Aix en Provence – Samedi 28 avril 2007

Pour clôturer la Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire (SMAL) nous nous sommes déplacés à Aix en Provence où nous avons installé nos trois tables en forme de L sous les vieux platanes de la Rotonde.

Nous étions quatre bénévoles dont une nouvelle militante qui est venue se joindre à nous pour la première fois. Efficace et connaissant bien le sujet, nous sommes heureux de l’accueillir parmi nous et espérons pour bien d’autres actions encore…

Comme l’action passée à Marseille, nous avions, sur notre stand, des exemplaires de firmes à faire connaître. Des boites, tubes, flacons et autres contenants vides étaient présentés. Le public a particulièrement apprécié les produits non testés sur les animaux de la marque Lush. Notamment une crème douce, rafraîchissante et délicatement parfumée à essayer sur les mains ainsi que des échantillons de savons à emporter.

Nous avions également mis à la disposition du public :

Un document "Aidons les Animaux vous conseille" présentait les livres et CD audio à se procurer pour s’informer encore plus sur l’expérimentation animale.

Comme nous étions un peu en retrait du passage des piétons, en début d’après-midi les gens étaient peu nombreux à s’avancer vers les tables. Deux bénévoles sont allés distribuer des tracts sur le passage piétonnier et alors les gens acceptaient volontiers de s’approcher pour quelques minutes du stand afin de signer nos pétitions.

Au cours de l’après midi, nous avons obtenu 760 signatures, notamment pour :

Un jeune papa a prit la peine de s’installer sur un banc face à notre stand, avec sa fillette de 5 à 6 ans. Il lui lisait le tract destiné aux enfants et lui a parlé longuement en lui montrant les photos d’un panneau sur lequel il y avait un adorable lapin blanc dans la verdure et tout autour des lapins de laboratoire.

Au-dessus du lapin central, nous avons écrit : "Donneriez-vous votre lapin pour des expériences ?" Et nous avions donné un prénom à tous les autres lapins de laboratoire afin de "percuter" plus facilement l’esprit des gens qui ont tendance à s’imaginer que les animaux élevés en batterie et destinés aux expériences, ne sont pas sensibles et conscients comme ceux qu’ils pourraient avoir à la maison.

Les enfants et beaucoup de jeunes étaient sensibles à ces images. Une petite fille a dit à sa maman : "Regarde Pimpin, il s’appelle comme ‘Pimpin ! Le pauvre il a tout le dos rose." Sa maman est allée signer les pétitions entraînant avec elle une amie qui pourtant ne voulait pas en entendre parler sous prétexte qu’il y a assez de misère dans le monde sans y rajouter celle des animaux qu’on n’a pas "besoin de voir". Mais cette dame s’est laissée convaincre pour ajouter sa signature à celle de son amie.

Pourtant les gens ne sont pas tous sensibles à la douleur des animaux. Nous avons eu la visite d’une dame qui nous affirmait qu’il est nécessaire de faire des expériences de ce type pour faire avancer la recherche.

Elle ne semblait pas informée sur les méthodes de substitution. Elle-même chercheur au CNRS, fut étonnée d’apprendre que d’autres chercheurs, comme Claude Reiss qui faisait partie de la même institution, aient abandonné la vivisection pour s’orienter vers la recherche employant des méthodes substitutives.

Elle affirmait que les animaux de laboratoire sont tous très bien traités et souvent mieux que chez certains particuliers où ils sont battus, privés de nourriture… Nous y sommes sensibles et nous luttons contre toute forme de maltraitance envers les animaux…

Cette dame nous a avoué faire des expériences sur des chats et chiens après en avoir fait sur des souris. Elle nous a même dit qu’elle donnerait son chat pour des expériences si la vie de son fils en dépendait.

Cette dame, très courtoise, était venue nous donner son point de vue et nous lui avons répondu avec la même courtoisie car c’est grâce à la discussion que les idées avancent. Nous lui avons remis les tracts d’Antidote Europe et Pro Anima ainsi qu’un journal de Pro Anima.
 
Nous pensons que cette personne prendra contact avec ces associations car elle semblait ouverte à tout et prête à prendre des renseignements complémentaires.

Nous avons rencontré beaucoup d’étrangers asiatiques en groupe et de pays anglo-saxons en couple ou en famille qui sont très réceptifs à la cause animale.

Nous avons eu droit a un article le lendemain dans le quotidien "La Provence" ainsi qu’un reportage passé le soir même aux informations régionales de France 3.

La SMAL, c’est pour notre association deux actions qui se suivent en très peu de temps et qui demandent beaucoup de préparation et d’énergie. Mais nous en retenons le côté plutôt positif. Les gens de mieux en mieux informés sont de plus en plus sensibles à la cause animale dans son ensemble et l’atrocité des expériences sur les animaux dans les laboratoires étant divulguée au grand jour.

Les femmes, premières partisanes de la cause animale, sont rejointes par les hommes qui n’ont plus l’impression de "verser" dans la sensiblerie mais plutôt dans la morale et l’indispensable.

Nous voyons au fil du temps progresser notre combat et c’est là que nous puisons notre force et le courage pour informer toujours et encore jusqu’à ce que les cris s’arrêtent dans tous les laboratoires de France, d’Europe et d’ailleurs.

Aidons les Animaux remercie tout particulièrement les militants présents pour cette action, Lush, International Campaigns et les Aixois.

Vidéo de l’action ici.

Contact : info[at]aidonslesanimaux.fr – Aidons les Animaux.

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