Concert de soutien à Antidote Europe
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IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
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Cet article a deux objectifs : il s’agit d’un compte-rendu de la conférence d’Antidote Europe à Vannes le 21 juin 2008 et c’est aussi un appel à tous les responsables scientifiques, autorités de réglementation et à tout un chacun, pour aider à éviter une catastrophe.
Par André Ménache
(Dessin : Copyright Antidote Europe)
REACH est la réglementation de la Communauté européenne sur les substances chimiques. Elle concerne l’enRegistrement, l’Evaluation, l’Autorisation et la Restriction des substances CHimiques. Elle est entrée en vigueur le 1er juin 2007. La gestion de cet immense programme a été confiée à la nouvelle Agence européenne des substances chimiques (ECHA), située à Helsinki, en Finlande. L’objectif affiché de REACH est d' »améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement grâce à une meilleure et plus précoce identification des propriétés intrinsèques des substances chimiques ».
Nous pensons que le programme REACH représente une demande de pardon et un aveu de culpabilité à la société pour les milliers de substances chimiques industrielles insuffisamment testées qui pénètrent à présent dans nos organismes et dans l’environnement. Inutile d’ouvrir un débat philosophique pour déterminer s’il faut blâmer l’industrie plus que la société, ou le contraire, pour la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons, cernés par des milliers de substances chimiques, certaines bonnes, d’autres mauvaises, d’autres très mauvaises. Tenter de répondre à la question : »qui a créé les besoins d’avoir autant de substances chimiques en premier lieu : la société ou l’industrie ? » serait comme tenter de déterminer qui de l’oeuf ou de la poule est apparu en premier.
Rats et souris alimentent encore le dinosaure
Le concept et la structure de REACH sont un fait accompli. Nous avons à présent la tâche onéreuse de tenter d’apprivoiser un dinosaure chimique, c’est-à-dire d’organiser l’évaluation fiable de la toxicité de 30 000 substances. Bien que le règlement REACH laisse de la place à l’innovation (par exemple via l’Annexe XI*), les tests proposés et acceptés jusqu’ici sans aucune objection sont toujours les mêmes : sur des animaux, donc sans valeur pour l’homme. Pour pouvoir introduire de nouveaux tests (« éléments de preuve »), il faudra fournir non seulement les résultats de ces tests pour une substance donnée mais, en plus, « une description suffisante et fiable » de ces « éléments de preuve ». Double travail, donc, de nature à décourager les industriels à se lancer dans ces nouveaux tests…
Tenter d’attaquer une directive de la Commission européenne (CE) pour montrer que les tests qu’elle exige sont obsolètes et/ou que les tests fiables ne sont pas suffisamment encouragés n’est pas un exploit à la portée de n’importe qui. En fait, la CE est essentiellement immunisée contre les attaques juridiques, sauf dans de rares instances, par exemple, le cas de la Suède contre la Commission des Communautés européennes (1). Toutefois, dans le cadre du règlement REACH, il y a plusieurs voies possibles pour promouvoir la bonne science et éliminer la « mauvaise science » (tests sur des animaux, comme l’indiquait le précédent directeur du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives -CEVMA-). La position d’Antidote Europe est que l’utilisation d’animaux pour établir des « limites de sécurité » pour l’exposition humaine aux substances chimiques n’a pas de fondement scientifique et que ces tests sur animaux sont donc inutiles pour notre santé. En choisissant de tester parmi plus de 250 lignées de rats et 330 lignées de souris, il est possible de démontrer qu’à peu près n’importe quelle substance chimique est « sûre » ou le contraire. Quand on parle de sécurité, la question pertinente est : « sûr pour qui (pour quelle espèce animale) ? »
Les scientifiques et législateurs européens qui sont familiers des tests sur animaux se disent désireux d’envisager l’utilisation de méthodes sans animaux, mais à la condition que ces dernières subissent d’abord une « validation ». Valider une méthode implique qu’elle ait été scientifiquement évaluée pour un but particulier (pertinence) et qu’elle soit fiable et reproductible. Bien que le concept de validation soit sensé, il soulève deux questions cruciales :
(i) dans quelle mesure les tests sur des animaux ont-ils été validés ? En posant cette question, on a déjà accepté que la validation ne peut se faire que par rapport aux tests sur animaux. Il faut sortir de ce piège. Il vaudrait mieux poser une question (o) : comment valider des tests pour l’homme ? Réponse : en testant sur ses cellules, ses tissus, et, pour les produits largement utilisés, en pratiquant des tests non invasifs sur des volontaires et sous surveillance clinique. Il n’y a pas moyen de faire autrement, aucune espèce n’étant le modèle biologique de l’homme.
