Paris – Samedi 18 avril 2009 – IC

⋅ Actions ⋅ ⋅

Samedi 18 avril, de 13H à 19h, pour ouvrir sur Paris l’édition 2009 de la SMAL relayée à travers la France dont 14 actions prévues ce samedi 18 avril, une  dizaine de militants pour les
droits des animaux sont venus de tous les coins de la région parisienne aider International
Campaigns Ile de France (IC IDF) au niveau
du 65 rue Caumartin, dans une rue passante du quartier des Grands
Magasins (9ème), pour dire STOP à la vivisection (expérimentation animale).

C’est malheureusement sous une pluie intermittente mais pénalisante que 6 heures durant un travail de sensibilisation et d’information a été fait auprès du public. Moins nombreux que d’habitude en raison de la météo du jour et des vacances de Pâques, mais tout de même assez présents et curieux et intéressés par notre présence, des passants de tout âge et de toute condition ont été sensibilisés par le biais de vidéos grâce à deux points vidéos, de photos explicites exposées sur 3 grilles et d’une riche documentation sur le sort
sinistre et cruel des animaux dans les laboratoires ainsi que sur les dangers et l’inutilité
de
la vivisection pour l’homme.

Côté logistique militante, 5 tables pliantes dépliées sous deux barnums imperméables et abritant une riche documentation et de nombreux panneaux et supports d’information de différents format ont permis de travailler de manière professionnelle et d’échanger de manière constructive avec, en arrière-plan, la grande banderole verte Semaine Mondiale
pour la
Libération des Animaux de Laboratoire d’IC IDF.

Parmi les nouveaux panneaux (tous plastifiés au préalable pour résister à la pluie) et supports militants d’IC IDF, citons la pancarte annonçant les villes (plus de 30 !) impliquées dans la SMAL 2009 en France ainsi qu’une autre de grande taille pour promouvoir la nouvelle campagne d’International Campaigns baptisée VIVISECTION : SALE ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation !) brandie à plusieurs reprises et pendant longtemps par une militante à destination des passants.

Pour appuyer le lancement de la campagne SALE ! en réaction à la sinistre directive européenne qui sera votée début mai et aux conséquences du  programme REACH qui va faire souffrir encore plus d’animaux dans les laboratoires à travers l’Europe, un badge et des autocollants spécifiques ont été remis aux personnes  choquées d’apprendre ces tristes nouvelles. De plus, un support A3 était en consultation avec un texte d’explication concernant l’avenir finalement sombre que la Directive sur l’encadrement des expériences sur les animaux dans les laboratoires européens réserve aux animaux, notamment en raison d’amendements particulièrement régressifs (parmi les 500 votés pour dénaturer le projet de révision de cette directive !), suite au lobbying de l’industrie pharmaceutique et de la vivisection, entre autres, auprès de parlementaires européens.

Deux
points vidéos étaient également disponibles avec, d’une part, un
écran plat qui diffusait en boucle des scènes de
maltraitance au quotidien de primates dans les laboratoires Covance
et un autre écran qui diffusait en boucle la nouvelle vidéo SMAL
de sensibilisation du public, laquelle a également été diffusée à Amiens, Lyon et Dijon
et le sera aussi à Caen le 25 avril. Beaucoup de passants se sont arrêtés plus ou moins longuement pour regarder ces vidéos.

A côté d’un des points vidéo
a été installée, à hauteur d’homme et bien en vue, une véritable cage en inox utilisée dans les animaleries des laboratoires de vivisection. Récemment
acquise à moindre coût lors d’un vide-grenier, cette cage qui renfermait à l’intérieur un beagle en peluche et affichait un message
indiquant de ne pas toucher car tests de toxicité aigüe en cours a eu beaucoup d’effet auprès du public.

Au niveau documentation à disposition figuraient :

  • Plusieurs dossiers et enquêtes sur l’utilisation des animaux dans les laboratoires, dont les primates qui en raison de la future directive européenne susmentionnée vont continuer de souffrir et massivement dans les labos européens, contrairement à ce que laissant entrevoir – pour les personnes crédules cependant – le projet de cette directive
  • Le triptyque Antidote Europe (toujours à disposition des étudiants en médecine intéressés et des personnes hostiles à notre argumentation éthique) et de nombreux exemplaires de la Notice d’Antidote, journal de cette association dénonçant la vivisection pour des raisons scientifiques, remis aux personnes curieuses ou dubitatives afin de les inviter à approfondir le sujet et à contacter le cas échéant ces chercheurs. 
  • Des tracts sur les droits des animaux, dont le tract IC pour les droits des animaux et deux tracts sur pourquoi devenir vegan pour les animaux ainsi que la  Déclaration UDAR pour de véritables droits fondamentaux pour les animaux non humains, revendication qui n’est aucunement incompatible avec les droits de l’homme
  • Un
    pressbook de l’actualité de la vivisection avec des passages fluotés
    d’expériences sur les animaux et  une compilation de différents articles et enquêtes relatifs à l’industrie de la vivisection ainsi
    qu’aux pratiques et méthodes disponibles pour mettre la vivisection définitement au placard et passer à une science moderne et responsable.

Six
heures durant, de nombreux passants se sont donc vus remettre le tract SMAL
et invités, notamment par un militant déguisé toute l’après-midi en lapin et qui distribuait en parallèle des échantillons de produits cosmétiques à un maximum de personnes, à se rendre aux tables
d’informations pour en savoir plus et prendre des exemplaires d’une
documentation riche et variée sur les expériences sur les animaux. Ils furent ainsi informés tant au niveau de ces pratiques 
abominables  envers les animaux et dangereuses pour l’homme que des
méthodes de substitution disponibles, efficaces, mais cruellement sousdéveloppées car sous financées…

A plusieurs reprises, des personnes venues échanger avec nous sur le stand sont reparties avec plusieurs
exemplaires de certains documents, dont le tract SMAL, et pétitions afin de les remettre à
leur proches et contacts.

