Annemasse – Vendredi 06 juillet 2012

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Première action BSC 2012 de l’été à Annemasse, relayée par les médias et organisée par l’association Oïkos Kaï Bios.

L’action a été annoncée dans le Dauphiné Libéré et sur les panneaux lumineux de la ville.

Le temps s’est éclairci après l’orage de la veille. Le marché a ainsi connu sa fréquentation habituelle.

S’ils sont nombreux à passer devant le stand, peu acceptent de s’arrêter : la cause des animaux est le dernier de leurs soucis.

Puis quelques sympathisants de l’association viennent signer les nouvelles pétitions dont la pétition italienne contre la vivisection en Europe accessible ici.

L’un interpelle même un de ses amis sur la terrasse voisine.

Puis un couple passe à quelques pas, la conversation s’engage :

« On s’intéresse d’abord aux humains » dit la femme

Je réponds :

« Si quelqu’un exerce de la cruauté sur les animaux, un jour ou l’autre, il l’exercera sur les hommes, en témoigne l’acteur porno Luka Magnotta, qui, avant de se filmer en train de tuer une personne s’était filmé en train de tuer des chats. »

L’argument convainc, l’homme accepte d’aller voir les pétitions proposées.  Son intérêt ira plutôt vers les pétitions de défense de la nature toujours à disposition : « préserver les semences paysannes »…etc. L’échange se poursuit autour du peu de respect des hommes pour la planète. C’est à ce moment de la discussion qu’arrive la rédactrice en chef du Dauphiné  Libéré, elle immortalisera l’instant et ira jusqu’à qualifier notre table d’information de « lieu de discussion au Passage Bleu » (article du 7 juillet, nous remercions cette journaliste).

Ce sera le début d’une fréquentation assidue du stand, parfois par des habitués.

• Un homme est convaincu de la nécessité d’expérimenter sur les animaux. Que Claude Bernard ait été un tortionnaire l’a surpris, ainsi que l’engagement de Victor Hugo contre la vivisection. Nous espérons qu’une réflexion s’en suivra.

• Plusieurs ont été outrés par la cruauté des expériences sur les animaux ou encore des « Chasseurs à l’école », notamment toute une famille. L’un des garçons avait eu dans sa classe une fillette dont les deux parents chassaient, elle-même possédait un fusil et s’entraînait malgré son jeune âge. La mère tuait des chevreuils sans trop d ‘états d’âmes.

Nous avons appris qu’une pétition aurait circulé sur Internet  lors du départ des lémuriens du Biopark d’Archamps. Il n’y avait en effet, aucune raison d’être rassurés que les animaux soient peut-être repartis vers un autre laboratoire. Le départ des microcèbes aurait été du à l’opposition des militants anti vivisection…

Badges et autocollants ont eu un franc succès. 88 signatures ont été recueillies pour l’ensemble des pétitions.

La campagne BSC se poursuit sur les bords du Léman en juillet et en août.

Contact : oikos.kai.bios[at]orange.fr