Saint Julien en Genevois – Vendredi 24 avril 2009
Oïkos Kaï Bios a organisé sur le marché de St Julien en Genevois une action SMAL vendredi 24 avril
Dans cette ville frontière de la Suisse, nous rencontrons, hormis les habituels indifférents à la cause animale, tantôt des ardents défenseurs des animaux, tantôt des gens qui travaillent dans les laboratoires voisins (Suisse ou France).
Pour ces derniers, deux rencontres marquantes :
- Une femme qui travaille dans une animalerie ’en Suisse ’ où l’on expérimente sur les animaux de façon « plus propre » qu’en France. Et puis, ça reste indispensable . Il est vrai que la législation y est sévère, les contrôles par les associations de défense des animaux autorisés, néanmoins, les animaux y sont aussi en cage .Cette femme a signé une pétition, émue par le sort des lémuriens nous n’avions pas caché qu’à Archamps, en plus des 200 microcèbes, il y avait 2 500 souris et 480 rats !
- Un jeune couple venu découvrir la région, en vacances chez l’habitant. Ils signent les trois pétitions, nous évoquons leurs vacances. Puis, la femme ajoute, vous m’avez « eue aux sentiments » car j’ai un petit animal de compagnie. Réaction curieuse, notre objectif est de sensibiliser mais pas d’ « avoir ». Nous ajoutons que ce n’est pas qu’une question de sensibilité, mais aussi d’éthique et de santé, les médicaments pourtant testés sur les animaux font mourir en France 20 000 personnes par an ! La femme accepte de la documentation, nous prenons congé. Petit tour sur le marché, quelques rangées plus loin, une femme promène un épagneul, nous lui présentons la « Journée Mondiale des Animaux de Laboratoire » (24 avril chaque année donc) et nos pétitions. Montrant son chien, elle ajoute qu’elle ne peut que signer .puis, voyant de plus près le sujet, elle se rétracte : « mon mari travaille dans un laboratoire et il expérimente sur les animaux ». Arrive alors le jeune couple qui sont en fait les hôtes de cette femme : ils lui disent avoir signé .
Nous espérons que ce séjour leur sera l’occasion d’une profonde réflexion, peut-être d’une discussion avant de repartir
.et qu’ils auront ainsi de ce voyage d’autres souvenirs que ceux de la montagne et du chocolat.
Plusieurs personnes ont signé les trois pétitions et ont pris de la documentation, dont une enseignante qui a demandé tout ce qui était à disposition pour une de ses élèves passionnée du sujet.
Nous avons eu aussi un bel échange avec une militante acquise à de nombreuses causes, heureuse de nous avoir croisés, a-t-elle ajouté.
Une marchande de légumes, proche d’un endroit où nous passions souvent a eu envie d’en savoir plus : c’était presque midi, nous lui avons laissé le document que nous avions imprimé à propos de la minute de silence, et d’autres informations, et elle a demandé à signer nos pétitions.
La matinée se termina sans doute par une dizaine de « minutes de silence » promises, et accueillies avec intérêt. La nôtre se passa sur le marché déjà un peu déserté.
Puis une dernière rencontre mena à une discussion autour des hommes sur qui on expérimente à leur insu. Hélas, on ne demande pas non plus l’avis aux animaux
.
Quant aux pétitions :
- 12 signatures pour la pétition IC
- 22 pour la pétition contre l’expérimentation animale au Biopark d’Archamps (téléchargeable ici )
- 9 signatures pour la pétition d’Antidote Europe demandant l’évaluation fiable de la toxicité des produits chimiques
- 4 exemplaires de notre lettre à envoyer aux élus ont été remis, dont une pour le Ministre de la Recherche par une parisienne qui habite rue Descartes, tout à côté du ministère
Et pour les documents remis :
- Quelques autocollants et badges,
- 14 fiches d’information sur la vivisection
- 8 tracts SMAL imprimés au verso de la lettre de Claude REISS à Valérie Pécresse à propos du modèle microcèbe et
- 5 sur les primates
Matinée fructueuse pour notre premier marché à St Julien en Genevois.
Contact pour nous rejoindre : oikos.kai.bios[at]orange.fr