Vivisection/Dissection : Objection !
A l’heure où une question écrite sur l’objection de conscience en matière d’expérimentation animale a été posée au gouvernement, International Campaigns, entre autres structures, essaie de collecter les témoignages d’étudiant(e)s de toute filière et de tout niveau en France qui refusent de pratiquer la dissection ou la vivisection dans le cadre de leurs études ou de leur formation et qui se retrouvent sanctionné(e)s pour leur opinion.
Témoignages
- 1982-1983 – Récit d’une étudiante
« J’étais étudiante en deuxième candidature psychologie à l’Université de Liège. Rapidement, je me rendis compte en même temps que les autres étudiants que, dans ce domaine, des expériences étaient réalisées sur des animaux en neurologie pour tester notamment le seuil de la douleur de même qu’en psychologie expérimentale.
Nous apprîmes également que nous devrions participer aux travaux pratiques dans ces deux domaines. Or, l’une de mes amies, pourtant très réservée, trouva cela totalement inacceptable et entraîna les autres étudiants à ne pas participer aux travaux pratiques.
Ce fut très grave et l’Université exerça de nombreuses pressions sur nous, nous menaçant notamment d’empêcher les étudiants de passer cette année-là si nous ne nous conformions pas au programme officiel. Les étudiants tinrent bon et cette année-là, aucun étudiant de deuxième année ne participa aux travaux pratiques. Ils boycottèrent également l’examen théorique du cours de neurologie, sauf quelques étudiants dont je faisais partie parce que j’étais boursière et je devais participer à tous les examens sous peine de devoir rembourser ma bourse (mais je n’ai pas non plus effectué d’expériences sur les animaux).
Finalement, le cours de neurologie (plus les applications pratiques) fut reporté à l’année suivante. Comme je n’ai pas réussi mon année et que je n’ai pas continué dans ce domaine, je ne sais pas ce qui s’est passé l’année suivante.