Le « bien-être » fait son entrée officielle dans les laboratoires de vivisection
Dans l’article source http://www.nature.com/news/2010/100413/full/464964a.html « Lab-animal battle reaches truce » (« Une trêve dans la lutte pour les animaux de laboratoire » – sic) du 13 avril 2010, l’Eurogroup pour la protection des animaux déclare :
« Le compromis obtenu est quelque chose avec lequel nous pouvons vivre« .
C’est ce dont convient Kirsty Reid de ce groupe basé à Bruxelles. Mais il faut également demander aux animaux S’ILS PEUVENT VIVRE AVEC ! et là, ça ne peut PAS le faire…
Bien entendu, tout le monde n’est pas ok avec cette prise de position collaborationniste, notamment l’ECEAE qui n’est pas dupe (lire la partie commentaires – en anglais)
De son côté, la communauté des blouses blanches trinque à la santé des animaux dans les labos – forcément – et Nature de nous écrire : « Les scientifiques en recherche biomédicale déclarent que la révision de la Directive européenne sur le bien-être des animaux (mais suppliciés dans les labos) écarte toute crainte de désastre pour la recherche« .
Entre autres points scandaleux, on peut lire dans cet article :
« A minimum cage size for research animals is one factor addressed in proposed EU legislation », c’est à dire « Une surface de cage minimum pour les animaux servant à la recherche est à l’étude pour la future directive de l’UE sur les animaux dans les labos européens »
C’est sûr que comme ça, ces animaux victimes de ces terroristes pourront faire des bonds de douleur et des sauts de détresse encore plus grands et s’envoyer la tête dans les barreaux ou dans les parois pour se détendre, en prenant plus de recul… Pathétique.
ou encore :
« Basic research using primates will now be allowed, for example, and animals will not have to be destroyed immediately after research procedures that cause « moderate » discomfort, as previous forms of the directive had decreed. Instead, the animals can be used in other procedures. At the same time, the draft addresses concerns about animal welfare by introducing minimum cage sizes and other measures. » En français : « Des primates pourront désormais être utilisés pour la recherche fondamentale, par exemple, et les animaux ne seront plus détruits (sic) immédiatement après des procédures expérimentales causant un manque de confort modéré (sic) comme le prévoyaient des versions antérieures de la Directive. Les animaux pourront désormais être utilisés pour d’autres procédures. En parallèle, la révision en cours satisfait au bien-être des animaux avec des cages de taille minimum et autres mesures ». Le pied, non ?
Le couperet tombera (pour les animaux victimes de la vivisection en Europe) en juillet prochain… Suite au prochain épisode donc.
Vivisection : pas des cages plus grandes ; pas des caresses ; pas des jouets ; pas du bien-être : juste des cages VIDES !