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Infos
Chine, tests cosmétiques sur animaux et Urban Decay
Urban Decay décide de ne pas commercialiser ses produits en Chine
Urban Decay est une marque de produits cosmétiques pro vegan qui, finalement, a des valeurs et ne se prostituera pas sur le marché chinois des cosmétiques qui impose, pour l’instant du moins, de tester les produits cosmétiques sur les animaux.
Une traduction partielle de leur récent communiqué disponible en anglais
Tests cosmétiques sur animaux
Après mûre réflexion, nous avons décidé de ne pas commencer à vendre des produits Urban Decay en Chine. Alors que plusieurs facteurs entraient en ligne de compte pour prendre cette décision, nous ne sommes finalement pas parvenus à nous conformer aux exigences réglementaires actuelles de la Chine et nous souhaitons rester fidèles à nos valeurs. Nous savons qu’il y a beaucoup de consommateurs progressistes en Chine qui auraient adoré acheter nos produits non testés sur les animaux et nous espérons pouvoir leur offrir bientôt la chance d’acheter des produits Urban Decay.
Après notre annonce initiale, nous nous sommes rendus compte que nous devions faire marche arrière et réviser soigneusement notre projet d’origine et échanger avec un certain nombre de personnes et d’organisations intéressées par notre décision. Nous regrettons de pas avoir pu répondre immédiatement aux nombreuses questions que nous avons reçues et nous apprécions la patience de nos clients tandis que nous traversions cette épreuve difficile.
Depuis notre création en 1996, nous nous sommes impliqués dans la fin des tests sur animaux dans l’industrie des produits cosmétiques. Comme l’a démontré le soutien renouvelé d’organisations comme PETA et le CCIC, ce principe reste au cœur de nos valeurs. Urban Decay ne teste pas ses produits finis sur des animaux et n’autorise personne à le faire en notre nom et nous exigeons de nos fournisseurs qu’ils certifient que les matières premières utilisées dans la fabrication de nos produits ne soient pas testées sur des animaux.
Urban Decay est fier d’être 100% sans cruauté.
Pour toute question, merci de nous écrire à info@urbandecay.com.
Royaume-Uni : terrorisme en 2011 – Les chiffres
Augmentation sensible et constante du nombre d’attentats perpétrés en 2011 par l’industrie britannique de la vivisection contre des animaux innocents, dont un nombre de plus en plus important d’animaux trafiqués génétiquement…
Avec près de 3,8 millions de protocoles sur animaux en 2011, la vivisection ne s’est jamais aussi bien portée et n’a jamais été aussi virulente depuis 25 ans au Royaume-Uni.
Le nombre d’animaux victimes de ces pratiques cruelles et contre-productives ne cesse d’augmenter Outre-Manche. Sinistre constat qui rappelle aussi les 6-8 millions d’animaux annuellement suppliciés et sacrifiés chaque année au Royaume-Uni dans les années 1970-1980….
Mais en France ? On en est où ? Jamais de chiffres et surtout pas récents donc pas de panique ces saloperies se produisent forcément chez les autres, pas dans notre beau pays.
Trois articles (en anglais) sur cette actualité britannique révoltante :
- Extrait d’un article du Huffingtonpost.co.uk du 10/07/12 : « Le rapport du Ministère de l’Intérieur britannique démontre que depuis 1987 le nombre d’expériences réalisées sur les animaux a augmenté de 160 000 chaque année et qu’en 2011 plus d’un million d’animaux en plus ont été utilisés pour des expériences par rapport à l’an 2000. Soit le démarrage de 10391 expériences chaque jour selon la BUAV ».
- Article du Daily Mail
- Article du Guardian
En illustration, une photo des corps déchiquetés de primates victimes d’un attentat dans un laboratoire… D’après les sources, ces individus animaux auraient été longuement et implacablement maltraités, maintenus à l’isolement, contraints, gavés de force de substances chimiques avant d’être assassinés et découpés en morceaux par leurs bourreaux et geôliers…
STOP AUX ANIMAUX DANS LES LABOS !
