Bruxelles – Samedi 24 avril 2004
Gaia et la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale mènent une action au siège de l'industrie chimique (CEFIC) contre le plan de la commission européenne, une marche funèbre avec roulement de tambour contre le plan d'empoisonnement de millions d'animaux de laboratoire.
Un trompettiste sonnera la marche funèbre… Des militants tambourineront de façon continue, répétitive, sur des barils d'essence portant des dessins de têtes de mort… D'autres porteront des costumes d'animaux ou symboliseront l'industrie chimique et la Commission européenne avec du sang sur les mains…
A l'occasion de la semaine mondiale des Animaux de laboratoire (24 avril), GAIA et la Coalition pour mettre fin à l'Expérimentation animale, organisent aujourd'hui une action devant le siège de l'industrie chimique (CEFIC) à Bruxelles.
GAIA et la Coalition européenne sont consternées par le projet d'empoisonnement massif émis par la Commission européenne, qui prévoit de tester ou de tester à nouveau des milliers de substances chimiques existantes sur des millions d'animaux de laboratoire supplémentaires. Avec leurs tamtams, les militants défenseurs des droits des animaux martèleront ce message.
Des militants défenseurs des animaux venant de Belgique, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, du Danemark et de Finlande se rassembleront devant le bâtiment du CEFIC pour protester contre les projets de la Commission européenne.La Commission européenne veut vérifier le danger possible pour l'être humain, la nature et l'environnement posé par des milliers de substances chimiques déjà existantes. GAIA et ses collègues européens n'y sont pas opposés en soi. Mais cela ne doit pas se faire sur base de tests cruels aux dépends de millions d'animaux supplémentaires. Les militants symboliseront l'énorme souffrance animale que provoqueront ces tests pendant les dix à vingt années à venir. La Coalition européenne pour mettre fin à l'Expérimentation animale veut que l'industrie chimique se range également contre le projet de la Commission européenne, et fasse des efforts pour mettre au point des méthodes alternatives d'expérimentation. La Coalition exige que la Commission fasse usage au maximum des informations existantes sur les produits chimiques, et fasse développer d'abord des méthodes alternatives suffisantes. Ces méthodes sont plus rapides, sont moins chères que les expériences sur les animaux, et donnent des résultats souvent plus précis et plus pertinents.
Les militants, dans la peau d'animaux de laboratoire, veulent remettre à un représentant de l'industrie chimique le rapport 'Action pour une abolition des tests de toxicité sur les animaux', rédigé par le Dr Gill Langley. La scientifique anglaise Gill Langley a rédigé ce rapport à la demande de la BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection).
(Source: Communiqué de presse © GAIA – 20 avril 2004)