Nancy – Samedi 27 août 2005
[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com/photos/internationalcampaigns/sets/72157629054250221/[/tylr-slidr]Samedi 27 août, à Nancy, Place Maginot, de 13h à 19h, nous avons tenu à 4 militants un stand dans le cadre de l’édition 2005 de la campagne Bronzez Sans Cruauté.
Nous avons proposé de la documentation, des tracts BSC, des listes de marques sans cruauté, des pétitions, des échantillons Weleda et Melvita. Nous avons également exposé des produits non testés sur animaux, ainsi que des listes des points de vente de marques non cruelles à NANCY, près du « Mur de la honte » que nous avions dressé.
Les passants n’en croyaient pas leurs yeux. Bien sûr, ce sont d’abord les images d’une cruauté sans nom qui les ont choqués. Puis les explications que nous leur donnions les ont écœurés. « MAIS POURQUOI LES LABORATOIRES FONT-ILS CELA ?! « . Ce fut la question que l’on nous a posés le plus souvent.
Des personnes de tout âge, seules ou souvent en famille, se sont attardées au stand. Heureusement, certaines personnes étaient au courant de l’horreur et connaissaient bien les produits non testés sur animaux. Elles se sont empressées de signer les pétitions ! D’autres découvraient une atrocité qu’elles n’imaginaient pas, posaient des questions très pertinentes et semblaient vouloir boycotter les produits issus de la souffrance animale.
Nous avons eu la visite d’un lycéen dont le père est chercheur dans le domaine de la cancérologie. Il m’a demandé: « Je suis d’accord en ce qui concerne les cosmétiques, mais pour la médecine ? » Je lui ai naturellement donné des arguments qui l’ont beaucoup intéressé concernant les méthodes substitutives et les découvertes qui ont été faites sans le recours à l’animal, et de la documentation pour qu’il comprenne mieux et en discute avec son père.
Nous avons rencontré un vétérinaire qui ne s’est pas immédiatement présenté comme tel. Il semblait sceptique mais ouvert au dialogue. Je lui ai remis de la documentation.
Nous avons aussi eu la visite d’un membre de l’association belge GAIA avec qui nous avons discuté un moment. Selon lui, nos photos ne sont pas assez choquantes! Il nous a proposé de tenir des stands avec nous de temps en temps.
Cependant, nous avons fait des rencontres moins agréables : un vivisecteur qui semblait convaincu de faire un métier vital pour la science et qui m’expliquait qu’il ne pouvait pas se passer d’un mouton pour étudier certaines artères… Selon lui, les méthodes substitutives en médecine sont inutiles pour la médecine et trop longues ! (ET LES SOUFFRANCES DES ANIMAUX ?) Il a aussi osé avouer sans honte que des expériences pour un chien coûtent 9000 EUROS! Il lui ai dit que c’était honteux et absurde de gâcher une telle somme pour torturer et tuer un animal, alors que de nombreuses vies dans le monde pourraient être sauvées avec ce même argent. Je lui ai donné tous les arguments que je pouvais… en vain! Je l’ai piégé en lui demandant: « Puisque vous êtes au moins d’accord sur le fait que les tests sur animaux pour les produits cosmétiques et ménagers sont inutiles car il existe des méthodes alternatives fiables, vous allez pouvoir me dire ce que vous utilisez pour vous laver les cheveux. » Là, il était furieux. Il a avoué avec un air de satisfaction sadique qu’il utilisait « des produits testés sur des animaux ». Je lui ai répondu: « Donc on est bien d’accord, vous êtes cruel Monsieur car vous savez ce qu’il se passe et vous y participez volontairement! » Hors de lui, il a cherché à retourner mon argument concernant la faim dans le monde contre moi: « Vous feriez mieux d’aider les pays du Tiers-Monde! » J’ai tenté de lui expliquer que vouloir sauver les animaux, c’était aussi vouloir sauver les hommes, qu’utiliser des produits sans cruauté, c’était aussi contribuer au commerce équitable, aider des associations de femmes maltraitées, que c’était aussi une façon de consommer en limitant au maximum les risques pour l’environnement… MAIS il ne voulait pas écouter. Il craignait qu’on lui démontre qu’il se trompe… Il a fini par partir sans mot dire.
Le bilan de cette après-midi d’action est très positif. L’essentiel étant d’avoir pu dénoncer ce que les laboratoires
cachent au nom de la beauté et d’une science aveugle et impitoyable… Des personnes nous ont même donnés leur contact pour que nous les avertissions de nos prochaines actions.
Nous recommencerons régulièrement, d’autant que le petit groupe de militants grandit.
Pour nous rejoindre vous aussi sur Nancy, écrivez à sonyaserpentina[at]yahoo.fr.