Pourquoi la souffrance animale en laboratoire
Texte récent de Florence Burgat à lire sur Le Mague. A faire circuler aussi.
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Texte récent de Florence Burgat à lire sur Le Mague. A faire circuler aussi.
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Source : The Independent
Les autres groupes d’animaux ayant également connu des augmentations significatives en matière d’expérimentation concernent les amphibiens (+ 15 000 individus, soit une hausse de 81 %), les cochons (+ 3600, soit une hausse de 114 %), les moutons (+ 3100, soit une hausse de 9%), les dindes (+ 1500, soit une hausse de 135%) et les furets (+ 680, soit une hausse de 154%). Le nombre de singes macaques utilisés par la recherche a également augmenté de 1050 individus, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente.
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16 août 2009
Des souris meurent pour tester un produit antirides
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Un élevage dont la construction sera bientôt achevée sera en mesure d’abriter 50 000 singes, ce qui en fera l’élevage le plus vaste du monde.
Les chiffres publiés la semaine dernière révèlent que le nombre de tests in vivo réalisés sur des singes en Grande-Bretagne a augmenté de 16% pour atteindre le nombre de 4598 individus l’année dernière.
Hier, des associations pour les droits des animaux ont vigoureusement protesté contre l’utilisation croissante de primates pour la vivisection au Royaume-Uni et ont sommé les politiques de mettre fin à ce commerce cruel.
Andrew Tyler, d’Animal Aid, dénonce : « Pratiquer la vivisection sur des singes est un business sauvage, hideux et futile. Si les gens voyaient ce qui arrive à ces pauvres animaux lors des expériences, ils seraient horrifiés. »
Le Sunday Mirror a publié des images perturbantes prises dans les élevages de primates après la visite dans le canton de Conghua dans la province du Guangzhou en Chine. Détenus dans plus de quarante de ces élevages, les primates, en provenance du Cambodge, sont élevés pour être ensuite vendus à travers le monde.
Camouflés derrière des collines et cultivant le secret, les camps pour primates demeurent invisibles du reste du monde. Cependant nos enquêteurs, en se faisant passer pour des hommes d’affaires chargés de fournir au Royaume-Uni des singes pour la vivisection, ont été en mesure d’accéder à certains de ces élevages.
A l’intérieur, les singes sont entassés à l’étroit dans des cages. Les mères étreignent leurs bébés dans ces prisons stériles, dans l’attente du voyage à destination des laboratoires d’Europe, d’Amérique et d’Extrême-Orient où ils seront torturés au nom de la science.
La plupart des singes rapportent chacun 1000 £ en moyenne. Mais les gérants de ces élevages innommables dépensent moins de 20 pence par jour pour s’en occuper.
Le marché chinois de l’exportation des primates, une espèce très prisée par les entreprises qui souhaitent faire des tests sur ces animaux les plus proches de l’homme, est aujourd’hui estimé à 150 millions de livres Sterling par an.
L’année dernière, environ 90 000 singes ont été utilisés pour des expériences dans des laboratoires du monde entier, la majorité d’entre eux provenant d’élevages chinois.
Un élevage actuellement en construction par l’entreprise Guangzhou Blooming Spring Biological Technology Development Co est soigneusement camouflé dans la campagne et reste invisible depuis les routes principales.
Les cages sont dissimulées dans un enclos recouvert de tuiles roses, long de plus d’un kilomètre et ceint d’un mur de protection de plus de 3,5 mètres de hauteur. Aux portes de l’élevage, un surveillant se vante devant nos enquêteurs : « Nous avons acheté ce coteau et bientôt il sera recouvert de cages. Nous sommes déjà en mesure d’élever 50 000 singes. »
Dans le laboratoire de l’élevage, où les scientifiques pratiquent des expériences sur des singes pour soigner des maladies, des primates terrifiés, dont beaucoup portent des bébés, sont enfermés derrière des portes d’acier et laissent échapper de grands cris de douleur pendant que des expériences sont faites sur eux.
Dans un autre camp, le Huazhen Laboratory Center, un gérant explique comment le Royaume-Uni est en train de devenir un marché de plus en plus important pour les propriétaires d’élevages de primates chinois.
M. Huazhen, le directeur du laboratoire, déclare ainsi : « J’ai déjà visité des laboratoires avec animaux à Huntingdon, à Oxford. Il ne fait pas le moindre doute pour moi que la Chine sera bientôt le plus important pays exportateur de singes au monde. »
L’année dernière en Grande-Bretagne, les scientifiques ont réalisé 3,7 millions d’expériences sur des animaux vivants, soit le plus grand nombre depuis 20 ans. Outre les 4598 expériences menées sur des singes, elles concernent notamment les autres espèces suivantes :
Autre article sur la vivisection en augmentation au Royaume-Uni (comme ailleurs) : ici.