(ii) Pourquoi la validation et l’acceptation réglementaire sont-elles si lentes ?
Une réglementation qui ignore des faits scientifiques
Ces deux aspects de la validation demandent à être examinés de plus près. Pour aussi incroyable que cela paraisse, les tests sur des animaux n’ont jamais fait l’objet d’une validation formelle (2), ce qui a amené un ancien directeur du CEVMA à avancer le concept d' »invalidation », en disant qu’il était clair que plusieurs tests sur des animaux couramment acceptés ne remplissaient pas, et ne pourraient jamais remplir, les critères de validation (3). Sans surprise, cette initiative semble avoir été largement ignorée à la fois par les industriels et par les responsables de la réglementation. Car les autorités seraient tout simplement trop embarrassées si elles devaient admettre publiquement que les tests sur des animaux ne fonctionnent pas pour prédire les effets toxiques d’une substance pour l’homme.
Le second aspect problématique de la validation est le délai nécessaire pour développer et valider une méthode sans animaux et l’attente, ensuite, de son acceptation réglementaire. Un exemple classique pour illustrer ce point est le remplacement du test de pyrogénicité (fièvre) chez le lapin, par une méthode sans animaux. Une telle méthode a été développée en 1988 par des scientifiques britanniques, mais n’a été validée qu’en 2006 (4). Des sources bien informées prévoient que cette méthode obtiendra son acceptation réglementaire en 2010 en tant que méthode officielle de remplacement du test sur les lapins. Soit un total de 22 années pour obtenir le remplacement d’un seul test sur des animaux !
Beaucoup se posent la question brûlante : « Pourquoi ce processus est-il si long ? » La réponse est plutôt triste. Cela est dû en partie à l’incompétence du gouvernement et de l’industrie et aussi au fait que les tests sur des animaux ont été utilisés pendant des années et que législateurs et industriels savent interpréter les données obtenues sur les animaux, même si ces données ne sont pas pertinentes pour la santé humaine. L’industrie sait que pour développer et introduire une nouvelle méthode sans animaux, elle devra dépenser un peu d’argent, mais ce n’est pas là le principal obstacle. Ce qui la préoccupe bien plus, c’est le risque que cette méthode ne soit pas acceptée par les autorités de réglementation. Ce risque est particulièrement élevé lorsqu’une méthode de test développée à l’aide de cellules et de tissus humains est comparée à des données historiquement obtenues sur des animaux.
Un cas d’école : la toxicité aiguë
L’un des objectifs premiers de tout programme de tests de substances chimiques est de déterminer quelle dose de substance, administrée en une seule fois, peut tuer un individu (toxicité aiguë). REACH ne fait pas exception mais ces tests effectués sur des animaux ne seraient-ils pas plutôt un simple exercice de collecte de données à l’aveugle, le vestige de cette « mauvaise science » ignorante encore du fait qu’aucune espèce animale n’est un modèle biologique pour l’homme ?
Initialement, REACH devait requérir des données de toxicité aiguë systémique (pour l’organisme entier) via une unique voie d’administration de la substance et uniquement pour des substances commercialisées en volumes supérieurs à dix tonnes par an (5). Toutefois, des amendements déposés par plusieurs Etats membres ont conduit à requérir des données de létalité aiguë pour toutes les substances concernées par REACH (c’est-à-dire 30.000 substances commercialisées en volumes supérieurs à une tonne par an), ainsi que des données de létalité via une seconde voie d’exposition pour approximativement 10.000 substances commercialisées annuellement en volumes supérieurs à dix tonnes (6).
Comme toute substance dans le commerce a probablement été testée par voie orale à la dose qui tue 50% des animaux d’un lot (test appelé « DL50 ») ou par l’une des variantes de « réduction » ou « (r)affinement » de ce test, la seconde voie d’exposition sera l’inhalation ou l’application sur la peau, un test qui consomme 30 à 40 animaux par substance, selon les Lignes directrices de l’OCDE 402/403 (7). Les « tests alternatifs » sans animaux sont encore à approuver. Beaucoup sont même encore à inventer puisque la lourde machinerie réglementaire part toujours des tests sur animaux comme référence et, lorsqu’on lui propose un test directement développé sur du matériel humain comme nous l’avons fait en 2005, on nous objecte qu’il faudrait le valider… mais que c’est impossible car le CEVMA -dont ce serait la mission- ne possède pas les données sur animaux auxquelles comparer les résultats de nos tests sur cellules humaines ! Donc, pour des raisons pratiques, il est envisagé de re-tester 10.000 substances, toujours sur des animaux, c’est-à-dire par des méthodes toujours aussi défectueuses et susceptibles, plutôt que de protéger notre santé et notre environnement, de générer des données contradictoires… un doute bien susceptible de bénéficier au fabricant de la substance plutôt qu’au consommateur !
