Besançon – Samedi 20 mars 2010
[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com/photos/internationalcampaigns/sets/72157628536771521/[/tylr-slidr]Ce samedi 20 mars, l’équipe de LEST a tenu un stand Place du 8 Septembre à l’occasion de la Journée Sans Viande.
L’action s’est bien déroulée malgré le temps qui s’est gâté en milieu d’après-midi et qui nous a contraint à installer la tente sous la pluie.
La dégustation de gâteaux végans (gâteau copa-cabana, cookies et brownies) ainsi que de pâté végétal a beaucoup plu aux passants.
Sur notre stand, de nombreux tracts, livres, brochures proposaient des informations sur le véganisme, les droits des animaux et la cuisine végane.
Cependant, les réactions du public n’ont pas été aussi positives que lors des actions précédentes. En effet, certaines personnes nous ont littéralement insultés d' »extrémistes » et de « radicaux » à la simple énonciation du mot viande ou lorsqu’ils nous demandaient si nous étions végétariens. Les dernières actions sur le véganisme (éthique et philosophie de vie) et donc sur l’alimentation 100% végétale ont été bien mieux perçues par le public : aucune prise de tête et beaucoup d’échanges très positifs.
D’autres réactions étaient surprenantes : certaines personnes ont entendu parlé de la Journée Sans Viande dans les médias, mais elles ont compris que le but était de diminuer la quantité de viande consommée (un jour par semaine végétarien ou réduire à une fois par semaine) exclusivement pour l’écologie.
Apparemment, nous assistons à une récupération de cette journée d’action par certaines associations écologistes ou personnalités politiques qui ont détourné les motifs et les objectifs de la JSV. Le premier résultat est la disparition de la prise en compte de l’animal dans leurs discours. On occulte la raison d’être de cette action, car l’exploitation et la souffrance animale est l’essentielle et la première revendication de la JSV !
Par ailleurs, nous avons pu remarquer que la présence du mot « viande » sur les tracts ou les affiches avait plutôt un impact négatif. Pourtant, comme d’habitude, les documents visuels mis sur le stand ne représentaient pas des animaux écorchés ou torturés. Au contraire, les affiches étaient des photographies d’animaux vivants et heureux, auxquelles nous avons rajoutées
des messages pour appeler les gens à développer leur compassion. Nous pensons que la cause des réactions d’incompréhension et d’agressivité provenait du mot « viande ». Cela est peut-être dû au rapport affectif à la viande, ce mot est trop chargé émotionnellement et culturellement. Les réactions spontanées, instinctives et inconscientes que nous avons
constatées se résument à : la privation de viande paraît insoutenable.
C’est pourquoi nous préférons davantage axer notre discours sur la découverte d’un nouveau mode de vie : le véganisme. Le public comprend le cheminement, du début jusqu’à la fin, dans sa logique et sa globalité.
Contact : lest.asso[at]neuf.fr