Orléans – Samedi 28 avril 2012

[tylr-slidr userID= »68951274@N06″ groupID= » »]http://www.flickr.com//photos/internationalcampaigns/sets/72157629559410092/show/[/tylr-slidr]

Samedi 28 avril 2012, Place du Martroi à Orléans.

Pour la seconde édition de la SMAL 2012, la pluie avait à nouveau décidé de saluer notre arrivée. Néanmoins, une fois la tonnelle dépliée et positionnée, l’installation des diverses documentations pu se faire de manière efficace et rapide, car chaque brochure avait été préalablement numérotée et photographiée afin de faciliter la répartition des tâches entre militants le moment venu.

Toutefois, la première anecdote positive de la journée eu lieu sous la pluie, avant même que nous ayons eu fini la mise en place : une dame passant à ce moment précis s’exclama : « Soit vous êtes totalement inconscients ou particulièrement courageux ! » Ce à quoi elle s’est entendu répondre qu’il était probable que nous soyons un peu des deux, mais que nous étions surtout révoltés de penser que c’est au minimum 7000 animaux qui périssent chaque jour dans les laboratoires de vivisection, et ce, juste en France ! Cette remarque lui fit prendre le temps nécessaire pour se fournir en documentations diverses déjà mises à disposition. Cette dame repartit en nous remerciant chaleureusement.

Une fois le stand installé, le rôle de chaque militant fut déterminé : une personne serait chargée de l’accueil du public à la table d’information, une autre à la signature de pétition, les autres à la distribution de tracts (SALE et liste de produits non testés sur les animaux). Malgré les épisodes de pluie réguliers, la population orléanaise s’est révélé tantôt curieuse, tantôt révoltée, mais presque toujours avide de renseignements supplémentaires et assez ouverte à la discussion.

C’est ainsi que la collaboration entre Air France et les laboratoires de vivisection offusqua nombre de personnes qui ignoraient totalement que cette compagnie dont la réputation n’est à priori plus à faire puisse  perdurer, au nom du profit, à cet inacceptable scandale.

Comme toujours, la liste des produits non testés sur les animaux remporta un vif succès et permis d’amorcer de riches échanges avec les passants manifestement très intéressés par ce que les militants avaient à leur apprendre. Les personnes interpellées déplorent toutes que les commerces ne permettent pas une plus grande accessibilité aux produits éthiques, et nous regrettons toujours à avoir à entendre ce genre de remarques, car nous sommes bien conscients que la souffrance animale pourrait s’en trouver diminuée, si seulement les enseignes le permettait.

Les photos et pancartes affichées sensibilisent toujours autant la majorité des passants qui s’approchent ensuite spontanément de notre table d’information.

Beaucoup de tracts ont été distribués, et le document destiné à la fabrication artisanale de produits cosmétiques remporta un si vif succès auprès du public, qu’aucun exemplaire n’a été délaissé.

Les moments motivants et agréablement positifs de la journée :

• Un vieux monsieur très souriant  -militant de longue date selon ses dires- nous a d’ailleurs conseillé de rédiger des supports graphiques mettant en avant l’importance et l’interaction indéniable que l’alimentation a sur la santé humaine, ainsi que les attributs des remèdes naturels, ceci en vue d’être en mesure de pouvoir « contrer les laboratoires pharmaceutiques et leur flopée médicamenteuse chimique ». Nous en avons pris bonne note.

• Un jeune homme vegan, actuellement établi à Paris et ancien résidant orléanais qui passait voir sa famille ce jour là fut absolument enthousiasmé de constater qu’un groupe local abolitionniste pour les droits des animaux avaient pris le relais militant. Celui-ci nous appris qu’il tenait régulièrement des stands de sensibilisation en 2005, et qu’il comptait à son actif plusieurs actions de rue mémorables (manifestation contre la fourrure, devant les laboratoires Servier, etc…). En s’éloignant de notre stand, celui-ci clama qu’il « était temps qu’un groupe actif fasse enfin bouger les choses sur Orléans, car cette ville en a bien besoin !« . Il promis de faire le nécessaire pour participer au happening prévu le 23 juin, soulignant que Paris était à seulement une petite heure de train.

Au chapitre des répercussions concrètes de nos actions régulières :

• Un homme vint nous annoncer fièrement mais pudiquement qu’il avait remplacé sa marque de tabac habituelle par un tabac non testé sur les animaux, suivant les conseils donnés lors de nos stands.

• Une jeune femme nous appris qu’avec les images et les informations obtenues lors de nos actions, elle s’était détournée de la chair animale terrestre et était à présent « presque végétarienne ».

• Deux personnes indéniablement mal intentionnées ont manifestement tenté de nous décourager car il semblerait que nos actions dérangent, compte tenu des photos et des informations que nous mettons à la portée du public. Je m’abstiens délibérément de rapporter le moindre commentaire les concernant, car il me semble que les gens revêtent l’importance que nous voulons bien leur donner. Découragement avortés donc !

La synthèse globale est très encourageante et motivante, les passants s’étant révélés être particulièrement ouverts et réceptifs, et un climat positif régnait ce jour-là malgré le temps assez maussade. La régularité de nos actions contribue à instaurer une relation de confiance avec la population qui nous associe à présent à la cause animale simplement en voyant notre stand de loin (dixit).

Quand je songe à toutes ces années vécues durant lesquelles j’ignorais presque tout des innombrables souffrances qu’ont à subir les animaux quotidiennement, il apparaît clairement qu’il est indispensable de renouveler le plus souvent possible ce genre d’action militante, mêlant la sensibilisation à l’information. C’est ce sentiment de temps perdu inutilement qui me pousse à présent à toujours aller de l’avant. Si ce ne sont pas les personnes qui respectent profondément les animaux qui agissent en leur faveur, alors qui le fera ? Faire valoir leurs droits fondamentaux devrait nous apparaître comme étant un DEVOIR et non une éventualité.

Contact : ic.orleans@international-campaigns.org