La pharmacie se rend à l’évidence
Cette situation ressemble à une catastrophe en gestation. Toutefois, une publication scientifique du début de l’année pourrait offrir une voie intéressante pour remettre en cause les tests sur animaux dans le cadre de REACH. En effet, un consortium de 18 firmes pharmaceutiques a annoncé qu’elles tentaient de parvenir à un accord avec les autorités de réglementation pour éviter les tests de toxicité aiguë car cette catégorie de tests est considérée comme redondante. Cette initiative a ouvert une boîte de Pandore de nouvelles troublantes : l’aveu par l’industrie que ces « traditionnels » tests de toxicité n’avaient, en fait, aucune utilité. Pour l’instant, l’aveu concerne uniquement les tests de toxicité aiguë mais il pourrait s’agir de la première pièce d’un domino qui amènerait ensuite à remettre en cause tous les autres tests faits sur des animaux. Il serait essentiel d’obtenir que des tests fiables soient mis en place pour les toxicités qui se manifestent longtemps après l’exposition à la substance (cancer, maladies neurologiques, stérilité, malformations des foetus…) car, actuellement, les tests sur des animaux ne sont pas fiables pour l’homme et ces effets sont difficiles à mettre en évidence chez l’homme par les méthodes classiques (épidémiologie, études d’exposition) justement en raison du temps que mettent les premiers symptômes à apparaître.
Mais revenons à cet « aveu », qui amène la question : depuis combien de temps l’industrie et les autorités de régulation sont-elles conscientes de cette situation et ne disent-elles rien? La réponse est : à peu près 30 ans ! (8)
Aucun doute que la pression publique et celle du lobby de la défense animale ont contribué de façon significative à cet aveu par lequel les industriels reconnaissent qu’ils ont pratiqué des tests considérés à présent comme inutiles. Or, tous les tests de toxicité sur des animaux sont inutiles puisque non pertinents pour l’homme. Une opportunité se présente donc pour attaquer le volet « évaluation » du programme REACH à la lumière des révélations de l’industrie pharmaceutique.
Antidote Europe tient à informer ses lecteurs et adhérents qu’elle poursuivra sans faiblir sa ligne d’action engagée depuis sa création, afin que REACH mette en oeuvre des méthodes d’évaluation de la toxicité fiables pour l’homme. Nous avons développé la toxicogénomique à cette fin et nous entendons agir par toutes actions légales pour la faire appliquer.
* Une écaille de modernité sur le dinosaure
Si les allusions aux méthodes « substitutives » ne sont pas toujours très concrètes dans le texte de REACH, l’article 1.2 de l’annexe XI nous ouvre réellement une porte :
« Le recours à des méthodes d’essai nouvellement mises au point, mais ne figurant pas encore parmi les méthodes visées à l’article 13, paragraphe 3, ou à une méthode d’essai internationale reconnue comme équivalente par la Commission ou par l’Agence, peut fournir des éléments de preuve suffisants pour permettre de conclure qu’une substance possède ou non une propriété dangereuse particulière.
Quand des éléments de preuve suffisants sont disponibles pour confirmer l’existence ou l’absence d’une propriété dangereuse particulière:
– il y a lieu de renoncer à des essais supplémentaires sur des animaux vertébrés en ce qui concerne la propriété en cause, »
En clair, cela signifie que les industriels pourront utiliser un test ne faisant pas appel à des animaux, même s’il n’est pas officiellement validé, à condition « de fournir une description suffisante et fiable ». La toxicogénomique sur cellules humaines pourrait tout-à-fait entrer dans cette catégorie.
(1) En 2004, le gouvernement suédois saisit la Cour de première instance suite à la décision de la CE de permettre l’utilisation du paraquat, un pesticide dangereux, dans l’Union européenne. La Cour de première instance interdit l’utilisation du paraquat en juillet 2007.
