Les dessous du test de la souris

Quelques articles ici et pouvaient laisser penser que c’en était fini pour de bon et de suite d’empoisonner des souris pour tester des huîtres.

Mais c’est loin d’être aussi net et immédiat que l’annoncent les médias, si on se penche sur le texte de référence de l’UE ici

Traduction de l’avant-dernier (gros) paragraphe…

« Afin que les États Membres puissent adapter leurs méthodes à la méthode
chimique, la proposition prévoit que les méthodes biologiques (NDT : avec
souris) continuent d’être utilisées pendant une durée limitée à convenir avec
les États Membres (la proposition actuelle prévoit deux ans). Au cours de cette
période, les États Membres qui ont déployé la méthode LC-MS (NDT : chimique,
sans souris) seront autorisées à l’utiliser. Après cette période, les méthodes
biologiques seront employées non plus comme méthode de routine mais uniquement
pendant la surveillance périodique des zones de production pour la détection de
toxines marines nouvelles ou inconnues. Cette mesure est nécessaire pour
protéger la santé publique car le test biologique est le seul test qui permet de
trouver des toxines nouvelles ou inconnues. »

 

Toujours les mêmes délais à rallonge, santé publique oblige (…), les mêmes réserves et la même méfiance envers les méthodes de substitution, la référence absolue restant la vivisection (« test biologiques »)… Encore pour longtemps ?

Thanks! You've already liked this