Tract en anglais de sensibilisation à la vivisection
Tract en anglais de sensibilisation à la vivisection – pour les touristes en visite dans votre ville
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Tract en anglais de sensibilisation à la vivisection – pour les touristes en visite dans votre ville
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Si, en France, on continue de disséquer des animaux dans les collèges et lycées – et même parfois à l’école primaire – nos voisins suisses ont évolué dans leurs pratiques.
Certes, tout n’est pas blanc en terre helvète et cela dépend des cantons (1).
La Ligue Suisse Contre la Vivisection (LSCV) nous a aimablement fourni les informations qui vont suivre.
Nous la remercions pour sa grande vigilance et sa présence efficace dans les diverses commissions, ainsi que pour les références communiquées sur son site Internet.
Les pratiques et les lois
« Toute utilisation d’animaux pour l’enseignement doit faire l’objet d’une autorisation auprès de l’autorité cantonale (1), laquelle statue selon la loi fédérale pour la protection des animaux (LPA) et son ordonnance (OPAn). Ces textes (2) indiquent clairement que l’utilisation d’animaux est illicite si une méthode substitutive équivalente est disponible.
Mais la délivrance d’une autorisation (3) étant l’affaire des cantons (1), chaque autorité peut interpréter à sa façon si une méthode d’enseignement substitutive est « équivalente » ou non à l’utilisation d’un animal. Ce qui explique que par exemple dans le canton de Vaud (Lausanne), ce type de TP soit encore réalisé.»
Grâce à l’action de la Ligue Suisse Contre la Vivisection, il ne se pratique quasiment plus de dissection avec des animaux dans le canton de Genève.
(1) La Suisse est un Etat fédéral constitué de cantons. Historique ici.
Les citoyens y disposent du droit d’initiative populaire : une pétition peut, dans certaines conditions, faire force de loi. Pour exemple, grâce aux 125 000 signatures de la pétition contre la fourrure de chat et à la motion de Monsieur Luc BARTHASSAT, la loi qui permettait de fabriquer et commercialiser la fourrure de chat a été modifiée.
(2) Textes disponibles à cette adresse, PDF en bas de page.
(3) Présence de la LSCV dans les commissions
Oïkos Kaï Bios pour International Campaigns
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La dissection à l’école est non seulement un apprentissage de la barbarie (au prétexte de l’enseignement de la biologie) , elle est également à l’origine de la négation du respect de l’animal (qu’il soit mort ou vivant) par les plus jeunes.
L’article ci-dessous montre à quel point elle suscite l’émotion actuellement au Brésil.
Pour sa défense, l’école invoque le fait qu’elle n’expérimente pas sur les animaux vivants, et que les chats n’auraient pas été tués pour la circonstance, comme s’il était plus légitime de faire pratiquer la dissection par les élèves sur des animaux trouvés morts…
Si la bêtise des élèves est évidemment à déplorer, l’irresponsabilité des enseignants et des institutions qui ne remettent pas en question la dissection est bien plus grave encore.
Vous trouverez à la suite de l’article la série de photos à l’origine du scandale.
Traduction (par Colette) de l’article
http://zerohora.clicrbs.com.br/rs/policia/noticia/2012/10/policia-ira-investigar-uso-de-animais-em-experiencias-em-colegio-de-canoas-3924938.html
La Police va enquêter sur des expériences sur les animaux pratiquées au collège de Canoas.
Des photos de collégiens exhibant des organes de chats ont été publiées sur Facebook ce vendredi.
Des photos de collégiens du Collège Luthérien Concórdia exposant des organes de chats ont conduit le 3ème Commissariat de Canoas à engager des recherches . La police doit vérifier si les animaux en question ont subi de mauvais traitements et si cette institution détient l’autorisation de pratiquer ce genre d’expérience.
Ce vendredi, les images d’élèves tenant des organes de chats ont été divulguées sur la page de Facebook de l’une des collégiennes et sont devenues la cible de critiques sur les réseaux sociaux. On a pu voir plus de 4.000 avis sur uniquement deux pages de deux associations de protection animale jusqu’à ce samedi soir.
