Annecy – 15 novembre 2011
Action contre l’expérimentation animale organisée par Oïkos Kaï Bios dans l’après midi et annoncée dans le Faucigny (voir album).
Notre action a débuté au Puits St Jean (voir album), lieu souvent choisi par les militants pour la défense de la nature et/ou des animaux. Nous y étions en avril 2007, nous y sommes revenus en mai 2010 pour honorer le cap des 5000 signatures de notre pétition papier contre l’expérimentation animale au Biopark d’Archamps.
Aujourd’hui, nous avons recueilli 50 signatures, nous en totalisons plus de 7000…et nous continuons le combat. Pour exemple, pas loin du puits, cet échange avec un couple : l’homme ne disait rien, il écoutait avec attention.
La femme (A) m’a (B) dit à plusieurs reprises « vous êtes bien sûre de vous », elle a réagi à l’évocation du scandale du Médiator et aux 2000 morts dus au médicament :
- A : « Vous ne pouvez pas généraliser à partir d’un exemple »
- B : « Une enquête ordonnée par le Ministre Kouchner en 1997 a déclaré 18 000 morts en un an à cause des médicaments pourtant tous testés sur les animaux »
- A: « Pourquoi personne n’en a parlé ? »
- B : « Ça a été publié dans le journal Le Monde »
- A « Pourquoi Mr Kouchner n’en a–t–il pas parlé à la télévision ? »
- B : « Parce que la télévision a toujours empêché de dire la vérité à propos de la vivisection.
A titre d’exemple, une émission a eu lieu sur France 2 en 1981. Hans Ruesch qui a bousculé sa carrière d’écrivain pour dénoncer la vivisection a été boycotté alors que les défenseurs des animaux souhaitaient sa présence (source »Les faussaires de la science » pages 37 et 38). » Nous en sommes restés là. Espérons qu’une réflexion s’en suivra.
Autre rencontre de ce jour : un homme refuse de signer, nous proposons le document «la vivisection un vrai fléau » ; la réponse est sans appel : « je suis médecin, je suis au courant ». Aucun dialogue n’était possible.
Plusieurs jeunes ont manifesté de l’intérêt pour les méthodes substitutives, avec force questions dont « si on ne teste plus sur les animaux, on ne va pas expérimenter sur les humains…» . C’est vers eux qu’il importe aussi de passer le message : aujourd’hui, en plus des animaux, on teste aussi sur les humains.
La lettre à envoyer au Ministre de la santé disponible à cette adresse a eu du succès, une dizaine seront envoyées. En particulier, une femme souffre encore des effets de l’Isoméride qu’elle a absorbé plusieurs années, elle en a perdu de la facilité à vivre et de l’espérance de longévité : elle ajoutera sa triste expérience au bas de la lettre.
Si vous copiez la lettre-type sur Internet, vous pouvez modifier le nombre total de signatures recueillies pour nos actions contre la vivisection : plus de 22 500 ! Et nous ne comptons pas les nombreux courriers envoyés directement aux ministres et aux autorités diverses (7 modèles avec des destinations différentes depuis 2007).
Si, pour éviter de s’impliquer, « je suis pressé(e) » a été décliné en « je n’ai pas le temps », en « je suis très pressé(e) », que l’on ait l’air pressé ou que l’on flâne, nous les oublions volontiers en regard de plusieurs « merci pour ces informations » ou « bon courage », et un plus inhabituel «poursuivez ce que vous faites et surtout ne changez rien ! » qui ont jalonné ce passage à Annecy.
Prochains rendez-vous pour la Journée Internationale pour les Droits des Animaux : le 3 décembre à Annemasse, le 4 à Collonges Sous salève…etc.
Contact : oikos.kai.bios[at] orange.fr