Paris – Samedi 26 avril 2008
Samedi 26 avril, de 13 à 19h, pour clore l’édition 2008 de la SMAL relayée un peu partout à travers la France, environ quinze personnes pour les
droits des animaux se sont à nouveau regroupées autour d’International Campaigns Ile de France. C’est sous le soleil que ces militants ont tenté une fois de plus de sensibiliser en masse les passants au sort des animaux dans les laboratoires ainsi que les dangers et l’inutilité de
la vivisection
(expérimentation animale) pour l’humain, et aussi de pallier au manque patent d’information en la matière.
Comme la semaine précédente, quatre tables et une
cinquième réservée à un petit téléviseur ont été installées au niveau
du 65 rue Caumartin, dans une rue très passante du quartier des Grands
Magasins (Paris 9ème) tandis qu’une grande banderole Semaine Mondiale pour la
Libération des Animaux de Laboratoire et un Mur de la Honte indiquant
la fréquence du carnage dans les laboratoires d’expérimentation, « illustré » de sinistres photos de vivisection, ont été déployés pour attirer l’attention du public.
De nombreux supports graphiques et texte (A3 et panneaux divers) ont été affichés et disposés un peu partout sur et autour du stand afin de montrer au plus grand nombre ce que les défenseurs et promoteurs de la vivisection ne souhaitent pas que les passants voient, entendent et lisent.
En plus de la documentation mise à disposition énumérée ci-dessous, des catalogues de fabricants de produits non testés (dont au niveau des ingrédients) sur les animaux ainsi que échantillons et
testeurs de produits cosmétiques et d’entretien de ces mêmes fournisseurs (dont Lush qui soutient la SMAL) étaient à la disposition du public :
- le tract SMAL (environ 2000 exemplaires distribués car moins d’affluence que la semaine passée, congés obligent)
- le tract synthétique sur l’expérimentation animale
- la liste International Campaigns de marques de produits cosmétiques, de soin et d’entretien non testés sur les animaux (plusieurs centaines d’exemplaires remis)
- la liste des distributeurs parisiens de produits cosmétiques et de soins non testés sur les animaux
- le tract de sensibilisation à l’expérimentation animale pour les enfants
- la synthèse sur l’expérimentation animale associée à son questionnaire (7 remplis sur place)
- un argumentaire contre la vivisection
- la brochure « Un regard critique sur l’expérimentation animale »
- le tract des produits de soins et autres à l’usage des femmes
- le tract des produits de soins et autres à l’usage des hommes
- un document du CNRS sur les méthodes d’euthanasie utilisées dans les laboratoires
- différents dossiers et enquêtes sur l’utilisation des animaux dans les laboratoires
- le tryptique Antidote Europe (toujours à disposition des étudiants en médecine intéressés et des personnes hostiles à notre argumentation éthique)
- la Déclaration UDAR accompagnée de son tract pétition
- un pressbook de l’actualité de la vivisection avec des passages fluotés d’expériences aussi variées qu’atroces réalisées sur les animaux ainsi qu’une compilation de différents articles et enquêtes relatifs aux expériences sur les animaux et à l’industrie de la vivisection ainsi qu’aux pratiques disponibles pour s’y opposer.
Six heures durant, de nombreux passants se sont vus remettre le tract SMAL et invités par les militants qui tractaient à se rendre aux tables d’informations pour en savoir plus et prendre des exemplaires d’une documentation riche et variée faisant le tour de la question de la vivisection. Ils furent ainsi informés tant au niveau de ces pratiques cruelles envers les animaux et dangereuses pour l’homme que des méthodes de subsitution disponibles. Beaucoup de passage de jeunes, mais pas seulement car de nombreuses consommatrices – entre autres – sont souvent reparties avec des échantillons de marques ne testant
ni leurs produits ni les ingrédients sur les animaux. Lorsqu’elles le souhaitaient, des personnes sont reparties avec plusieurs
exemplaires de certains documents et pétitions afin de les remettre à leur proches et contacts.
Outre la liste International Campaigns de marques non testées sur les animaux
(produits finis ET ingrédients) susmentionnée, des documents secondaires mais précieux et pratiques comme la liste des distributeurs parisiens de ces produits ainsi qu’une liste pour les femmes et une autre pour les hommes de marques de « cosméthiques » ont été pris en grand nombre par le public demandeur.
Vu la météo du jour, la liste de produits solaires non testés sur animaux a aussi été proposée afin d’inciter les passants à acheter des produits solaires éthiques.
Les 8 ouvrages suivants étaient également en consultation sur les tables :
- « L’impératrice Nue » de Hans Ruesch
- « Animaux cobayes & victimes humaines » de Hélène Sarraseca
- « Le grand secret de l’industrie pharmaceutique » de Philippe Pignarre
- « L’envers de la pilule ’ les dessous de l’industrie pharmaceutique » de Jean-Claude St-Honge
- « Les inventeurs de maladie : Manoeuvres et manipulations de l’industrie pharmaceutique » de Jörg Blech
- « La nouvelle dictature médico scientifique : L’emprise des lobbies sur notre santé » de Sylvie Simon
- « La vérité sur les cosmétiques » de Rita Stiens
- « Les dix plus gros mensonges sur les médicaments » de Sylvie Simon
Concernant
les échanges avec le public, cette journée a été riche en réceptivité et intérêt de la part du public, comme en témoigne le formulaire réservé aux personnes intéressées de rejoindre International Campaigns Ile de France. Outre les encouragements reçus par notre équipe pour être dans la rue pour informer sur la vivisection, quelques anecdotes à retenir, notamment une femme qui était très étonnée d’apprendre que les tests sur les animaux se pratiquaient toujours pour les cosmétiques. En effet, elle avait eu une discussion avec sa soeur, en formation d’esthéticienne, et à qui ses professeurs avait confirmé qu’il n’y avait plus de tests cosmétiques en France effectués sur les animaux. Sa soeur demandera certainement des explications à ses enseignants pour cette désinformation flagrante et ce manque de professionnalisme sur le sujet.
