REACH = encore plus l’enfer pour encore et toujours plus d’animaux dans les labos
La nouvelle réglementation de l’Union européenne entrée en vigueur le 1er juin 2007 va augmenter le nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires de tests.
La nouvelle réglementation européenne REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des produits CHimiques) entrée en vigueur en juin 2007 impose d’enregistrer et de tester au cours des 11 années à venir environ 30 000 substances chimiques actuellement utilisées à travers l’Union européenne pour évaluer leur toxicité envers les humains, les animaux et l’environnement. Elle déclenche ainsi le plus important programme de tests sur les animaux jamais entrepris en Europe.
Avant 1981, des milliers de substances chimiques ont été utilisées sans que l’on dispose réellement d’informations à leur sujet. À partir de 1981, il est devenu obligatoire de communiquer certains types d’informations pour les « nouvelles » substances chimiques.
La pression exercée par des groupes pour les droits des animaux et de protection animale a permis de ramener le nombre des futures victimes animales de 38 millions à 8-9 millions dans le cadre de REACH. Mais les militants déplorent que l’on ait raté une occasion aussi importante de moderniser les procédures de test en Europe et de positionner l’Union européenne à l’avant-garde d’une science et d’une technologie de pointe.
On estime que 8 à 9 millions d’animaux seront sacrifiés dans le cadre des nouveaux tests et que REACH représentera le programme de tests sur animaux le plus massif que l’Europe ait jamais connu.
Jan Creamer, responsable de l’association antivivisectionniste britannique NAVS (National Anti Vivisection Society) déclare : “L’Europe n’a pas su saisir l’occasion qui lui a été donnée de réviser ses procédures de tests de sécurité en remplaçant des tests sur les animaux archaïques, cruels et non fiables par des techniques de recherche modernes, éthiques et de pointe. 8 millions d’animaux, voire davantage, vont terriblement souffrir et périr lors de ces tests. C’est une triste nouvelle pour les animaux et la science. Il est notoire que les tests sur les animaux sont faussés par les différences qui existent entre les espèces. Et pourtant, une fois de plus, nous restons prisonniers de ces méthodes de tests motivées par une réglementation plutôt que par les progrès de la science”.
Plus de contexte ici et là sur REACH.