Colombie : 4000 singes sauvages ne subiront pas d’expériences en laboratoire
Gros plan sur le travail d’infiltration efficace d’enquêteurs d’Animal Defenders International (ADI)
4000 singes sauvages ne subiront pas d’expériences en laboratoire
Publié le 06 juillet 2012.
Colombie : ADI a décrit la décision prise par le Tribunal administratif de Cundinamarca de révoquer un permis de capture de singes sauvages hibou pour réaliser des expériences sur le paludisme comme une «percée pour la protection des animaux et de l’environnement ». Le Tribunal a en effet jugé que les travaux de recherche sur les singes hibou de Manuel Elkin Patarroyo violaient l’engagement de la Colombie envers la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).
Les autorisations, prévues pour courir jusqu’en 2015, aurait permis à Patarroyo de piéger 4000 primates pour leur faire subir des expériences liées au vaccin contre le paludisme à l’Institut d’immunologie de la Fondation de Colombie (FIDIC).
Les enquêteurs infiltrés d’ADI ont filmé des séquences vidéo de l’opération de piégeage des singes par le laboratoire le long du fleuve Amazone. La vidéo ADI montre les trappeurs en train de traquer des singes hiboux la nuit dans les forêts, les arbres entourés de filet et les singes minuscules, incapables de s’échapper, qui sont arrachés à leur environnement, terrifiés et en train d’hurler. Ils sont ensuite jetés dans des sacs pour remonter le fleuve jusqu’au laboratoire. L’équipe ADI a également filmé l’intérieur de la Fondation FIDIC où les singes sont détenus dans de minuscules cages en métal et dépouillées, ce qui contraste de manière choquante avec leurs habitats forestiers sauvages.
Responsable d’ADI, Jan Creamer déclare : « Nous sommes ravis que le Tribunal ait pris des mesures décisives pour prévenir les terribles souffrances de milliers de singes ainsi que la dévastation potentielle de populations de singes sauvages. Nous espérons que la prochaine étape sera de mettre fin à ces expériences cruelles une bonne fois pour toutes. »
Dans son jugement, le Tribunal a critiqué le ministère de l’Environnement pour ne pas avoir exercé de contrôles sur la chasse et les études scientifiques menées sur les primates. Il a en outre déclaré que l’absence de permis d’importation pour les singes hibou Aotus nancyma alimentait le commerce de ces primates qui est en contravention avec la réglementation de la CITES.
Le Tribunal a également rapporté un certain nombre d’anomalies à propos des autorisations accordées à Patarroyo depuis 1984, notamment des irrégularités au niveau des procédures d’autorisation ainsi qu’une violation des obligations et des interdictions du Code des ressources national de la Colombie.
En conséquence de quoi le Tribunal a engagé une action disciplinaire à l’encontre de responsables du ministère de l’Environnement. La Fondation FIDIC et la Société pour le développement durable du Sud de l’Amazonie (Corpoamazonia) ont également été sanctionnés.
Le chercheur Angela Maldonado, l’avocat Gabriel Vanegas et ADI ont présenté des preuves au tribunal. Angela est directeur du projet de la Fondation Entropika, dont l’enseignement et le travail de recensement avec les communautés locales, avec le financement d’ADI, a permis de réduire la chasse aux singes hiboux sur le fleuve Amazone.
- Lisez ici l’enquête d’ADI sur le commerce des primates en Amérique du Sud
- Regardez notre vidéo « Sauvez les primates » ici (les scènes de piégeage et de recherche sur le singe hibou sont consultables à 3:40-5:05)
- Pour faire un don pour soutenir nos enquêtes, cliquez ici
Suisse : un petit cours de compta…
…et de passe-passe version Suisse pour rassurer le bon peuple. Et démobiliser les militants ?
Sinon, en France, on en est où avec les stats ? Forcément à la baisse dans le pays européen le plus gros tortionnaire et boucher d’animaux dans les labos… !
La Ministre n’est pas intervenue pour sauver les 32 singes de Ricerca
Qu’est-il encore possible de faire ?
