Orléans – Samedi 21 avril 2012
[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com//photos/internationalcampaigns/sets/72157629510068042/show/[/tylr-slidr]De la grêle, de la pluie et une bonne dose de vent s’étaient invités ce samedi 21 avril 2012 pour notre stand d’information et de sensibilisation sur la vivisection cadrant avec la Semaine Mondiale pour la libération des Animaux dans les Laboratoires de vivisection.
L’installation fut aussi longue que difficile et nous dûmes nous résoudre à dresser nos bâches imperméables de secours afin de préserver au maximum notre documentation et la mettre à l’abri du vent.
C’est donc deux bonnes heures et demie après notre arrivée sur la Place du Martroi que nous avons enfin pu finaliser notre installation et commencer notre travail d’information auprès des passants.
Profitant d’une belle éclaircie, nous décidâmes d’arborer le t-shirt rouge «STOP aux animaux dans les labos !» afin d’améliorer notre visibilité. Ce jour là, nous étions une dizaine de militants. Cela nous a permis de diffuser l’information au sein-même du stand, aux alentours, et dans la rue menant à la Place. Pour ce faire, l’équipe chargée du tractage s’était munie du tract SALE intercalé dans la liste des produits de soins, cosmétiques et d’entretien non testés sur les animaux.
Les nouvelles photos de format A3 affichées sur le stand eurent l’effet escompté sur les passants. Révéler par l’image les cruels outrages commis sur les animaux derrière les portes verrouillées des laboratoires d’expérimentation permet d’interpeller immédiatement le public qui n’a, pour la plupart, aucune idée de ce que les animaux endurent au nom de la « Science » ou de simples tests de contrôle, notamment pour les cosmétiques.
Passé le premier sentiment de révolte et/ou de dégoût, les questions ne se font guère attendre. Beaucoup de personnes ignorant même que les produits d’entretien, d’hygiène et autres cosmétiques sont «encore de nos jours testés sur les animaux». Le triptyque remporte toujours un très vif succès, beaucoup de personnes nous faisant remarquer en le parcourant qu’il est très regrettable que les produits exempts de cruauté ne soient pas plus largement distribués et facilement accessibles.
Malgré le temps plus que changeant et quelque peu déstabilisant (éclaircies, pluie, grand soleil, vent…), ainsi que les passants pas vraiment nombreux pour un samedi après-midi, quelques rencontres marquantes ont égrainé notre après-midi militante :
- Une pharmacienne installée à quelques mètres de notre emplacement nous affirma être fondamentalement opposée à la vivisection, Selon ses dires, les produits n’ayant pas été testés sur les animaux sont particulièrement mis en avant dans son officine. Affaire à suivre de près.
- Une adolescente, accompagnée de sa petite sœur et de leur père semblait très touchée par les photos figurant sur la banderole «Cages vides». Face au refus patriarcal de s’approcher de notre stand, je décidais de m’approcher d’elle, sans avoir omis de prendre un triptyque, quelques échantillons de crèmes éthiques et du tract SALE. Lorsque je lui remis la liste en lui expliquant qu’elle lui permettrait de prendre soin d’elle sans faire souffrir d’animaux, elle me lança un regard empli de reconnaissance et me gratifia d’un très large sourire qui en disait long sur ses convictions. Je pris le temps de discuter quelques instants avec elle et son père, qui accepta de lire le contenu du tract, et finit par me remercier chaleureusement d’être allée à leur rencontre. En les regardant s’éloigner, j’ai pu voir avec satisfaction que la jeune fille venait de prendre possession du document.
- La propriétaire d’un salon de massage affirma recourir uniquement à des produits éthiques et semblait assez informée sur le sujet de l’expérimentation animale en général.
- Un monsieur, tombant face à face devant le panneau « Auschwitz animal » clama spontanément « Ca, j’aime bien ! Auschwitz animal, le message ne peut pas être plus clair ! »
Au chapitre des points négatifs :
- Un vieux monsieur semblait ravi de nous apprendre bruyamment de quelle manière il exterminait « cette vermine détestable que sont les rats ». Les noyant ou les empoisonnant si cela ne se révélait pas radical. Finalement, ce genre de personnes alimente bien malgré eux notre moteur militant car il me semble que c’est en côtoyant de près la cruauté, l’ignorance et l’obscurantisme que nous sommes mieux armés pour les combattre.
Chaque personne sensibilisée et informée est une raison suffisante pour affirmer que chaque action de rue est indispensable pour essayer de soustraire les animaux du joug de l’homme. Quels que soient l’affluence, les circonstances ou les échanges plus ou moins productifs, chaque action compte et se révèle indispensable pour faire valoir les droits fondamentaux des animaux.
Il faut tout mettre en œuvre pour essayer de faire évoluer le regard de l’homme sur l’animal, en regard de l’homme vers l’animal.
Contact International Campaigns Orléans : ic.orleans[at]international-campaigns.org