Les ouvrages suivants étaient également en consultation sur les tables :

En plus de cette documentation et littérature à
disposition, de très nombreux échantillons et
des testeurs (regroupés par catégorie et usage) de produits cosmétiques et d’entretien de produits aucunement testés sur les animaux notamment de Lush qui soutient la SMAL et d’Euronat avec ses marques Douce Nature pour les produits cosmétiques (shampooing crème, crème douche et aussi bain shampooing pour bébé) et Ecodoo pour les produits d’entretien ménager (nombreux échantillons de liquide vaisselle et de lessive liquide).

Tous
ces
échantillons en grand nombre étaient gratuitement à la disposition du public
tout l’après-midi pour inviter les consommateurs à continuer d’acheter
les produits de fabricants éthiques tant l’avenir de la Directive
Cosmétiques entrée dans une nouvelle phase progressiste le 11 mars 2009
en tolérant encore moins de tests sur les animaux reste incertain en
raison notamment de la menace que représente le programme REACH
concerne les tests sur des millions d’animaux pendant des années
d’ingrédients en tout genre dont cosmétiques qui ne l’étaient pas
jusqu’alors… Affaire à suivre, de très près donc !

En outre, de nombreuses signatures ont été récoltées, notamment pour les pétitions suivantes :

En outre, une lettre ouverte au format carte postale éditée par l’association DDA, projet auquel IC notamment s’est joint et destiné à interpeller le ministre de la recherche français pour savoir quel statut il accorde aux animaux dans les laboratoires, a été remise à de nombreux exemplaires aux passants.

Quelques anecdotes concernant
les
échanges avec le public :

  • Une étudiante ayant pratiqué la dissection au collège et au lycée (c’ur de boeuf, tête de poisson, souris…) et s’orientant en biologie industrielle, qui était consciente qu’elle va devoir faire de la vivisection, malgré le fait qu’elle dit aimer les animaux. Les militants ont tenté de la mettre face à ses contradictions en lui demandant de ne pas écouter aveuglement ses professeurs quant à cette science sans conscience.  Après une longue discussion, elle s’est malgré tout « engagée » à protester contre ces méthodes non éthiques, mais seulement une fois entrée dans la vie active. Ceci est un exemple typique du fait que les étudiants n’osent pas forcément exprimer leur objection de conscience en la matière, d’où la présence sur le stand d’une pétition dans ce sens.
  • Une dame, très choquée, qui a pleuré devant les vidéos et est repartie avec un badge SALE ! qu’elle portait fièrement.
  • Un jeune homme qui est resté longtemps à regarder les vidéos, se demandant pourquoi on faisait subir de telles souffrances aux animaux. Concernant les scènes en caméra cachée où l’on voit les sévices endurés par des primates chez Covance, il a tout simplement dit et répété : « C’est honteux de faire ça à des animaux. » Il est reparti avec différents documents notamment sur l’élevage des primates pour la vivisection et un dossier sur l’utilisation des primates en Europe.
  • Une femme a reconnu son bain douche parmi les échantillons exposés. Elle a ainsi été rassurée de savoir qu’elle utilise un produit sans cruauté envers les animaux. Il lui a ensuite été proposé d’essayer d’autres produits et elle a notamment fait la découverte des produits Lush et a souhaité obtenir leurs coordonnées afin d’y aller faire ses amplettes. Après quoi s’en est suivi une discussion sur la façon dont la société nous pousse à consommer des produits mauvais pour la santé et celle des animaux afin de mieux faire marcher ensuite le lobby pharmaceutique.
  • Un homme venu nous parler de son expérience traumatisante d’avoir travaillé dans un abattoir. Il nous a ensuite posé des questions sur le fonctionnement des laboratoires de vivisection. Il voulait notamment savoir pourquoi on fait subir de pareilles horreurs aux animaux.
  • Des personnes revenant régulièrement nous rendre visite sur nos stands (sur tous nos stands pour la plupart) pour signer les pétitions et s’informer.

En résumé peu d’hostilité, beaucoup d’intérêt, de questions, et de dégoût aussi, ainsi que quelques échanges longs dont celui avec la jeune femme mentionné plus
haut et aussi avec un jeune homme sympathisant, qui l’était notamment
parce qu’il avait déjà recueilli des chats de rue en sale état, donc
déjà sensible à la souffrance animale. Aussi, il y a toujours autant de personnes qui demandent la liste des produits cosmétiques et ménagers non testés sur animaux. 

A la fin de cette action, annoncée dans Charlie Hebdo du 15 avril 2009, c’est-à-dire vers 19h, le solde des 2500 tracts SMAL reproduits pour cette action, soit environ 500 exemplaires qui n’avaient pas été distribués a été répartis entre les militants présents à l’action et ceux venus nous rendre visite. Toutes ces personnes ont bien voulu jouer les prolongations pendant cette semaine mondiale, en plus, de la SMAL électronique à relayer toute la semaine, de la Minute de Silence à observer à 12h vendredi 24 avril, Journée Mondiale des animaux dans les laboratoires, pour se recueillir pour tous ces animaux suppliciés dans les labos jour après jour, année après année, et de la poursuite des affichages et collages SMAL, le tout en attendant de revenir dans la rue pour sensibiliser le public samedi 25 avril, ibidem, de 13 à 19h, avec le beau temps cette fois !  

Pour nous rejoindre sur Paris et l’Île de France pour sensibiliser les passants aux droits des animaux à ne pas servir
les intérêts des humains ni de matériel de laboratoire :
droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org et/ou 06 86 54 89 56

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