Prenons la peine d’acheter un timbre et d’écrire un courrier postal à la Ministre, car désormais les mails sont filtrés au ministère et n’arriveront jamais jusqu’à elle. Un courrier papier personnalisé a d’autant plus d’impact si nous sommes à nouveau des milliers à écrire. On ne viendra pas à bout de la vivisection en un jour, et le massacre de ces 32 singes innocents est une étape importante. Dans tous les cas restons courtois, même si la rage et l’impuissance nous envahissent, montrons lui que NOUS avons une conscience face à l’infâmie!
Adresse postale :
Madame Geneviève Fioraso
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
21 rue Descartes
75231 Paris Cedex 05
Un article paru sur lepoint.fr
Parmi les retours media, voici un article dénonçant l’expérience avec une interview d’André Ménache, Directeur d’Antidote Europe
Rappel de la situation
Fin mai dernier, la Fondation Brigitte Bardot demande au ministre de la Recherche d’intervenir auprès du laboratoire Ricerca près de Lyon pour annuler un protocole d’étude toxicologique, la FBB propose de recueillir les 32 macaques menacés.
Suite à cette information, des milliers d’internautes se mobilisent et contactent le ministère.
Mise à jour du 18 juin
Selon nos sources, les expériences sur les 32 macaques auraient été menées.
Brigitte Bardot est intervenue aujourd’hui auprès de la ministre de la Recherche pour dénoncer fermement cette étude et la non réaction de son ministère.
Lettre accessible ici : http://
http://
Mise à jour du 20 juin
La FBB a enfin reçu une réponse de la ministre de la recherche : http://
Malheureusement, la ministre n’interviendra donc pas pour sauver les singes.
Déjà plus de 10 actions cet été à travers la France !
Il ne tient qu’à VOUS d’organiser une action locale de sensibilisation au scandale de la poursuite des tests cosmétiques sur des animaux en Europe !
Tout le programme militant ici.
Pour les supports de communication, rendez-vous dans la rubrique Ressources, notamment pour une liste de solaires éthiques.
International Campaigns à l’écoute de votre projet militant ici et là : 06 86 54 89 56
Rome – Italie – Manifestation nationale contre Green Hill et la vivisection
Par Michèle Scharapan, militante International Campaigns dépêchée à Rome pour l’occasion.
Samedi 16 juin 2012, nous étions plus de 10 000 personnes (selon la presse) à manifester à Rome pour la fermeture du lager italien Green Hill, élevage-camp de concentration pour beagles destinés à souffrir et mourir dans les labos, et pour l’abolition de la vivisection.
Cette manifestation, unitaire et sans banderole associative, a été organisée par le « collectif Occupy Green Hill » et le « collectif Antispéciste del Lazio ».
A peu près 30 cars sont arrivés de nombreuses villes d’Italie. Ce fut très impressionnant et émouvant de voir tous ces militants et aussi des simples citoyens qui étaient là parce qu’opposés à la vivisection. Des gens de tous âges, dont un homme très âgé sur un fauteuil roulant qui lui aussi a participé à toute la manifestation.
15 policiers et deux cars de police étaient bien en avant du cortège et un hélicoptère surveillait l’ensemble de la marche.
Ensuite se trouvaient des militants avec des banderoles, et derrière, le camion sur lequel trois militants qui tout au long de la manifestation ont expliqué ce qu’était la vivisection, ce que nous voulions et pourquoi nous le voulions : la fermeture du lager Green Hill et l’abolition de la vivisection !
Nous sommes passés dans des rues animées, d’autres moins, mais les fenêtres se sont ouvertes, les commerçants sont sortis de leurs magasins, ont écouté et peut être entendu.
Il n’y a eu aucun débordement juste des manifestants hurlant leur colère contre les vivisecteurs avec des slogans radicaux et rythmés. Des moments aussi très émouvants, pendant lesquels les organisateurs ont dénoncé ce qui au nom de la science est commis à chaque seconde sur les animaux. A chaque prise de parole, le cortège s’est arrêté pour écouter.
http://www.youtube.com/watch?v=cAagEXLScv8
A l’arrivée, sur une place immense, des livres ont été vendus. Il y a eu aussi des pétitions à signer, des prises de parole et une très grande émotion liée à cette extraordinaire unité ressentie ce samedi entre nous tous.
Je suis ravie d’avoir partagé ce moment abolitionniste avec ces Italiens pour lesquels j’ai tant d’estime pour leur engagement militant. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux.