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Royaume-Uni : « Augmentation choquante » des expériences sur les animaux
Source : The Independent
Mardi 21 juillet 2009
Le
nombre d’animaux utilisés l’an dernier pour la recherche scientifique a
augmenté de 15% par rapport à l’année précédente, ce qui correspond à
un total de près de 3,6 millions d’individus, soit le plus grand nombre
d’animaux jamais utilisés pour des expériences en laboratoire depuis 20
ans.
Publiées aujourd’hui par le Home Office, ces statistiques
révèlent que le nombre d’expériences sur les animaux ayant débuté en
2008 a également augmenté d’environ 14%, pour atteindre un peu moins de
3,7 millions de procédures, ce qui correspond à peu près au nombre
d’animaux utilisés. Soit une augmentation de 39% de l’expérimentation
animale depuis que le parti travailliste est arrivé au pouvoir en 1997.
Le
nombre d’animaux utilisés pour l’expérimentation animale avait commencé
à diminuer dans les années 1990, mais au cours de la dernière décennie
il a augmenté régulièrement chaque année, principalement en raison de
la hausse du nombre de souris génétiquement modifiées utilisées par la
recherche biomédicale. L’augmentation du nombre des expériences menées
sur les animaux en 2008 est la plus importante enregistrée depuis plus
de 20 ans.
Lord West, ministre du Home Office chargé
d’encadrer la recherche sur les animaux au Royaume-Uni, a déclaré que
l’augmentation générale des travaux de recherche à caractère biomédical
menés en Grande-Bretagne explique facilement cette forte hausse du
nombre d’animaux utilisés pour des expériences ainsi que des
expériences elles-mêmes.
« Les statistiques actuelles indiquent
une augmentation du nombre des expériences et le niveau global des
procédures scientifiques est déterminé par un certain nombre de
facteurs, dont le climat économique et les tendances de la recherche
scientifique à l’échelle mondiale », déclare Lord West.
« En tant
que régulateurs, nous veillons à maintenir un équilibre convenable
entre le bien-être des animaux et le progrès scientifique et à ce que
le système de régulation soit efficace, performant et impartial »,
ajoute-t-il.
Les souris, les rats et autres rongeurs constituent
la grande majorité des animaux utilisés en 2008 (77% du total). On
observe une hausse de 9% du nombre de souris par rapport à 2007, mais
l’augmentation totale du nombre d’animaux expérimentés est due à une
hausse de 85% du recours aux poissons, qui s’élèvent désormais à 278
000 individus.
« L’utilisation accrue des souris est liée à la
recherche biologique fondamentale, aux études appliquées à la médecine
humaine ou encore à la médecine dentaire et à la reproduction. Mais
cette hausse s’explique en partie par un changement du stade de
développement auquel un jeune poisson est pris en compte », déclare le
rapport 2008 du Home Office sur les statistiques des procédures
scientifiques sur animaux vivants en Grande-Bretagne.
Les autres
groupes d’animaux ayant également connu des augmentations
significatives en matière d’expérimentation concernent les amphibiens
(+ 15 000 individus, soit une hausse de 81 %), les cochons (+ 3600,
soit une hausse de 114 %), les moutons (+ 3100, soit une hausse de 9%),
les dindes (+ 1500, soit une hausse de 135%) et les furets (+ 680, soit
une hausse de 154%). Le nombre de singes macaques utilisés par la
recherche a également augmenté de 1050 individus, soit une hausse de 33
% par rapport à l’année précédente.
Les associations pour les
droits des animaux ont condamné ces augmentations qui représentent
selon elle une trahison de la promesse faite par le Gouvernement de
réduire la souffrance animale dans la recherche scientifique grâce à
une politique de remplacement, de réduction et de raffinement des
expériences sur les animaux chaque fois que possible.
« Une hausse
aussi choquante de l’expérimentation animale devrait être un signal
fort pour la classe politique qui devrait faire porter considérablement
plus ses efforts sur le développement de méthodes de substitution [à la
vivisection] dans le cadre de la recherche biomédicale », déclare
Sebastian Farnaud, directeur scientifique de la fondation Dr Hadwen
Trust.
« Ce n’est pas simplement pour éviter la souffrance
animale, mais également pour que la recherche médicale bénéficie des
avantages que les méthodes substitutives peuvent lui apporter », ajoute
le Dr Farnaud.
