Touche pas à ma peau
Campagne TOUCHE PAS A MA PEAU contre la production et le port de fourrure, de peau, cuir et autres matières d’origine animale.
FOURRURE : LES DESSOUS D’UNE MODE CRUELLE..
ASPHYXIÉ, DÉPECÉ VIVANT, ÉBOUILLANTÉ, ÉLECTROCUTÉ, EMPOISONNÉ, ÉTRANGLÉ, FRAPPÉ A MORT AU SOL, GAZÉ ou PIÉGÉ : voilà comment se terminera la vie de l’animal dont la peau finira en article de mode ou de décoration…
Renards, visons, lapins, chinchillas, ratons laveurs, chiens viverin, mais aussi chats et chiens : nombreux sont les animaux qui périssent pour l’industrie de la fourrure.
L’ENFER DES ÉLEVAGES
Blessures, exiguïté, stress, angoisse, absence de protection contre les intempéries, automutilation, cannibalisme, ulcère, … une vie de misère et de détresse physique et psychologique attend les animaux emprisonnés à vie dans ces cages grillagées pour éviter que la fourrure ne soit souillée par les excréments.
Les animaux malades ne sont pas ou peu soignés, puisqu’ils seront tués vers l’âge de 8 mois, au moment de leur premier pelage d’hiver. Leur nourriture est composée de sous-produits de viande et de poisson et aussi de carcasses d’animaux précédemment tués dans l’élevage. Les animaux seront abattus le plus souvent gazés, électrocutés par l’anus, empoisonnés, frappés au sol ou dépecés vivants.
LA CRUAUTÉ DU PIÉGEAGE
Désormais moins répandu, le piégeage est tout aussi cruel. Pièges subaquatiques, suspendus, conibear, collets, à mâchoires, …tout un arsenal de tortures est à disposition des trappeurs. Environ un quart des animaux pris dans les pièges à mâchoires s’automutilent et rongent leur membre afin d’essayer de s’échapper. Parmi ceux qui réussiront à se libérer, la plupart mourront d’hémorragie ou d’infection suite à la blessure infligée. Les autres mourront de faim, de soif, de panique et d’épuisement, prisonniers dans le piège ou attaqués par un autre animal si le trappeur tarde à arriver.
En outre, on estime à environ 20 millions le nombre d’animaux « déchets » piégés accidentellement chaque année.
LE SCANDALE DES ANIMAUX FAMILIERS
Malgré la nouvelle volonté européenne de supprimer l’importation et la vente de fourrure de chiens et de chats, le trafic perdure en raison de sa rentabilité. Les peaux sont introduites sous de faux noms et proviennent essentiellement d’Asie. Les animaux sont élevés, transportés et tués de façon ignoble. Les chiens sont souvent frappés à mort, étranglés avec du fil de fer ou simplement assommés puis dépecés vivants. Quant aux chats, ils sont pendus ou noyés à l’aide d’un tuyau d’arrosage enfoncé dans la gorge ou plongés dans une bassine avec un fil de fer autour du cou.
NE PORTEZ PAS LA PEAU D’UN AUTRE…
Si la fourrure est responsable de la souffrance et de la mort d’un grand nombre d’animaux, d’autres matières sont également à l’origine de nombreuses autres souffrances insoupçonnées…
LE CUIR : UNE PEAU SANS FOURRURE
Plus répandu et souvent considéré, à tort, comme plus acceptable que la fourrure, le cuir n’en reste pas moins la peau arrachée à un animal. Essentiellement issu d’élevages intensifs de bovins en Amérique du Sud, le cuir ne constitue pas non plus une alternative écologique car l’élevage est la première cause de déforestation et de destruction de la forêt amazonienne. De plus, le tannage du cuir utilise une importante quantité d’eau et pollue les rivières et les nappes phréatiques.
Vaches, chevaux, chèvres, moutons, mais aussi kangourous, daims et autruches sont ainsi élevés et abattus pour confectionner toutes sortes de vêtements, accessoires de mode ou objets de décoration ou d’ameublement. Le cuir de reptiles tels que les crocodiles, serpents ou lézards constitue également un marché en plein essor.
LA LAINE : UNE PRATIQUE INOFFENSIVE ?
Produite principalement en Australie, la laine provient de moutons et ovins tondus sans ménagement, à vif et à la chaîne, occasionnant des blessures douloureuses aux animaux. Des millions de moutons, chameaux, lamas, chèvres et lapins sont ainsi considérés comme de la matière première et contraints de subir les mêmes souffrances à chaque tonte.
Le mulesing, une pratique consistant à couper la queue et à découper des morceaux de chair autour de l’anus des agneaux élevés pour leur laine est également souvent pratiquée sans anesthésie. Le but est d’éviter la prolifération des mouches et des larves autour de cette zone qui s’infecte régulièrement en raison des surplus de laine artificiellement provoqués. La laine angora est quant à elle obtenue en arrachant à vif les poils de lapins hurlant de douleur.
LES PLUMES ET LE DUVET : UNE PRODUCTION BARBARE
Contrairement à la croyance populaire, la plupart des plumes et du duvet utilisés ne proviennent pas d’animaux morts, mais du plumage à vif d’êtres sensibles, les plumes étant arrachées du cou, du dos ou de la poitrine. Souvent graves, les plaies issues du plumage sont cousues sans anesthésie.
LA SOIE : OÙ EST LE PROBLÈME ?
Chenille et non pas ver, le ver à soie est victime d’un élevage en batterie cruel. 15 vers à soie sont sacrifiés pour produire 1 gramme de soie. Quelques 1500 cocons, qui seront ensuite débobinés, sont préalablement ébouillantés ou étouffés à la vapeur (avant éclosion du papillon) pour produire 1 mètre de soie. La soie végétale obtenue à partir de feuilles d’aloès est une alternative 100% végétale et de qualité supérieure à la soie animale. Les matières synthétiques et végétales offrent une alternative variée, de qualité, et confortable aux matières animales.
DEVENEZ VEGAN !
Bien que l’industrie de la fourrure et des matières animales soit une source importante de souffrances animales, elle ne représente qu’une partie de l’exploitation et des souffrances dont les animaux sont victimes, la majorité des animaux étant exploités jusqu’à ce que mort s’ensuive pour l’industrie agro-alimentaire (viande, lait, œufs,…).
L’adoption d’une alimentation végétale et d’un mode de vie vegan est donc la meilleure manière de respecter les animaux, c’est-à-dire en ne les utilisant pas.
Plus d’informations sur pourquoi et comment devenir vegan ici.