Strasbourg – Samedi 22 avril 2006
Dans le cadre de la Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire (SMAL), la délégation Alsace Lorraine du Comité Scientifique Pro Anima a tenu un stand place Kléber le samedi 22 avril 2006 pour dénoncer les failles de l’expérimentation animale et informer le grand public sur les méthodes de biologie moderne.
Des tracts ont également été distribués dans les rues adjacentes.
Nous étions 10 et la journée a été mémorable. Le matin, nous avons reçu un élève de l’Ecole de journalisme qui nous a interviewés et qui est reparti avec un dossier conséquent.
Puis est apparu le premier scientifique. Nous lui avons donc offert la compilation des articles tirée de la prestigieuse revue Nature de novembre ou pour la première fois le dogme de l’expérimentation animale est rompu par le sérail lui-même. Le Monsieur qui nous apprend qu’il y publie se fâche tout rouge, nous traite d’adeptes de l’église de scientologie et tourne les talons.
Au long de l’après-midi, nous avons rencontré trois autres scientifiques qui ont avalé leur cravate à la lecture des articles de leur revue fétiche (Nature). L’une de ces personnes nous a néanmoins laissé son adresse email pour avoir la liste des méthodes substitutives et une invitation à la table ronde de la Faculté de Médecine programmée pour le 29 septembre prochain.
Un petit garçon nous a même apporté quelques pièces de sa tirelire.
Nous avons eu d’innombrables marques de sympathie. Nos pétitions ont été signées en masse. Nous avons aussi vendu 50 magazines « Sciences, Enjeux, Santé » et recruté de nouveaux bénévoles qui se sont présentés lundi soir à notre réunion mensuelle de travail.
Cependant, le plus beau cadeau nous a été fait dimanche par les Dernières Nouvelles d’Alsace : un article intitulé « Strasbourg contre l’expérimentation animale :La voix de Pro Anima. » Format ½ page de droite doté d’une grande photo du stand (voir Revue de presse).
Nous avons continué sur notre lancée dimanche 30 avril et lundi 1er mai avec un stand au Parlement Européen où nous avons encore dérangé quelques consciences.
Contact : sylvia.hecker[at]free.fr