Les images montrent des jeunes pendant une expérience scientifique lors d’un cours de biologie administré à des élèves de 3ème. Ce même jour, ce cas a été dénoncé et L’Etude Spécialisée contre les Crimes aux Animaux de Canoas a été mise au courant. La responsable Sabrina Deffente doit entendre les parties incriminées ce lundi et demande, sur le champ, la fermeture du laboratoire de cette école : « La situation est absurde. Je ne comprends pas pourquoi de telles méthodes sont pratiquées au niveau collège et si cela se passe au niveau des facultés. »
L’autre point soulevé par les enquêteurs est la provenance des animaux utilisés en salle de classe étant donné que l’approvisionnement et leur utilisation pour ce genre d’expérience est limité aux institutions de l’Enseignement Supérieur et aux sphères biomédicales.
L’institution récuse procéder à de telles expériences sur des animaux vivants.
Nous avons pris contact avec la direction du collège mais nous n’avons obtenu aucune réponse. Officiellement, la Communauté Evangélique Luthérienne du Christ, bienfaitrice de l’école, a informé qu’elle n’utilisait que « des chats morts, victimes d’accidents de la circulation, retrouvés dans la rue et conservés dans des chambres froides ».
D’autre part, cette institution affirme « qu’elle ne fait pas d’expériences sur des animaux vivants dans aucune de leurs activités, tout comme elle ne pratique pas la vivisection d’animaux (dissection d’animaux vivants pour l’étude de l’anatomie ou de la physiologie), de telles pratiques sont contraires aux valeurs morales et chrétiennes, piliers de l’éducation luthérienne. »
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A l’initiative du Collectif Rennais Pour les Animaux et avec le concours d’Oïkos Kaï Bios , International Campaigns s’associe à une action dirigée vers les responsables d’universités, de grandes écoles, etc… afin de supprimer toute expérimentation animale et, dans un premier temps, d’obtenir le statut d’ objecteur de conscience pour les étudiants qui ne souhaitent pas, par souci éthique, utiliser des animaux lors de leurs travaux pratiques.
Cette campagne a été lancée le 1er octobre dernier. Cinq présidents d’universités ont d’ores et déjà été contactés : Rennes 1, Montpellier 1 et Montpellier 2, Bordeaux 1 et Bordeaux Segalen.
Cette suggestion est adoptée et pourrait être généralisée à toutes les facultés.
Il nous semble préférable de commencer par interpeller les Présidents d’Université pour respecter la voir hiérarchique.
Le même modèle de lettre pourra être utilisé , il est conseillé de personnaliser.
Ajoutés aux pétitions, lettres aux autorités dont celle au Proviseur du Lycée Vendôme, ces divers combats sont essentiels pour faire avancer la cause des animaux, une prise de conscience s’imposant à tous les niveaux.
Nous avons aussi besoin d’informations : types de formation à l’expérimentation animale proposés, pratiques autour de l’objection de conscience, etc… afin d’œuvrer encore plus efficacement.
Contacter à ce sujet info@international-campaigns.org qui transmettra les courriers aux correspondants locaux/régionaux concernés.
Nous vous proposons deux lettres à compléter :
Merci de compléter ces courriers et de les envoyer directement à l’établissement concerné, accompagnées de cet article extrait de la Revue de la Ligue Suisse Contre la Vivisection afin de montrer qu’ailleurs, on sait encourager les méthodes de substitution à l’expérimentation animale.
Si vous agissez au nom d’une association ou d’un collectif, pensez à nous informer afin que nous vous ajoutions à la liste des groupes qui participent à la campagne.
Nous vous donnerons des nouvelles de cette action au fur et à mesure de son évolution, des réponses, et, nous l’espérons, des avancées obtenues.
Merci de votre participation.
Liiste non exhaustive qui concerne avant tout les facultés scientifiques où l’on expérimente sur les animaux.
Rennes | Monsieur Guy CATHELINEAU Président de l’Université RENNES 1 2, rue du Thabor CS 46510- 35065 RENNES Cedex |
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Montpellier | Monsieur Philippe AUGÉ Président de l’Université Montpellier 1 5 bd Henri IV CS 19044 34967 Montpellier Cedex 2 |
Monsieur Michel ROBERT Président de l’Université Montpellier 2 Place Eugène Bataillon 34095 Montpellier Cedex 5 |
Bordeaux | Monsieur Dean LEWIS Président de l’Université Bordeaux 1 351 cours de la Libération 33405 Talence Cedex |
Monsieur Manuel TUNION de LARA Président de l’Université Bordeaux Segalen 146 rue Léo-Saignat 33076 Bordeaux Cedex |
Toulouse | Monsieur Bertrand MONTHUBERT Président de l’Université Paul Sabatier Toulouse III 118 route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 |
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Témoignage de Virginie X, actuellement technicienne de laboratoire dans un hôpital parisien qui raconte ce qu’elle a vécu lors de son cursus dans une célèbre université parisienne, juste sous la rive gauche.
