Enquête en caméra cachée au coeur des laboratoires israéliens : la réalité qu’on nous cache
Source : Animal TV
Nos caméras ont filmé clandestinement dans les laboratoires des principales institutions universitaires d’Israël qui pratiquent l’expérimentation animale : Université Hébraïque, Université de Tel Aviv, Université Bar Ilan, Université Ben Gurion, Université de Haifa, Institut Weizmann et Technion, dans lesquelles un demi-million de créatures innocentes et sensibles entrent chaque année pour ne ressortir, après d’insupportables supplices, qu’à travers les incinérateurs, sous la forme d’une épaisse fumée.
Chaque jour, ces animaux, dont le seul tort est d’être bon marché et disponibles en grande quantité, sont réduits à du simple matériel de recherche par des laborantins qui opèrent à l’abri des regards derrière les ports closes des laboratoires.
Il est important pour nous de dénoncer publiquement ce qui se passe au sein des ces laboratoires. Il faut que le grand public soit au courant des traitements dégradants infligés à ces animaux sans défense dans le secret des laboratoires, qui soumis, dans des conditions ignobles, à des tortures continuelles, subissent des sévices physiques et psychiques d’une innommable violence.
Nous avons examiné attentivement les divers articles documentés publiés suite à ces expériences et, l’un après l’autre, ils ont révélé la même implacable vérité. Toutes ces expérimentations ont été effectuées au nom de la « recherche fondamentale » ou « scientifique », aucune n’ayant de lien avec la santé humaine et presque toutes étant inutiles.
Nous voulons, par le biais de cette enquête, révéler la vérité à propos de ce qu’est la recherche biomédicale en Israël au 21ème siècle : une entreprise archaïque, cruelle, non scientifique, inutile et abjecte.
D’interminables rangées de cages contenant des rats, des souris et des lapins, dont certains enfermés dans des boîtes hermétiques comme de simples appareils ménagers, des procédures expérimentales brutales infligées sur des animaux vivants et pleinement conscients, amputation de membres aux ciseaux, embryons réduits à létat de simple matériel biologique. Seule la puanteur qui règne dans ces laboratoires vous est épargnée dans les images que nous avons pu tourner.
Nous méritons mieux et les animaux méritent d’être traités autrement. En tant que citoyens nous devons exiger que les méthodes de recherche évoluent vers des méthodes humaines, scientifiques et fiables.
Nous devons exiger lébolition totale de l’exploitation animale dans les laboratoires de recherche.
La campagne « caméras cachées au cœur des laboratoires israéliens » s’est faite avec la coopération des associations « Behind Closed Doors« , « Let The Animal Live« , « Animal Log » et de courageux anomymes à travers tout le pays.
Extraits de témoignages des enquêteurs anonymes :
Avi, technicien de laboratoire :
« Le laborantin a recousu la tête du rat après l’expérience et on peut le voir se débattre pour essayer d’échapper à l’aiguille. Il est évident qu’il souffre et qu’il n’a pas été anesthésié correctement. Mais le préparateur continu comme si de rien n’était, de toute façon tôt ou tard il va finir par le tuer »…
Hagit, étudiant chercheur :
« Les animaux sont traités comme de simples éprouvettes. Pour eux, ce n’est qu’un animal de plus. Ils injectent, dissèquent…le pire des scénarios c’est lorsqu’ils coupent au mauvais endroit, mais ce n’est pas grave : il n’y a qu’à prendre un autre animal et recommencer… »
Yair, technicien chercheur :
« Je lui ai demandé : Pourquoi est-ce que tu utilises ce modèle ? « , Il m’a répondu : « Oh, c’est un modèle qui existe depuis soixante ans. Tu injectes la bactérie de la tuberculose au rat et il développe de l’arthrite…Je travaille avec les rats parce que je suis habitué à eux. Ils sont faciles à examiner, l’examen consiste à vérifier comment les pattes enflent et se gorgent de sang, et c’est facile à faire sur les rats. Je le fais par habitude et par commodité; ce modèle est plus facile pour moi. Il n’y a rien qui n’intéresse pas l’homme, la science est un domaine où chacun eut trouver sa place. »