Les petits secrets de la recherche fondamentale
Traduction International Campaigns du résumé du discours en anglais d’André Ménache, directeur d’Antidote Europe, au nom de la Coalition Anti Vivisection britannique lors du festival Vegan à Londres en août 2014
« D’une manière générale, le public continue de tolérer les expériences menées sur les animaux parce qu’il pense qu’elles sauvent des vies.
Cependant, d’après les statistiques du Ministère de l’Intérieur britannique, près de trois quarts de l’ensemble des animaux utilisés en 2013 l’ont été pour la « recherche fondamentale » , alias « recherche motivée par la curiosité ».
La recherche fondamentale se caractérise par des travaux théoriques ou expérimentaux principalement entrepris dans le but d’acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements sous-jacents de phénomènes ou de faits observables, SANS AUCUN PROJET D’APPLICATION OU D’UTILISATION PARTICULIERE.
Les chercheurs s’empresseront d’évoquer la possibilité que leurs travaux de recherche fondamentale permettront un jour de trouver un remède à telle ou telle pathologie humaine. Cependant, le poids de la preuve scientifique montre très clairement que les chances que cela se produise sont proches de zéro. Ce qui signifie que tout cet argent dépensé dans la recherche fondamentale utilisant des animaux aurait tout intérêt à être dépensé ailleurs, pour la vraie science.
Lorsqu’on demande l’avis du public sur la recherche fondamentale utilisant des animaux, il répond par un NON catégorique. Lors du plus important sondage réalisé sur le sujet, la Commission Européenne en a déduit que 70% des citoyens européens sont contre la recherche fondamentale utilisant des animaux. Et c’est là que l’on fait un constat absolument terrifiant : ce sont nos impôts qui financent la recherche fondamentale même si la plupart d’entre nous la considère comme cruelle et inutile. »