Partie à la fac faire un DEUG Science de la Vie et de la Terre, j’étais certainement trop naïve à l’époque mais je n’imaginais pas que les animaux étaient si souvent utilisés.
Il y avait un bâtiment ou l’on faisait les travaux pratiques, on sentait déjà plusieurs mètres avant d’y entrer une odeur insoutenable. C’était le genre d’odeur qui émane d’une pièce avec peu d’aération ou s’accumulent des excréments diverse. On ne pouvait pas y entrer mais j’imaginais très bien le nombre d’animaux détenus dans un espace vital très restreint.
Un jour, l’intitulé d’un cours de travaux pratiques était « l’étude du système nerveux chez la grenouille ». J’avais compris qu’il s’agissait de dissection mais ce que j’ignorais c’était que l’on devait nous-mêmes tuer la grenouille ! Le professeur est entré avec une caisse qu’il avait déposée sur une table le temps de nous expliquer le déroulement du cours.
Pendant tout ce temps on entendait les grenouilles sauter et se cogner contre le couvercle de la caisse ! Puis il nous a demandé de prendre une grenouille par binôme et de la tuer!
Je lui ai dit que je n’y toucherai pas et je n’ai absolument rien fait durant cette séance. J’étais écoeurée de voir que certaines personnes étaient « excitées » à l’idée de disséquer ces pauvres grenouilles !
Après ce genre d’experience, j’ai su que je ne pourrai jamais travailler dans un laboratoire avec des animaux.
Souvent les gens s’imaginent que ce n’est pas si atroce que cela en a l’air mais pour beaucoup de techniciens et chercheurs les animaux sont de simples outils de travail.
Il y a quelques années, j’ai postulé dans un laboratoire. Lors de l’entretien j’étais ravie. Ce poste était très intéressant jusqu’au moment où la cadre m’annonce qu’ils travaillent également avec des rats et que bien entendu je devrais comme tout le monde m’en « occuper ». J’ai stoppé l’entretien et lui ai dit que je n’étais plus intéressée.
Ce qui me dégoute le plus c’est que les techniciens et chercheurs ne voient pas ou plus les animaux comme des êtres vivants et sensibles mais seulement comme des objets leur permettant d’aboutir à un résultat pour leurs recherches.
Les chercheurs reçoivent des enveloppes financières pour leurs techniques. Il est donc necessaire pour eux d’apporter des résultats, qu’ils soient aberrants ou pas ils doivent faire des publications.
Le monde de la recherche est un monde à part. Ils sont dans leur bulle où on trouve horreur et souffrance mais le gouvernement ne s’en soucie pas. Beaucoup d’argent est dépensé pour des recherches souvent inutiles.
Je sais par exemple que depuis longtemps des singes sont sacrifiés pour la recherche contre le VIH. Beaucoup de singes pour des tout petits résultats qui réjouissent les unités de recherche qui les trouvent car le VIH est une affaire mondiale.
Mais à les écouter ça ressemble à une course pour découvrir en premier LA solution pour soigner ou stopper le virus. Bien sûr c’est important, bien sûr beaucoup de gens décèdent mais inoculer le virus à un animal, même génétiquement proche de nous ne permettra pas de « décortiquer » totalement le virus selon moi.
Quand le virus du VIH infecte un organisme il va se reproduire et donner des virus qui seront différents. Ces virus sont également différents d’un organisme à un autre. Donc pourquoi chercher la solution sur un organisme d’un autre animal que l’homme ?
A notre époque et avec les possibilités de substitution à la vivisection, il est possible d’avancer dans le domaine de la recherche.
Il faudrait juste s’en donner les moyens !
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Tout comme l’expérimentation animale, la dissection à l’école est encadrée par des règlements. Le bulletin officiel de l’Education Nationale (BOEN) et diverses notes de service définissent dans notre pays le cadre légal auquel sont soumis les enseignements : les programmes ou encore leurs modalités d’application.
Ainsi, le document officiel de l’Observatoire national de la Sécurité des établissements scolaires et de l’enseignement supérieur intitulé « Risques et sécurités en Sciences de la Vie et de la Terre et en biologie-écologie ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/syst/ons/risque_securite_SVT.pdf, précise page 6 au bas du document (la numérotation pour l’impression est différente) que la vivisection est interdite. Citons pour exemple que la cruelle observation des réflexes sur la grenouille n’est plus autorisée.