Michelle Thew, directrice de la British Union for
the Abolition of Vivisection, déclare : « L’augmentation choquante du
nombre d’animaux soumis à des expériences est un scandale. C’est la
septième année que l’on observe une hausse consécutive du nombre
d’animaux utilisés. Il y a une réelle inquiétude du public à ce sujet. »
Cependant,
Simon Festing, directeur exécutif d’Understanding Animal Research
déclare que cette augmentation démontre que la Grande-Bretagne est en
train de mener de plus nombreuses et de meilleures recherches pour
trouver des solutions aux maladies graves. « C’est une poursuite de la
tendance qui a vu les fonds pour la recherche biomédicale augmenter de
plus de 50 % entre 1997 et 2006, tandis que les expériences sur
animaux, elles, augmentaient de 12,5 % sur la même période »,
explique-t-il.
Un porte-parole de l’Association of the British
Pharmaceuticals Industry a déclaré que l’augmentation du nombre
d’expériences sur les animaux était pour une large part due au succès
de la communauté scientifique britannique. Et d’ajouter « Parce
qu’elle est reconnue comme étant l’une des meilleures au monde,
l’investissement au sein des universités ainsi que dans l’industrie
augmente. »
« En 2006, la dépense en Recherche &
Développement était juste en-dessous de 4 millions de livres et en 2007
elle a augmenté de 14,7 % pour atteindre environ 4,5 millions de
livres. C’est plus que jamais. Par conséquent, une augmentation connexe
de la recherche sur les animaux a augmenté, mais le pourcentage n’est
pas proportionnel – il est inférieur en raison de tout le travail fait
en amont pour réduire le recours à la recherche sur les animaux »,
déclare-t-il.
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Et en France ?…
***************
05 juin 2009
Suite à la récente publication de vidéos, des questions ont été soulevées quant à l’utilisation, toujours d’actualité, d’animaux vivants par les forces armées américaines pour la formation à la chirurgie de campagne.
Ces vidéos de formation ont été obtenues par l’association Physician’s Committee for Responsable Medecine (PCRM) dans le cadre de la loi sur la liberté d’information.
PCRM affirme que ces vidéos montrant des primates et des chèvres lors d’exercices de chirurgie de campagne apportent la preuve que l’armée américaine viole sa propre réglementation en matière de bien-être des animaux.
Des représentants de l’armée ont riposté à ces allégations en avançant que ces formations étaient tout à fait légales et indispensables aux efforts fournis pour sauver la vie des soldats sur le terrain.
Dans l’une des vidéos, on peut voir un singe Vervet se faire anesthésier puis injecter une dose de Physostigmine, un alcaloïde simulant un agent nerveux et dont les effets sont, entre autres, une transpiration accélérée, des spasmes musculaires et des difficultés respiratoires.
L’armée affirme que les stagiaires observent les effets de la Physostigmine sur les animaux avant de prendre les dispositions nécessaires pour les soulager en leur administrant un antidote. Le rétablissement total de l’animal prendrait environ 90 minutes. Un porte-parole de l’armée explique que les animaux se remettent complètement de ces tests et qu’ils ne présentent aucun effet secondaire, ni comportemental ni physique à la suite de cet exercice et qu’aucun n’en est jamais mort.
Dans une autre vidéo, un formateur médical utilise un scalpel pour trancher la patte d’une chèvre anesthésiée puis l’on voit un membre du personnel médical lui appliquer faire garrot et panser sa plaie. Une autre troisième vidéo montre l’insertion d’un tube dans la poitrine d’une chèvre anesthésiée.
Jamie Campbell, ancien infirmier de l’armée, déclare que l’utilisation d’animaux pour l’entraînement à la chirurgie de campagne a été pour lui un véritable atout.
Pour CNN, Campbell affirme : « C’est quelque chose que l’on ne peut expérimenter nulle part ailleurs. A l’heure actuelle, je ne pense pas qu’il existe des simulations qui permettent de recréer un environnement de combat. Les patients bougent, les artères se rétractent. La sensation du sang, des muscles, des tissus, c’est quelque chose qu’un mannequin ou qu’une vidéo ne permet pas de recréer. »
Campbell explique pourtant qu’il est possible que l’utilisation de primates pour des expériences avec des agents nerveux tels que la Physostigmine ne soit pas indispensable. « On pourrait sans doute recourir à une alternative car les convulsions, les vomissements et tous les ces symptômes extérieurs, on les connaît déjà. » admet-il.
L’ancien infirmier déclare aussi que, malgré une nombre infini d’exercices pratiques, il est impossible de reproduire parfaitement une situation de combat. « Travailler sur un animal, bien que l’on puisse reproduire un grand nombre de blessures, ne remplacera jamais les soins prodigués à un soldat à qui l’on a parlé une demi-heure auparavant et qui vous a montré les photos de sa fille. Mais les exercices sur des chèvres a permis de former des infirmiers qui ont sauvé des vies, et sans cette formation, combien de pertes supplémentaires aurions-nous eu ? ».