Beaucoup de médias sur place et de très nombreux articles sur Internet (album Facebook) dont celui de La Repubblica.
Rome est l’une des plus belles ville du monde. En ce samedi 16 juin, elle était la plus belle, sans aucun doute !
Dissection ? Objection !
Témoignage de Virginie X, actuellement technicienne de laboratoire dans un hôpital parisien qui raconte ce qu’elle a vécu lors de son cursus dans une célèbre université parisienne, juste sous la rive gauche.
Partie à la fac faire un DEUG Science de la Vie et de la Terre, j’étais certainement trop naïve à l’époque mais je n’imaginais pas que les animaux étaient si souvent utilisés.
Il y avait un bâtiment ou l’on faisait les travaux pratiques, on sentait déjà plusieurs mètres avant d’y entrer une odeur insoutenable. C’était le genre d’odeur qui émane d’une pièce avec peu d’aération ou s’accumulent des excréments diverse. On ne pouvait pas y entrer mais j’imaginais très bien le nombre d’animaux détenus dans un espace vital très restreint.
Un jour, l’intitulé d’un cours de travaux pratiques était « l’étude du système nerveux chez la grenouille ». J’avais compris qu’il s’agissait de dissection mais ce que j’ignorais c’était que l’on devait nous-mêmes tuer la grenouille ! Le professeur est entré avec une caisse qu’il avait déposée sur une table le temps de nous expliquer le déroulement du cours.
Pendant tout ce temps on entendait les grenouilles sauter et se cogner contre le couvercle de la caisse ! Puis il nous a demandé de prendre une grenouille par binôme et de la tuer!
Je lui ai dit que je n’y toucherai pas et je n’ai absolument rien fait durant cette séance. J’étais écoeurée de voir que certaines personnes étaient « excitées » à l’idée de disséquer ces pauvres grenouilles !
Après ce genre d’experience, j’ai su que je ne pourrai jamais travailler dans un laboratoire avec des animaux.
Souvent les gens s’imaginent que ce n’est pas si atroce que cela en a l’air mais pour beaucoup de techniciens et chercheurs les animaux sont de simples outils de travail.
Il y a quelques années, j’ai postulé dans un laboratoire. Lors de l’entretien j’étais ravie. Ce poste était très intéressant jusqu’au moment où la cadre m’annonce qu’ils travaillent également avec des rats et que bien entendu je devrais comme tout le monde m’en « occuper ». J’ai stoppé l’entretien et lui ai dit que je n’étais plus intéressée.
Ce qui me dégoute le plus c’est que les techniciens et chercheurs ne voient pas ou plus les animaux comme des êtres vivants et sensibles mais seulement comme des objets leur permettant d’aboutir à un résultat pour leurs recherches.
Les chercheurs reçoivent des enveloppes financières pour leurs techniques. Il est donc necessaire pour eux d’apporter des résultats, qu’ils soient aberrants ou pas ils doivent faire des publications.
Le monde de la recherche est un monde à part. Ils sont dans leur bulle où on trouve horreur et souffrance mais le gouvernement ne s’en soucie pas. Beaucoup d’argent est dépensé pour des recherches souvent inutiles.
Je sais par exemple que depuis longtemps des singes sont sacrifiés pour la recherche contre le VIH. Beaucoup de singes pour des tout petits résultats qui réjouissent les unités de recherche qui les trouvent car le VIH est une affaire mondiale.
Mais à les écouter ça ressemble à une course pour découvrir en premier LA solution pour soigner ou stopper le virus. Bien sûr c’est important, bien sûr beaucoup de gens décèdent mais inoculer le virus à un animal, même génétiquement proche de nous ne permettra pas de « décortiquer » totalement le virus selon moi.
Quand le virus du VIH infecte un organisme il va se reproduire et donner des virus qui seront différents. Ces virus sont également différents d’un organisme à un autre. Donc pourquoi chercher la solution sur un organisme d’un autre animal que l’homme ?
A notre époque et avec les possibilités de substitution à la vivisection, il est possible d’avancer dans le domaine de la recherche.
Il faudrait juste s’en donner les moyens !