Les animaux doivent être manipulés morts. Dans la pratique, les animaux élevés puis tués en vue d’être disséqués sont envoyés congelés aux établissements scolaires.
Quant à l’obligation de pratiquer la dissection, le paragraphe « l’expérimentation animale, les bonnes pratiques », mentionne qu’un élève peut être choqué, auquel cas des documents vidéos ou des logiciels pourront être utilisés.
A notre connaissance, c’est le seul texte qui légitime le refus d’un élève de participer à un exercice de dissection en classe.
L’article R214-87 du code rural, parfois cité, régit l’expérimentation sur les animaux vivants. Il n’est donc pas applicable à la dissection en cours de Sciences de la Vie et de la Terre.
Comme l’ensemble des lois françaises, ce règlement est soumis à la juridiction européenne.
Le texte disponible à cette adresse http://conventions.coe.int/Treaty/fr/treaties/html/123.htm , mentionne dans le préambule « …Résolus à limiter l’utilisation des animaux à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques, avec pour finalité de remplacer cette utilisation partout où cela est possible, notamment en recherchant des méthodes de substitution et en encourageant le recours à ces méthodes de substitution …».
Le document de l’Observatoire national de la Sécurité des établissements scolaires cité plus haut est bien en accord avec la loi européenne.
Oïkos Kaï Bios pour International Campaigns
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Il y a quelques jours, nous vous proposions un témoignage particulièrement édifiant à propos d’ expérimentation animale.
Il semblerait que cela ait motivé d’autres personnes directement concernées par ce sujet pour s’exprimer également, toujours à Montpellier.
En effet, voici une nouvelle lettre qui nous est parvenue et que nous reproduisons ici intégralement :
Il s’agit d’un plaidoyer contre la vivisection de la part d’une personne directement concernée par ce fléau dans son activité professionnelle.
Je suis technicienne de laboratoire en biologie et je refuse l’expérimentation animale !
Bien que technicienne de laboratoire en biologie à Montpellier, je ne travaille pas sur les animaux, car j’en ai fait le choix !
Des techniques de substitution existent et je ne supporte pas de sacrifier un animal.
Dans ma carrière, j’ai vu très peu de choses choquantes car je refuse toute expérimentation animale.
Cependant, lorsque j’étais étudiante en DUT Génie Biologie, on nous apprenait à poser des perfusions à des rats endormis, Il y avait 1 rat pour 2 étudiants.
Moi, j’avais décidé de ne pas y toucher bien sûr, mais ma binôme, trop pressée à l’idée de poser sa perfusion a commencé alors que le rat n’était pas tout à fait endormi, le rat était sur le dos et elle a voulu lui piquer la perfusion dans la queue.
Alors le rat s’est relevé verticalement comme un mort vivant, c’était affreux de faire souffrir cette pauvre bête, alors que nous n’avions que 18 ans !
Les résultats des recherches sur les animaux sont la plupart du temps hasardeux.
En effet, quand on fait de la recherche et qu’on évolue vers un univers inconnu, très souvent les expériences n’aboutissent pas.
De plus, qu’ont à voir ces animaux (chiens, rats, cochons…) avec nous et nos maladies ? Absolument rien !
D’un point de vue éthique, ce ne sont pas eux qui sont malades alors pourquoi les mêler à nos problèmes humains ?
Et d’un point de vue scientifique, ils sont bien trop différents de nous.
Pour ceux qui pensent que travailler sur des cellules dans une boîte de Petri ne représente pas ce qui se passe dans un organisme entier, je rappelle que nous sommes bien loin de la souris qui vit 3 ans, alors que l’être humain peut mettre jusqu’à 50 ans pour développer un cancer par exemple.
Je pense que c’est bien plus pertinent de travailler sur des cellules humaines in vitro ou autres techniques de substitution (pharmacogénomique).
Pour certaines maladies, il n’existe pas de « modèle animal » car elles sont spécifiques à l’homme et, dans ces cas, on se passe bien des animaux et on parvient à fabriquer de nouveaux médicaments fiables car on connaît directement leurs effets sur l’homme.
Le pire pour moi, c’est d’utiliser un animal en bonne santé, qui pourrait avoir la bonne vie de votre chat ou chien, de lui injecter l’agent pathogène, puis d’essayer de lui injecter des médicaments.
Parfois les souris développent des tumeurs aussi grosses qu’elles si bien qu’elles ont du mal à se déplacer.