(2) « La plupart des tests sur des animaux que nous acceptons n’ont jamais été validés. Ils ont évolué au cours des 20 dernières années et la FDA est satisfaite de ces tests. » – Anita O’Connor, Bureau scientifique, Food and Drug Administration (USA) ; communication écrite à André Ménache en 1998.
(3) Balls M, Combes R, Altern Lab Anim, juin 2005, pages 299-308.
(4) Poole S, et al, Dev Biol Stand, 1988, volume 69, pages 121-3. « Assay of pyrogenic contamination in pharmaceuticals by cytokine release from monocytes ».
(5) Source Internet
(6) Source Internet
(7) Source Internet
(8) Robinson S et al, Regulatory Toxicology and Pharmacology, 2008, volume 50, pages 345-352. « A European pharmaceutical company initiative challenging the regulatory requirement for acute toxicity studies in pharmaceutical drug development ».
Lien de référence Antidote Europe ici.
IC ⋅ Infos ⋅ Journée Sans Viande ⋅
Du 1er au 07 octobre 2008. Site international ici. En France, il s’agit des Journées Mondiales Végétariennes.
Actions prévues en France : ici.
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
Jérusalem – Jeudi 07 août 2008, des militants pour les droits des animaux ont dénoncé avec colère ce qu’ils qualifient de manque de contrôle d’Israël sur les tests sur les animaux que les chiffres officiels indiquent en augmentation de 11% en 2007.
« Le principal problème est qu’Israël ne respecte pas les normes internationales, » déclare Anat Refoua du groupe Let the Animals Live. « Il n’y a pas de contrôles efficaces pour déterminer si ces tests sont justifiés et s’ils sont source de souffrances pour les animaux. »
340 637 expériences au total ont été réalisées sur des animaux en Israël en 2007, soit une hausse de 11% par rapport à 2006, d’après les chiffres d’un rapport du ministère de la santé publié jeudi 07 août.
D’après le ministère, 40% des expériences ont provoqué de la souffrance chez les animaux, 41% ont été faites pour la recherche médicale, 40% pour d’autres travaux de recherche scientifique, 15% pour tester des produits et le reste à d’autres fins.
Texte original : ici.
Commentaires International Campaigns : pour des chiffres récents sur la boucherie dans les labos français, on repassera, comme d’hab. C’est que ça doit regrésser à vitesse grand V, pardi !. En effet, Sarkozy a déclaré :
« Il faut appliquer à la lettre la Directive Européenne. Elle implique à mon sens la nécessité de pratiquer une politique de recherche systématique de toutes les méthodes permettant de développer des techniques alternatives aux expérimentations animales. C’est je crois le moyen le plus efficace pour faire reculer l’expérimentation animale. Je propose que les entreprises dont les recherches permettent de développer ces techniques alternatives, bénéficient d’un crédit d’impôt.»
Alors, puisque c’est la fin politiquement programmée du calvaire pour les animaux dans les labos, plus la peine de militer et prenons du bon temps… ! Tout va bien en France pour les animaux non humains, surtout, n’est-ce pas ?
Rappel : International Campaigns milite pour l’abolition totale, immédiate et inconditionnelle de toutes les expériences et de tous les tests sur tous les animaux (vivisection), quelles que soient les conditions dans lesquelles sont pratiquées ces actes qui violent systématiquement les droits fondamentaux des animaux à ne pas servir les intérêts des humains.
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Traduction International Campaigns d’un entretien avec André Ménache
réalisé par Robert Cogswell de SPEAK en 2005 et publié dans le magazine
SPEAK en 2006.
Un état des lieux et un point de vue sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire reculer et abolir la vivisection. C’est ici.
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Appel de fonds d'Antidote Europe à faire passer à tous vos contacts pour contribuer à se débarasser de la vivisection (expérimentation animale). Merci.
—– Original Message —–
From: "Antidote Europe" <info@antidote-europe.org>
To: <info@antidote-europe.org>
Sent: Tuesday, July 08, 2008 11:38 AM
Subject: Projet Test Cancer
Bonjour,
L'industrie chimique va vraisemblablement AUGMENTER son utilisation d'animaux pour se conformer aux exigences du règlement européen REACH mais elle n'est pas la seule responsable puisque des méthodes sans animaux existent mais ne sont pas reconnues. Ces dernières attendent leur "validation", puis leur "acceptation réglementaire", deux processus différents et consécutifs, chacun pouvant s'étaler sur plus de cinq ans.