PCRM soutient que l’utilisation de primates et de chèvres pour ces exercices de formation va à l’encontre de la politique militaire et que d’autres méthodes sont possibles.
Hope Ferdowsian, membre de PCRM, déclare dans un communiqué : « Les infirmiers qui soignent nos troupes sur le lieu de conflits armés devraient être formés de façon ultra moderne et au moyen d’exercices s’appuyant sur l’humain. S’entraîner sur des chèvres ou des primates est inhumain et va à l’encontre de la règlementation militaire relative au bien-être des animaux. De plus, cela constitue une formation qui n’est pas optimale.
« Soigner une chèvre dont les blessures ont été infligées artificiellement est un acte complètement différent des soins prodigués à un homme blessé lors d’une opération militaire. » ajoute-t-il.
Soutenu par 17 anciens infirmiers et médecins, PCRM a fait une demande auprès du médecin chef de l’armée et autres responsables militaires pour mettre un terme à ces pratiques.
L’une de ces personnes est le capitaine Charles Rosciam, un retraité du corps médical de l’US Navy ayant servi 13 mois au combat et ayant soigné plus d’une centaine de blessures précise PCRM.
Des officiers de l’armée affirment que les exercices pratiqués sur les animaux sont réalisés conformément à la règlementation en vigueur à ce sujet.
Le porte-parole de l’armée précise à ce sujet : « Nous nous consacrons à utiliser les meilleures techniques de formation disponibles afin de préparer au mieux notre personnel soignant à la prise en charge des blessés au combat tout en réduisant au minimum le recours aux animaux vivants. C’est la raison pour laquelle le programme médical prenant en charge les blessures par armes chimiques et biologiques fait ample usage de mannequins et de la simulation sur ordinateur. »
Document original + photo – (c) CNN – : ici.
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Merci aux militants locaux pour le coup de main.
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05 mai 2009
Suite à une première alerte mi-avril, voici le résultat : « Les députés européens refusent de limiter les expériences sur les animaux« , dixit le Monde du 05/05/09.
L’industrie pharmaceutique fait donc la loi au parlement européen et manipule les députés et les politiciens à sa guise.
Plus que temps pour toutes les personnes oeuvrant pour les droits des animaux de redoubler d’énergie et d’initiatives pour, comme International Campaigns, dire :
VIVISECTION : S.A.L.E. ! (Stop aux Animaux dans les Labos d’ Expérimentation !)
Ecrivez à info[at]international-campaigns.org pour en savoir plus sur la campagne S.A.L.E. !
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22 avril 2009
Au titre de la révision de la Directive 86/609/CEE relative à l’encadrement des expériences sur les animaux en Europe (qui sera votée début mai 2009), les parlementaires européens ont voté quelque 500 amendements en avril 2009.
Ces amendements, dont certains portent l’influence des industriels de la vivisection et de la pharmacie, devraient, une fois entérinés, contribuer à aggraver le sort déjà sinistre et cruel des animaux dans les laboratoires européens.
Conséquences :
Moins de justification scientifique nécessaire pour expérimenter sur des primates, malgré la grande sensibilité du public à ce sujet. De plus, les demandes d’autorisation d’utiliser des primates seront moins étudiées à la loupe.
Report sine die des propositions de la Commission européenne concernant l’arrêt de la capture des primates sauvages (pour la vivisection).
Abandon prévu de l’obligation de demander au préalable une licence pour effectuer la plupart des recherches et tests sur les animaux.
Autorisation de réutiliser de manière quasi illimitée des animaux sauf pour quelques expériences, dont les tests de toxicité et les lésions cérébrales provoquées.
Autorisation de faire souffrir des animaux de manière intense et prolongée.
De plus :
Alors que la Directive Cosmétiques entrée en application le 11 mars 2009 interdit dans ce secteur la plupart des tests sur les animaux, le programme REACH d’enregistrement, d’évaluation et d’autorisation des substances chimiques en Europe risque d’annihiler ces progrès. En effet, des ingrédients cosmétiques jusqu’ici non testés risquent de l’être, sur des animaux, dans le cadre de REACH qui n’a pas donné la priorité aux tests sans animaux.
Merci à tous les militants pour les droits des animaux de redoubler d’énergie et d’initiatives pour, comme IC, dire :
VIVISECTION : S.A.L.E. ! (Stop aux Animaux dans les Labos d’ Expérimentation !)
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