Dans beaucoup d’expériences il y a aussi un « groupe témoin » d’animaux auxquels on n’a pas inoculé la maladie, mais qui seront quand même sacrifiés en fin d’expérience alors qu’ils pourraient être libérés et mener une vie normale !
Il existe des méthodes de substitution. Alors qu’attendons-nous ? Pourquoi continuer cette barbarie qu’est l’expérimentation animale et qui conduit à des résultats incertains ?
Vous aimez votre chien, votre chat, votre lapin, votre rat ? Alors comment pouvez-vous supporter que tant d’autres soient sacrifiés pour un problème qui ne les concerne même pas ?
L’expérimentation animale est interdite sur le chimpanzé en France car il est considéré comme notre plus proche cousin. Alors comment peut-on tuer ses cousins à lui : les autres singes ? Et le chien n’est-il pas le meilleur ami de l’homme ? A ses côtés depuis des siècles ?
Ces animaux sont tellement attachants que j’ai eu une collègue qui ne supportait plus de manger de la chair animale car ça lui rappelait « ses souris » torturées et disséquées dans son labo.
J’ai aussi une amie, technicienne de laboratoire, qui est tombée en dépression à cause de son activité sur les animaux…
Je pense que l’expérimentation animale continue car cela permet aux labos de dire qu’ « ils se sont donnés les moyens d’y arriver ».
En effet, l’expérimentation animale coûte cher et prend du temps, mais les résultats sont souvent difficiles à interpréter du fait d’une grande variabilité. Donc effectivement, les labos qui font de l’expérimentation animale pour leurs recherches « se donnent les moyens financiers », mais qu’en est-il de leurs résultats ?
Il y a tant de vies gâchées pour des hypothèses farfelues. Et quand bien même les résultats sur rongeurs sont concluants, quand on passe à l’homme cela ne fonctionne plus.
Alors qu’attendez-vous ? Vous aussi, exigez une science éthique !
Montpellier n’est bien évidemment pas la seule ville où l’on pratique l’expérimentation animale, mais serait-elle l’une des rares où des personnes courageuses osent rompre la loi du silence ?
Cette lettre est importante pour dénoncer l’expérimentation animale, faire avancer le débat et les droits des animaux.
Alors, vous aussi, qui travaillez dans un laboratoire où l’on pratique l’expérimentation animale, ou bien qui êtes étudiant confronté aux dissections, faites-nous parvenir votre témoignage !
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Traduction de la page http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/ML03Df03.html
Inde : un enseignement non violent envers les animaux
Asia Times – 03 décembre 2011
Raja Murthy – auteur indépendant, Mumbai (Inde)
En interdisant depuis peu de disséquer des animaux dans les laboratoires universitaires, l’Inde a fait progresser la reconnaissance du droit à la vie des animaux et compte à terme abolir ces pratiques à l’échelle nationale. Désormais, étudiants et enseignants s’appuieront sur des simulations informatiques pour étudier l’anatomie au lieu de torturer des animaux au nom de la science.
Les recommandations contre la dissection émises par la Commission UGC des subventions universitaires (University Grants Commission), qui est l’autorité de tutelle de l’enseignement supérieur, épargneront près de 19 millions d’animaux chaque année en Inde.
Elles réduiront les souffrances des nombreuses espèces (lapins, singes, chats, cochons d’Inde, grenouilles, souris, papillons et autres insectes) qui sont coupées en morceaux dans les laboratoires ou soumises à toutes sortes d’expériences ou de procédures douloureuses.
Les « Recommandations relatives à l’arrêt progressif de la dissection et de l’expérimentation animale en Zoologie/Sciences de la vie » publiées par l’UGC le 26 novembre 2011 ont été produites par un groupe de travail chargé d’étudier spécifiquement la question [1]. Elles portent un coup d’arrêt à 90 ans de pratiques sur les animaux dans les laboratoires de biologie du sous-continent.
L’opposition à la dissection animale gagne du terrain à travers le monde. L’Argentine, l’Australie, Israël, l’Italie, la Pologne ou encore la Suisse ont décidé d’interdire cette pratique dans les écoles ou de ne l’autoriser qu’à l’université.
Aux États-Unis, l’État de New York, le New Jersey, la Californie, l’Illinois, la Pennsylvanie, la Virginie, le Vermont, le Rhode Island et l’Oregon laissent aux étudiants la liberté de choisir ou ont instauré des comités de surveillance spécifiques.
