Une autre école russe rejette les tests sur les animaux

Le 24 octobre 2005, l’école de médecine vétérinaire de Saint-Pétersbourg (Russie) était devenue la première institution russe de l’enseignement supérieur à rejeter les tests sur les animaux au profit de méthodes alternatives sans animaux. Ce projet avait été rendu possible grâce à l’aide de l’association IAAPEA (International Association Against Painful Experiments on Animals) qui avait financé la construction du laboratoire informatique de ce département où les étudiants utilisent désormais des logiciels plutôt que de recourir à des tests sur des animaux.

« Le personnel de cet établissement estime que 1000 rats sont sauvés chaque année grâce au remplacement des tests sur les animaux par des programmes informatiques » déclare Elena Maroueva, membre de VITA, un groupe russe de protection des animaux. « On n’insistera jamais assez sur l’importance de cet événement, que ce soit pour les animaux ou pour le système éducatif russe, dans la mesure où l’utilisation de technologies alternatives en pharmacologie et autres disciplines renforce la qualité de l’enseignement et place cette école au même niveau que les meilleurs établissements d’enseignement supérieur à travers le monde. »

VITA a collaboré avec plusieurs groupes internationaux afin de convaincre les institutions vétérinaires russes d’utiliser des méthodes alternatives. Son principal allié a été InterNICHE, un groupe dont le but est de promouvoir l’utilisation de méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans le cadre d’études de biologie et de médecine humaine et vétérinaire.

Le 19 avril 2006, Nick Jukes, coordinateur d’InterNICHE, et Elena Maroueva, contact national d’InterNICHE pour la Russie et directrice de VITA, se sont rendus dans l’école d’état de médecine vétérinaire de Kazan (KGAVM). Le 20 avril, InterNICHE et KGVAM ont signé un accord portant sur l’arrêt de l’expérimentation animale dans le département de physiologie et de pharmacologie. La nouvelle version du logiciel de « physiologie virtuelle » en russe, qui sera maintenant utilisée par les étudiants et les professeurs à la place de la version anglaise, a pu rendre possible l’introduction d’alternatives non cruelles au sein de cette école de médecine vétérinaire.

Source : Arkangel

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