Montpellier – Vendredi 22 juillet 2005
[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com/photos/internationalcampaigns/sets/72157629051704701/[/tylr-slidr]C’est avec beaucoup de conviction que nous nous sommes installées, vendredi 22 juillet, place de la Comédie, à Montpellier, pour faire connaître la réalité de la vivisection dans les laboratoires dans le cadre de la campagne Bronzez Sans Cruauté.
Nous avons reçu un très bon accueil de la part d’un public vivement intéressé par ce sujet et réellement choqué par les photos que nous présentions. La plupart des gens n’ont donc pas hésité à signer les pétitions, à prendre la documentation en libre-service et surtout à nous poser beaucoup de questions.
Par ailleurs, nous avons distribué des tracts dans la rue afin d’inciter les gens à se rendre sur notre stand et signer les pétitions en cours.
Beaucoup de jeunes d’une moyenne d’âge de 14 à 20 ans voulaient tout savoir sur le sujet et sont restés très longtemps près de nous. Ils n’ont pas hésité à lire les rapports anti-vivisection disponibles sur notre stand :
« Un regard critique sur l’expérimentation animale », « Expérimentation sur les animaux – Questions et réponses », « Les alternatives à la vivisection » et un extrait du livre de Isabelle Jarry « Dialogue avec Théodore Monod ».
Ils sont repartis avec des tracts BSC, une liste de produits non testés sur les animaux ainsi qu’une liste de sites Internet développant le sujet, désormais convaincu de la justesse de notre combat. Certains ont même proposé leur aide pour un prochain stand.
Nous avons également eu la visite de deux étudiants en biologie, originaires du Chili, qui refusent la vivisection mais qui sont contraints de la pratiquer afin de ne pas perdre leurs droits aux bourses d’études. Position très délicate pour eux qui s’aperçoivent que dans leur pays d’origine ils n’auraient pas été obligés de la pratiquer !
Mais en France et notamment à Montpellier, ils se heurtent à l’étroitesse d’esprit de leurs professeurs et de l’Education Nationale pour qui tout refus mérite un zéro. Il faut savoir que lors de certains examens, les étudiants sont contraints de garder la « souris cobaye » en vie jusqu’à la fin de l’opération sous peine de perdre deux points et malgré la souffrance de l’animale. Sic.
Ces deux personnes nous ont appris qu’à la faculté, le prix des animaux est affiché un peu partout et qu’une souris ne coûte que 3 euros. Sur notre prochain stand nous aurons une pétition sur ce sujet car apparemment ils sont nombreux à refuser la vivisection et à désirer des méthodes alternatives. Mais évidemment à 3 euros la souris, l’administration ne songe guère à remettre ces méthodes en question.
La plupart des gens rencontrés ont été contents de savoir que nous serions régulièrement présents à Montpellier et nous ont exprimé leur désir d’être tenu au courant de l’évolution de ce combat.
Avec l’aide d’International Campaigns et des ressources militantes disponibles sur cette plate-forme, notre manque de moyens n’a toutefois pas été un obstacle à la réussite de cette journée. Et les nombreuses réactions des gens en faveur de notre combat nous incitent à recommencer.
Rendez vous à donc été pris pour vendredi 29 juillet, devant la gare de Montpellier et vendredi 5 août, à Antigone.
Contact : idrakis[at]wanadoo.fr