Les secrets cachés de l’Australie
Une contribution de Choose Cruelty Free à l’occasion de la JMAL 2012
Les secrets cachés de l’Australie
À l’occasion de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL) le mardi 24 avril 2012, Choose Cruelty Free se joint à des groupes pour les droits des animaux du monde entier en lançant une campagne mondiale pour aider les animaux pris au piège dans les laboratoires.
Pour suivre l’actualité de cette campagne, gardez l’œil sur notre page Facebook.
Les animaux souffrent chaque jour dans les laboratoires – en Australie en particulier.
Le saviez-vous ?
- L’Australie est le quatrième pays au monde en matière d’expérimentation animale par le nombre d’animaux sacrifiés chaque année, derrière les États-Unis, la Chine et le Japon.
- On estime que 24% des animaux utilisés dans les laboratoires à travers le monde le sont pour des tests d’innocuité qui interviennent dans le cadre de la mise au point de nouveaux produits et, parfois aussi, pour contrôler la qualité au cours du processus de production.
- Aussi cruels et inutiles soient-ils, des tests « d’innocuité » de produits, notamment cosmétiques, continuent à être réalisés sur des animaux. Cela consiste à leur injecter des substances dans les yeux, à leur en appliquer sur leur corps rasé et à les forcer à en ingurgiter dans l’estomac. Les animaux qui subissent ces tests ne reçoivent aucune forme d’anti-douleur. Pour éviter qu’ils se grattent ou se lèchent, les animaux peuvent être maintenus dans des espaces réduits ou contraints de porter une collerette.
- Plusieurs tests sans animaux vivants ont été acceptés par les autorités de réglementation européennes. Ces méthodes ont fait l’objet de processus de « validation » longs et rigoureux. Elles évaluent l’innocuité avec une plus grande précision que les tests cruels sur des animaux.
- Malheureusement, les autorités de réglementation de certains pays sont particulièrement à la traîne et persistent à recourir à l’expérimentation animale pour les tests d’innocuité. Les entreprises qui souhaitent s’emparer dans ces pays d’un marché de grande consommation en pleine expansion ont à nouveau recours aux tests sur les animaux.
- Notre gouvernement continue à ménager la chèvre et le chou. Depuis des années, nous demandons aux pouvoirs publics australiens d’introduire une réglementation similaire à celle adoptée par le Parlement européen en 2003. Malheureusement, ceux qui nous gouvernent ne considèrent pas que la cruauté envers les animaux soit un sujet important.