Quelque 6 millions de vertébrés sont disséqués chaque année dans les lycées américains et plus de 170 espèces d’animaux non humains sont soumises à des procédures de dissection ou de vivisection – autrement dit découpées alors qu’elles sont toujours en vie [2].
Les recommandations indiennes sont le premier exemple d’une action soutenue par le gouvernement en vue d’interdire progressivement la dissection à tous les niveaux ou de la limiter à des travaux « essentiels » sur des animaux de laboratoire.
Dans ce pays, la liberté de choisir a été reconnue aux élèves par les pouvoirs publics en 1997 et l’interdiction de disséquer des rats, des grenouilles et des souris a été prononcée en 2001 pour les plus de 8500 écoles relevant du Conseil central de l’enseignement secondaire.
De grandes facultés de médecine américaines comme Harvard, Stanford et Yale ne forment déjà plus leurs étudiants sur des animaux vivants mais sur des cadavres humains et à partir de simulations.
Pilote en matière d’apprentissage plus compatissant des sciences, le centre de recherche national Mahatma Gandhi Doerenkamp (MGDC) a pour mission de découvrir des « Alternatives à l’utilisation des animaux dans l’enseignement des sciences de la vie » dans le respect du principe de non violence (ahimsa) défendu par Gandhi.
Le MGDC soumet de nouveaux programmes d’enseignement à l’approbation de l’UGC, une initiative qui permet d’élargir à d’autres êtres sensibles le dicton « Traitez les autres comme vous aimeriez qu’ils vous traitent ».
Créé par la fondation suisse Doerenkamp-Zbinden, le centre Mahatma Gandhi Doerenkamp travaille sur des outils de formation par simulation informatique de la dissection, avec le concours de groupes de protection des animaux tels que PETA, People for Animals et I-CARE.
Les recommandations de l’UGC aboliront des mesures que les militants pour les droits des animaux entre autres considèrent comme l’arrogance froide et barbare d’une espèce parmi des millions d’autres sur cette planète qui agit comme si le monde entier n’était là que pour la servir.
Pour MA Akbarsha, directeur du MGDC, les recommandations de l’UGC sont « d’une importance historique, ouvrant la voie à la restauration des habitats d’espèces menacées, de la biodiversité et de l’équilibre écologique ».
Les recommandations contre la dissection de l’UGC se préoccupent tout autant du respect de la vie que des problèmes environnementaux : « … à la lumière de l’avènement de nouvelles disciplines comme la biodiversité, la biochimie, la biophysique, la biologie moléculaire, etc., l’importance accordée actuellement aux travaux pratiques d’anatomie est excessive. (…) Le nombre de ces institutions s’est multiplié et plus d’un million d’étudiants s’inscrivent à des programmes qui imposent des dissections d’animaux. La plupart des animaux sont capturés à l’état sauvage et leur soustraction sans discernement de leur milieu naturel perturbe la biodiversité et l’équilibre écologique.
Les dissections d’animaux contribuent de fait à la perte d’habitats, à la pollution, aux changements climatiques et à l’affaiblissement des populations animales. Il est évident que la demande en animaux pour la dissection alourdit la pression sur les espèces menacées. Les grenouilles, dont le déclin de population a atteint récemment des seuils alarmants, sont souvent citées en exemple. »
Le siège de PETA à Mumbai a qualifié l’évolution de l’UGC de « victoire majeure pour les animaux ». PETA Inde a fait campagne pour réclamer l’interdiction de la dissection, notamment en écrivant au comité d’experts de l’UGC et en faisant signer des pétitions aux étudiants et dans la rue.
Coordinatrice de projets pour PETA Inde, Benazir Suraiya a raconté le dégoût qu’elle a ressenti en assistant à la vivisection d’animaux en laboratoires, avec et sans anesthésie.
« Alors que la dissection de cadavres humains se pratique dans les facultés de médecine, il est particulièrement injuste de tuer pour des expériences ou de découper encore vivants des animaux qui ne sont pas capables de dire leur douleur ni de se défendre. Les animaux ont autant que nous le droit de vivre sur Terre », a déclaré Suraiya à Asian Times Online.
Un point de vue raisonnable sachant que l’auteur n’apprécierait pas d’être enfermé par Bugs Bunny puis tronçonné vivant dans le but de développer une super carotte ne présentant aucun risque pour le bien-être des lapins.