Aussi, deux adolescentes, qui en signant la pétition pour l’objection de conscience en matière de vivisection, ont signalé que la dissection était réalisée dans leur collège mais qu’elles avaient refusé catégoriquement de participer à cette pratique.
A retenir également un échange avec des hommes intrigués de voir disposées sur une bâche à côté de la cage utilisée pour la saynète des photos de chats avec « un truc » sur le crâne, de même que des « tiges bizarres » sur le corps d’autres chats. Le militant qui était interrogé leur a répondu que le « truc » utilisé en physiologie nerveuse était un boitier en résine avec un connecteur coulé au centre, inséré dans la boîte cranienne après décalotage de cette dernière. Le but est d’y brancher des électrodes émettant des impulsions électriques de différentes intensités afin de générer des stimuli divers et d’en étudier l’impact sur différentes zones du cerveau… du chat, tout cela, bien entendu, afin de mieux comprendre certains mécanismes pour le cerveau… humain… ! Il fut signalé aux différentes personnes qui s’informaient sur le caractère particulièrement cruel de ces expériences que ces dernières sont également réalisées sur des primates. Et le militant de leur préciser que plus de 3000 primates en France (et plus de 10 000 en Europe) étaient utilisés chaque année dans les laboratoires, et pas uniquement pour la neurophysiologie et l’étude des maladies neurodégénératives, mais aussi pour de très cruelles expériences concernant l’étude de virus parfois très sévères. Ces mêmes personnes furent ensuite invitées à consulter le panneau géant d’International Campaigns IDF retraçant le sinistre parcours typique d’un primate destiné à la vivisection.
Quant aux « tiges bizarres », il fut expliqué aux passants qu’il s’agissait d’attelles posées sur des chats venant de subir de terribles expériences chirurgicales destinées à « étudier » notamment la cicatrisation osseuse après un traumatisme. Il faut savoir que les os de ces animaux sont souvent brisés, sans anésthésie – étude de la douleur ainsi induite oblige – à coup de massette.
Le public était demandeur d’informations et à l’écoute de ce qui était dit sur les stands et n’hésitait à signer les pétitions à disposition et à s’engager à se tourner vers les marques éthiques. Plusieurs personnes ont indiqué avoir conscience du pouvoir que l’homme a et exerce à des fins personnelles sur les plus faibles que lui alors qu’il pourrait faire l’inverse. Encore une fois, les discussions les plus longues ont bien souvent fini par aborder le thème du végétarisme pour les animaux et là encore on se rend compte de la désinformation générale puisque ce sont des personnes qui ne demandent qu’à ce qu’on les pousse pour sauter le pas.
976 signatures ont été récoltées pendant cet après-midi :
- 170 contre la construction d’un bioparc à Archamps en Haute Savoie pour des expériences sur des lémuriens pour le vieillissement
- 320 pour l’objection de conscience en matière d’expérimentation animale
Pendant une bonne partie de l’après-midi fut réalisée une saynète mettant en scène une militante déguisée en lapin et enfermée dans une cage et une autre représentant un technicien de laboratoire chargé de lui injecter des substances toxiques dans les yeux. Autour de la saynète qui, comme d’habitude donne davantage de visibilité à notre message, se tenaient deux militants qui brandissaient deux panneaux géants rappelant
notamment que chaque jour 7000 animaux succombent dans les laboratoires
en France ainsi que l’hécatombe à l’échelle européenne et mondiale.
Deux points vidéos étaient disponibles cette semaine, avec, d’une part, un vidéoprojecteur qui a diffusé en boucle entre autres des scènes de maltraitance de primates dans les laboratoires Covance
et, d’autre part, un téléviseur portable qui diffusait le même programme en boucle.
Cette
journée de sensibilisation s’est terminée par le regroupement silencieux et donc symbolique des militants qui pour la plupart portaient un masque d’animaux sacrifiés dans les laboratoires et tenaient une affiche ou un poster dénonçant la vivisection. Les passants présents à ce moment-là ont salué l’initiative. Voir l’album-photos en cliquant sur la miniature.
Merci
à toutes les personnes qui se sont impliquées de près ou de loin dans cette action pour aider à sensibiliser les passants, tâche ô combien vitale comme nous le constatons à chaque présence dans la rue vu la désinformation ambiante concernant le calvaire des animaux dans les laboratoires et la
fraude scientifique que constituent ces méthodes barbares.
La prochaine action de sensibilisation à la vivisection organisée sur Paris par International Campaigns IDF aura lieu le samedi 07 juin dans le cadre de l’édition 2008 de la campagne Bronzez Sans Cruauté.
Pour
en savoir plus et nous rejoindre sur Paris pour l’abolition de la
vivisection et pour la promotion des droits des animaux à ne pas servir
les intérêts des humains :
droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org