Marseille – Samedi 26 avril 2008

 Nous avions rendez-vous avec le public à partir de 14 h. Arrivées sur place à 11 heures 30, nous pensions avoir le temps de bien installer notre stand avant l’arrivée des Marseillais. Pourtant, comme la dernière fois, des passants voulaient signer les pétitions avant que les tables ne soient mises en place. Nous sommes satisfaites de constater que la souffrance animale, en particulier celle infligée dans les laboratoires, touche de plus en plus de gens.

Nous étions 4 militantes autour du stand dont une bilingue français/italien qui a pris en charge plusieurs groupes de touristes venus d’Italie. Sans son intervention, nous n’aurions pas pu réellement discuter de la vivisection avec eux. Autant les touristes que les Marseillais, beaucoup pensent encore que la vivisection n’existe plus en France !

Sur le stand, nous avons installé, comme la semaine passée, un panier contenant des flacons vides de marques qui ne testent pas sur les animaux : grand succès auprès des futurs consommateurs de marques éthiques. Nous avons également proposé quelques échantillons à plusieurs personnes. A proximité, nous avons exposé au public un espace réservé aux tracts de différentes associations dont les tracts SMAL et BSC d’International Campaigns.

Les panneaux accrocheurs attiraient beaucoup de jeunes qui passaient en groupe et s’interpellaient entre eux pour venir visiter notre stand. Grâce à l‘article passé dans le quotidien « La Provence  » et notre annonce sur le site de la SMAL, plusieurs personnes sont venues exprès nous rencontrer.

Les gens sont de plus en plus touchés par la misère animale :

  • un jeune homme muni de la liste des produits non testés sur les animaux qu’il venait de prendre sur le stand l’a remise à sa mère avant qu’elle n’entre dans un magasin de cosmétiques lui disant qu’elle ferait mieux « de lire avant d’acheter n’importe quoi »…
  • plusieurs jeunes se sont regroupés autour des photos avant de venir nous poser des questions
  • une dame, en particulier, a était très touchée par notre intervention et est restée pleine d’espoir devant la pétition sur l’objection de conscience. Elle nous a raconté un traumatisme qu’elle a connu lors de ses années en faculté de biologie. Elle a refusé de pratiquer une expérience horrible sur une grenouille et cela l’a marquée à vie. L’expérience consistait à prendre une grenouille vivante et à lui « bousiller » le cerveau avec une aiguille. La manipulation exigeait de lui planter une aiguille dans le crâne et de la tourner pour réduire le cerveau à un état de « bouillie ». Ensuite, il fallait l’ouvrir pour voir si son c’ur continuait de battre alors que le cerveau venait d’être détruit… Pour son refus de pratiquer cette torture, elle a été sanctionnée à l’examen de plusieurs points.
  • à deux reprises, des personnes nous ont proposé de se joindre à nous. Un jeune couple est resté un moment sur place pour nous aider. Peut-être reviendront-ils encore ? Une dame avec son fils lycéen nous a proposé de venir prochainement…

Aidés du questionnaire d’International Campaigns, quelques passants qui, au premier abord n’étaient pas intéressés par le sujet, ont découvert le problème de la vivisection. Problème qu’ils ignoraient totalement avant notre entretien. Choqués et dégoûtés en prenant connaissance de la liste noire des produits testés sur les animaux, ils étaient effarés d’apprendre, pour certains, qu’ils n’utilisaient jusqu’à présent que des produits testés sur les animaux.

Nous avons largement distribué :

  • le texte d’Antidote expliquant avec des mots simples les méthodes de recherches substitutives. Ce texte fait à la demande de la Spa Jeunes a fortement intéressé tout le monde, les adultes comme les plus jeunes. Une dame a même dit à sa fille : « tu le donneras à ta maîtresse ».
  • le tract spécialement destiné au jeune public a également eu beaucoup de succès. Certains parents lisent ce tract avant de le donner à leurs enfants et nous félicitent de penser à informer les plus petits.
  • le tract SMAL et la liste des produits d’entretien et cosmétiques non testés sur les animaux est toujours demandée avec autant d’intérêt.

Sur le stand, une documentation à consulter sur place était à la disposition des passants dont :

  • les dernières revues d’Antidote Europe et ProAnima
  • Aidons les Animaux vous conseille « A lire et à écouter » d’Antidote Europe
  • le dernier magazine de Sciences&Vie intitulé « Expérimentation animale, le grand malaise »

Nous avons obtenu 360 signatures auprès d’un public très touché par le sujet. Les pétitions concernées sont les suivantes :

  • Dites non à l’expérimentation animale sur les produits de beauté de la fondation 30 millions d’amis : 52
  • Projet Reach de ProAnima : 61
  • Fermeture du laboratoire Huntingdon Life Sciences : 82

A noter que 13 questionnaires sur l’expérimentation animale d’International Campaigns ont été remplis et ont permis parfois d’approfondir le sujet de l’expérimentation animale avec les personnes intéressées.

Épuisées mais contentes de notre journée, nous avons l’espoir de l’abandon  – à àterme – des expériences sur les animaux.
 
Notre prochaine intervention contre la vivisection se déroulera le samedi 17 mai à Marseille.
 
Contact :  info[at]aidonslesanimaux.fr. Association Aidons les Animaux

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