Selon les militants pour les droits des animaux, des études ont par ailleurs montré que l’utilisation d’animaux pour la dissection et l’expérimentation met beaucoup d’étudiants mal à l’aise, de l’école à l’université, et les dissuade souvent de poursuivre une carrière scientifique.
La préparation de programmes alternatifs est l’affaire du centre MGDC rattaché à l’université de Bharatidasan à Tiruchirappalli (Trichy) au sud de l’Inde. Le centre a mis en exergue sur son site Internet la citation du Mahatma Gandhi : « La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés à la façon dont elle traite ses animaux ».
Approuvées par le ministère du Développement des ressources humaines, les recommandations de l’UGC ont été publiées après la prise en compte des entorses des lois en vigueur sur l’utilisation des animaux dans les laboratoires.
Les nouvelles recommandations sont en phase avec la Loi de 1972 relative à la protection de la faune et de la flore sauvages, et la Loi de 1960 relative à la prévention de la cruauté envers les animaux. L’article 51A (G) de la constitution indienne stipule : « Il est du devoir de tout citoyen de l’Inde de protéger et de favoriser l’environnement naturel, notamment les forêts, les lacs, les cours d’eau, la faune et la flore sauvages, et de faire preuve de compassion envers toutes les créatures vivantes ».
Les recommandations appliquent en réalité l’Article 17.1 (d) de la Loi de 1960 relative à la prévention de la cruauté envers les animaux. Ce texte incite à éviter le plus possible l’expérimentation animale dans les facultés de médecine, les hôpitaux, les laboratoires scientifiques, etc. dès lors que des alternatives tels que des livres, des mannequins, des films etc. apportent les mêmes enseignements. Dans son Article 17 (f), la loi demande, si possible, de ne pas utiliser l’expérimentation animale dans le seul but d’acquérir des gestes techniques.
Le MGDC a organisé les 25 et 26 novembre 2011 à l’université Stella Maris (Chenmai) un week-end de réflexion sur de nouveaux modes de promotion de l’enseignement des sciences sans torturer d’êtres vivants. Ce cursus moins violent pourrait comporter un rappel que nul n’échappe à cette loi de la nature : qui sème le vent récolte la tempête.
Notes :
1. Commission UGC des subventions universitaires de New Dehli, Recommandations relatives à l’arrêt progressif de la dissection et de l’expérimentation animale en Zoologie/Sciences de la vie (en anglais) (http://www.ugc.ac.in/notices/guidelines_animaldisection.pdf)
2. Procédure courante dans les classes de premier cycle, la décérébration consiste à détruire le système nerveux central d’un animal pour étudier différents processus physiologiques. Selon la Humane Society of the United States (Washington), elle est surtout pratiquée sur des grenouilles et des tortues. Après avoir endommagé la moelle épinière de l’animal vivant, une aiguille est introduite derrière le crâne et manipulée pour « triturer » le tissu cérébral. Les étudiants insèrent ensuite l’aiguille dans le canal rachidien pour détruire les réflexes de l’animal qui, toujours vivant, continue à manifester des réactions physiologiques plusieurs heures après la décérébration. – Questions et réponses sur la dissection, Humane Society of the United States (http://www.humanesociety.org/issues/dissection/qa/questions_answers.html)
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Médias et expérimentation animale
Dans le cadre de l’apologie faite à l’expérimentation animale, l’émission « Bye Bye cobaye » était diffusée et rediffusée à la fin de l’été 2011 sur France 5.
On y a parlé des progrès réalisés : chartes éthiques, directive cosmétique…des arguments auxquels nous ne pouvons adhérer tant l’opacité règne autour des laboratoires.
Le Professeur NOUËT Président d’honneur de la Ligue Française des Droits de l’animal y a déclaré : « les gens ont une vision anthropomorphique de l’animal et des degrés d’intérêt pour les espèces ». Pour notre part, la souffrance des souris auxquelles on inocule des cellules cancéreuses pour étudier ensuite les tumeurs qu’elles développent est aussi digne d’intérêt que la souffrance du chien ou du lapin.
Les méthodes substitutives y étaient présentées comme « des méthodes de complément indissociables de la recherche sur les animaux ».
D’une part, la validation des méthodes sans animaux tarde, d’autre part nous savons les réticences de tous à modifier ses pratiques. De surcroît, l’élevage des animaux de laboratoire est un commerce lucratif – pratiqué aussi de manière maltraitante pour l’animal – ce qui fait perdurer encore la vivisection.
L’émission a laissé une large part aux étudiants du Lycée Professionnel Vendôme.