Pourtant, REACH prévoit qu'une méthode n'ayant encore reçu ni sa validation ni son acceptation réglementaire peut être utilisée en lieu et place des tests "classiques" sur animaux SI il existe suffisamment de preuves de sa validité scientifique.
Forte de son expérience en toxicogénomique, Antidote Europe veut saisir cette chance pour proposer une méthode visant à remplacer les tests de cancérogénicité faits actuellement sur des animaux. Nous avons donc pris contact avec un prestigieux institut de recherche en toxicologie allemand et sommes très heureux d'avoir fait la connaissance d'une équipe de chercheurs qui possède l'expérience nécessaire pour réaliser l'étude que nous proposons. De nombreux détails techniques ont été discutés et un protocole précis, permettant d'évaluer le potentiel cancérigène d'une substance chimique, adapté aux exigences de sécurité et de compétitivité de REACH, a été mis au point. L'équipe de chercheurs n'attend plus que notre feu vert pour lancer une étude de quelques substances chimiques pertinentes, étude qui pourrait apporter les preuves de la validité scientifique de cette méthode. Les résultats peuvent être disponibles en seulement quelques mois. Nous soumettrons ensuite ces preuves à la Commission européenne et à l'OCDE.
Antidote Europe est convaincue que, par cette action, elle contribuera à des progrès scientifiques décisifs en matière de toxicologie, ainsi qu'à une meilleure protection de la santé humaine tout en épargnant la vie de milliers d'animaux.
Or, pour que nous puissions donner ce feu vert, il nous est nécessaire de disposer de la somme correspondante au coût de cette étude qui est de 120 000 euros. Nous avons sollicité des associations de consommateurs en uisse, Italie, France, Allemagne, Hollande et Belgique. Une importante association de défense animale britannique a également été contactée. Nous sommes dans l'attente des réponses.
L'objet de ce message est donc de vous proposer de participer au financement de l'étude. Toute aide, même modeste, sera appréciée et ne sera utilisée que si la somme totale est collectée avant le 30 octobre 2008. Elle sera enregistrée pour vous être rendue si le total n'était pas atteint. Précisez bien "projet test cancer" au dos du chèque !
Cette étude sera, par ailleurs, soumise à une revue scientifique à comité de lecture, pour publication. Si les autorités devaient, encore une fois faire la sourde oreille, Antidote Europe envisage d'organiser une conférence de presse dès la publication des résultats de l'étude. Moins que jamais, "ils" ne pourront dire qu'"ils" ne savaient pas !
Toute notre équipe vous remercie vivement de votre attention et du soutien que vous pourrez apporter à cette action.
Bien cordialement,
André Ménache
Directeur / CEO
Antidote Europe
25, rue Jacques Callot – 66000 Perpignan – France
33 (0)4 68 80 53 32 (lundi et jeudi de 10h30 à 18h / Monday and Thursday from 10h30 to 18h)
http://www.antidote-europe.org
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Comme d'autres marques, Bioarômes, fabricant de cosm'éthiques 100% sans souffrance animale et biologiques, met de nombreux échantillons solaires à la disposition des groupes militants qui relaient Bronzez Sans Cruauté cet été pour sensibiliser les passants et les consommateurs aux tests sur animaux encore plus ignobles qu'inefficaces. Plus d'informations ici.
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L'association militant pour les droits des animaux Vivre Ethique, basée en Normandie, recherche un ou deux bénévoles pour sillonner entre fin juillet et fin août les plages normandes très fréquentées en cette époque.
L'objectif est de pouvoir à nouveau informer les estivants comme cela s'est fait fin juin au moyen de supports texte et graphiques, de remise d'échantillons de produits solaires et de testeurs de produits solaires aucunement testés sur animaux à disposition des vacanciers.
Si vous avez une journée ou deux ou même seulement quelques heures à donner, joignez l'utile à l'agréable en écrivant à vivre_ethique[at]yahoo.fr.
D'autres groupes locaux recherchent des renforts pour se mobiliser à nouveau pour BSC 2008 à travers la France. Si vous êtes volontaire, merci d'écrire à info[at]bronzez-sans-cruaute.org qui transmettra au groupe le plus proche de chez vous.
Vous pouvez aussi contacter le groupe de votre choix en cliquant ici ou là.
International Campaigns
Ne rien faire, c'est laisser faire !
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Tout l'été, faites la promotion, chacun à votre manière, de l'édition 2008 de la campagne Bronzez Sans Cruauté. Quelques premières idées ici.