressée par une alimentation favorisant les alternatives végétales.
- Cet échange avec trois personnes qui ont pris une demie-heure pour discuter, tour à tour, avec les militants présents. Ils se sont intéressés aux trois sujets, possédaient déjà certaines connaissances et ont pris un panaché de la documentation proposée. L’une de ces personnes est végétarienne, nous n’avons pas manqué de lui laisser nos coordonnées et de lui proposer de se joindre à nous. Un des trois nous a posé la question, de façon détournée, de notre position vis-à-vis des positions xénophobes tenues par une personnalité active pour les animaux. Nous avons été on ne peut plus clairs en expliquant que nous revendiquons des droits fondamentaux pour les animaux, et que le fait de porter des valeurs animalistes ne signifie pas que nous portons une moindre considération aux humains, ou que nous partageons certaines idées nauséabondes.
- Cet étudiant, sensible au sort des animaux et à l’avenir de cette planète, qui a profité de ce stand pour faire le plein d’informations et de documents. Un militant lui a expliqué en quoi un animal ne peut pas être considéré comme un modèle biologique fiable et lui a présenté différentes substitutives aux tests frauduleux pratiqués sur les animaux. De la documentation Antidote Euope (une revue et plusieurs dépliants) lui a bien sûr été remise. Nous lui avons laissé nos coordonnées et il nous a laissé les siennes.
- Cette dame, de bientôt 70 ans, végétarienne de longue date, qui nous a dit le bien que cela lui faisait de voir des plus jeunes prendre l’initiative d’aller à la rencontre du grand public afin de le sensibiliser à un mode de vie basé non pas sur le mépris de ce qui nous entoure, mais sur le respect.
Côté matériel, nous avions :
- le tract S.A.L.E. !
- le tract IC La vivisection : un vrai fléau
- le document A4 sur les tests pour le Botox pratiqués chez Wickham
- le tract Animômes sur l’expérimentation animale
- la pétition IC pour des produits non testés dans la grande distribution
- un classeur d’articles sur l’industrie de la vivisection
- des échantillons de produits non testés sur les animaux
- des badges et autocollants S.A.L.E. !
- le tract IC sur le végétarisme
- le tract Animômes sur le végétarisme
- un bandeau nutritionnel sur les alternatives végétales
- des exemplaires gratuits de Végétarien Magazine
- des supports A3 / A4 dénonçant la vivisection ; la corrida et sur le végétarisme
- des livres sur la corrida ; la vivisection ; le végétarisme
- une banderole anti corrida
- une large documentation du CRAC
- le tract IC sur la corrida
- la pétition pour la présence de menus végétariens en restauration collective
Prochaines actions : samedi 20 mars, relais de la Journée Sans Viande à Caen et les 27 et 28 mars, relais de la JSV au Havre devant le magasin Rayons Verts rue René Coty.
Contact : vivre_ethique[at]yahoo.fr