Nous proposons d’envoyer un courrier au Proviseur de l’Etablissement.
Ci-dessous une lettre-type à envoyer telle quelle ou à modifier selon vos souhaits, vos disponibilités…
Egalement dispoonible au format Word ici.
Merci de votre lecture
Oïkos Kaï Bios
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NOM, Prénom
Adresse
Date
Objet : émission « Bye Bye cobayes »
Lycée d’Enseignement Général Technologique et Agricole (LEGTA)
Monsieur Bruno RICARD, Proviseur
BP 106 AREINES
41106 VENDOME Cedex
Monsieur le Proviseur,
Plusieurs formations à l’expérimentation animale sont proposées dans votre lycée, dont une formation de Technicien en Expérimentation Animale (bac professionnel).
France 5 diffusait en août et septembre 2011 l’émission « Bye Bye cobaye ». Une classe du lycée Professionnel Vendôme était filmée à cette occasion et je m’interroge sur le sens de la présence du LEGTA à la télévision.
L’on y voit en effet des étudiants caresser des chiens Beagle, en insistant sur la socialisation de l’animal. Nous vous rapportons quelques propos de l’enseignant filmé avec sa classe.
« On les caresse bien, tranquillement, cela s’appelle le caressing » ou encore « on apprend la philosophie des apprentissages, comment tenir, contenir » (sic).
Ce professeur a-t-il dit aux élèves que les cordes vocales de ces trop gentils animaux étaient sectionnées afin qu’ils ne puissent hurler lors d’expériences douloureuses. Il eût été plus honnête de montrer aux téléspectateurs les chiens maintenus dans des « tubes de contention » plutôt que de montrer des gestes anodins qui consistent à donner par exemple une gélule à un chien.
Ce n’est pas la dure réalité des animaleries qui a été montrée, et c’est bien regrettable pour la crédibilité et l’éthique de l’information. Comment affirmer dans ce contexte que «la qualité première est l’amour de l’animal » comme le dit l’enseignant.
Enfin, « faire des gens responsables de leurs actes » (sic) nous semble aussi incongru que de parler de charte éthique associées aux protocoles d’expérience quand il s’agit de torturer.
Nous vous rapportons ces autres propos de l’enseignant lors d’une séance avec des rongeurs: « on ne vous demande pas de déshabiller le lapin » (sic) or la plus grande cruauté a été exercée sur les lapins dans les laboratoires. Pendant des décennies, on a pratiqué le terrible test de Draize (instiller un produit corrosif dans l’œil du lapin, et ceci jusqu’à nécrose de l’œil). L’animal a été aussi largement utilisé pour tester les cosmétiques. Si aujourd’hui ces tests ont un peu évolué sans toutefois cesser complètement, avoir un peu plus d’égard pour ce rongeur serait un minimum pour une personne qui dit enseigner « le respect de l’animal ».
Un tel cynisme du professeur n’a eu que le mérite d’affaiblir les propos du Professeur NOUËT. Au cours de l’émission, ce dernier, néanmoins Président d’honneur de la Ligue Française des Droits de l’animal, a réfuté l’idée « répandue dans les milieux antivivisection » que les scientifiques sont « sadiques, sans cœur » (cité de mémoire) « pour la simple raison qu’un animal maltraité fausserait l’expérience » (sic). Il suffit de lire quelques articles scientifiques pour constater à quel point les animaux de laboratoire sont considérés avant tout comme du matériel d’expérience.
Ce sont toujours les mêmes arguments qui sont mis en avant pour légitimer l’inacceptable.
Je me demande pourquoi vous vous êtes prêté à une telle émission, peut-être pour des raisons publicitaires.
Compte tenu de ces diverses remarques, je confirme mon opposition à l’existence et au développement de tels enseignements qui légitiment le maintien de l’expérimentation sur les animaux. L’argent qui est investi dans ce type de cours ne l’est pas pour l’enseignement des méthodes alternatives sans animaux.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette lettre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Proviseur, l’expression de mes salutations respectueuses.
Signature
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Enseignement de la torture et de l’instrumentalisation des animaux
Opération portes ouvertes au lycée Léo-Lagrange qui a pu mettre en avant son équipement de qualité
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Le lycée professionnel général et technologique Léo-Lagrange a ouvert … ses portes au grand public. Les collégiens des communes voisines, Grenay et Mazingarbe, y furent accueillis ces dernières semaines pour le découvrir avec leur classe.
(c) La Voix du Nord – 22.02.12