Marseille – Samedi 23 avril 2005
A Marseille, 4 bénévoles interviennent dans la rue, au gré de leurs possibilités et tout au long de l’année pour dénoncer les mauvais traitements infligés aux animaux. Nous ne pouvions pas laisser passer l’occasion de faire une action pour la SMAL !
Dès le mois de janvier nous avons commencé à chercher des supports pour faire des panneaux à moindre frais, faisant les « poubelles » derrière les grandes surfaces. Nous avons trouvé de grandes affiches publicitaires et un rouleau de plastique blanc de 2,20 m sur 90 cm : Nous avions trouvé là nos panneaux et le fond de notre future banderole ! Les préparatifs ont été plus longs que prévus et jusqu’à la dernière minute, nous avons eu peur de ne pas avoir tout fini, mais bon, nous y étions et nous avons rencontré un vif succès.
A Marseille, pour faire une intervention de cette envergure, nous devons demander un mois avant l’action l’autorisation de la mairie et prendre rendez-vous à la police municipale qui après un entretien fait signer à une personne un engagement puis prend rendez-vous pour nous avec la Préfecture où nous devons signer à trois une demande d’autorisation préfectorale.
Le jeudi 14 avril 2005, nous avions l’autorisation accordée pour l’après midi du samedi 23 avril.
Mais entre-temps, toujours dans le cadre de la SMAL 2005, l'association PETA voulait faire une action à Marseille pour le mercredi 20 sur le Vieux Port, face au passage pour piétons qui mène à la Canebière donc dans un lieu très passant. A quatre, nous avons installé « un cimetière canin » pour dénoncer Iams et Eukanuba qui testent sur des chiens et des chats des produits qui entrent dans la composition d’aliments pour chiens et chats de compagnie et qui sont vendus en Europe par le biais de vétérinaires et d'animaleries. Habillés de noir, nous tenions des panneaux invitant à boycotter ces produits. PETA parvient souvent à convoquer une myriade de journalistes et dès que ces derniers sont arrivés, une foule nous a entourés.
Samedi 23 avril 2005, une quinzaine d’anciens bénévoles nous ont rejoints malgré un vent très très fort. Nous n’avons pas pu dérouler la banderole, tant pis, elle servira toujours…
Nous avons installé notre table avec des tracts retenus par des pierres, des panneaux qu’il fallait rattraper et attacher, mais il faisait beau et ce n’est pas le Mistral qui rebute les provençaux…
Pour que les gens lisent les panneaux, nous posions des questions dont les réponses étaient écrites autour d’eux. A chaque bonne réponse, nous donnions un autocollant de Pro Anima ou un petit fascicule fait maison réunissant des recettes simples pour faire soi-même des cosmétiques à base de produits naturels.
Nous avons également fait un petit spectacle de marionnettes : des lapins se parlaient, l’un, normal, posait des questions à un autre abîmé au niveau des oreilles, du dos, des yeux et des pattes qui était sensé s'être échappé d’un laboratoire. Cette prestation a beaucoup plus aux médias.
Nous avons eu beaucoup de monde tout au long de l’après-midi mais pas assez tout de même pour organiser une marche.
Nous avons distribué des centaines de tracts SMAL, de listes de cosmétiques non testés sur les animaux ainsi que des journaux « Sciences Enjeux Santé » de Pro Anima. Les médias ont filmé, photographié et nous sommes passés aux actualités régionales où nous avons pu pour la première fois dénoncer clairement à l’antenne une grande marque, L'Oréal pour les tests sur animaux que cette société continue de pratiquer et faire pratiquer.
La SMAL n’était pas finie pour Marseille puisque lundi 25 on nous téléphonait pour une conférence de presse et une émission de radio. Nous avons donc participé à la conférence de presse du mercredi 27 avril au matin et à l’émission d’une heure en direct de 19 à 20 heures (heure de grande écoute) le même jour. A cette émission, sur Radio Galère (88.4), nous avons pu parler des problèmes que nous défendons tous. Nous avons répondu de notre mieux aux deux journalistes. Avant l’émission on nous a demandés de ne pas citer de marque. Nous nous sommes donc abstenus, préférant avoir une autre chance de repasser ou d’être à nouveau invités pour ce problème plutôt que de « forcer » l’antenne.
La SMAL nous a « occupé » plus de 3 mois. Mais qu’est ce que trois mois pour les centaines de milliers de vies sacrifiées chaque jour ? Nous recommencerons l’an prochain et espérons être suffisamment nombreux pour faire une marche solennelle. A l’année prochaine…
Pour contacter ce groupe sur Marseille : pouraiderlesanimaux[AT]caramail.com