Grenoble – Mardi 27 avril 2004

Veg'anim, en présence de certains membres du groupe Pro-Anima de Chambéry et de l'association grenobloise de protection animale Cosa Animalia et de l'association French Vegan Food, a organisé une action de sensibilisation du public à l’expérimentation animale en centre ville de Grenoble, devant la FNAC, le mardi 27 avril 2004, entre 18h30 et 20h30.

Nous étions une dizaine de militants à distribuer et la plupart d’entre nous étaient habillés de blouses blanches avec des tâches rouges pour symboliser le sang des animaux et de casquettes où étaient imprimés en rouge «Vivisection Non».

Dans la première heure et demie, beaucoup de gens se sont arrêtés et nous avons eu pas mal d'échanges. Les gens avaient l'air de soutenir l'action. Deux personnes ont fait des dons à Pro Anima, 6 autres personnes ont laissé leur contact.

Les jeunes ont constitué le public le plus intéressé car ils ont moins d'a priori sur les méthodes de substitution, que nous avons largement mises en avant. Nous leur avons notamment expliqué qu'il y aurait du travail pour leur génération dans le domaine scientifique, en laissant les animaux tranquilles, en s’écartant des méthodes archaïques et en réclamant une liberté d'apprentissage plus en adéquation avec les nouveaux modes de pensée (modélisation par ordinateur, travail du chirurgien de plus en plus robotisé, apprentissage virtuel…), ce qui ne pourra que leur redonner confiance en l'avenir.

Sinon, nous avons échangé avec une personne belge qui travaillait dans un laboratoire au CEA de Grenoble et qui n'utilisait pas d'animaux en travaillant sur des procédés de diffraction de rayons X sur des cristaux de protéines en nanotechnologie.

En outre, deux personnes qui semblaient travailler dans le secteur scientifique se sont interrogées sur la non possibilité de travailler sur un organisme dans son entier avec les moyens de substitution. On leur a répondu que si l'organisme était celui d’un animal et non pas celui d’un humain, les expériences étaient vouées à l'échec et que par ailleurs certains hommes étaient volontaires aussi pour compléter des expériences de substitution et permettre ainsi de travailler sur un organisme entier.

Une journaliste du Dauphiné Libéré a fait une photo accompagnée d'une légende dans le journal de jeudi. On avait également loué un haut-parleur et on a lu un petit discours pour faire réfléchir les passants.

Pour contacter les organisateurs de la SMAL sur Grenoble, écrire à veganim[at]free.fr

 

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