Annemasse – 26 février 2011
Une action contre l’expérimentation animale accompagnée d’une action contre la fourrure a été organisée par Oïkos Kaï Bios.
Ce premier type d’action plus spécifique contre l’utilisation des animaux pour se vêtir a été annoncé largement dans le Dauphiné Libéré, sur les panneaux lumineux de la ville ainsi que dans Le Faucigny. Nous avons eu la visite de deux journalistes pour ce premier stand de l’année. Voir l’album-photos.
Si ce samedi de vacances a amené peu de gens en ville, certains étaient venus volontiers nous rencontrer : une vétérinaire avait spécialement parcouru plus de 20 km, elle a promis d’afficher l’appel à manifester le 23 avril contre l’expérimentation animale dans l’un des cabinets où elle travaille (le programme était imprimé au verso de nos prospectus).
- Trois lycéennes dont l’une portait une veste de fourrure ont accepté la discussion : c’était de la fausse fourrure. Puis nous avons évoqué l’expérimentation animale, elles ont annoncé la pratiquer au lycée Vendôme (lycée agricole avec une animalerie de 1000 m2 .).
- Une femme habitant le quartier et habituellement vêtue de fourrure mais pas ce jour là, s’est approchée du stand : nous n’avons pas manqué de lui montrer les pétitions contre la fourrure. Deux personnes étaient en train de les signer, elle est partie discrètement tout en semblant approuver notre démarche.
- Un couple : lui a signé contre la fourrure. Nous avons tenté d’aborder le thème de l’expérimentation animale, les méthodes alternatives ne l’ont hélas pas convaincu. Pas sur le moment, en tous cas, mais il est reparti quand même avec le document « un vrai fléau » .
- Un autre s’est déclaré contre toute forme de protection des animaux,
- Une fillette, seule, s’est approchée du stand avec intérêt, elle est repartie avec un document à destination des enfants.
- Enfin, plusieurs voisins se sont arrêtés pour signer les pétitions. Nous sommes touchés de leur soutien.
Une vingtaine de signatures ont été recueillies contre la fourrure, et une soixantaine au total.
Nous avons distribué la liste des enseignes nationales ayant fait le choix de supprimer la fourrure véritable de leurs collections, ainsi que quelques lettres à envoyer au Ministre de la Santé, disponible ici.
Cette première expérience d’un stand contre la fourrure s’est montrée très positive. A renouveler, donc.
Prochaine action : Journée Sans Viande vendredi 18 mars, le matin au moment du marché. L’action est d’ores et déjà annoncée dans le Messager du 3 mars.
Contact : oikos.kai.bios[at] orange.fr