JIDA 2012 – Annecy – Mardi 20 novembre
Beau temps ce mardi 20 novembre 2012 à Annecy pour cette première action organisée par Oïkos Kaï Bios à l’occasion de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux « JIDA 2012».
L’action avait été annoncée dans le Faucigny. Voir rubrique Médias.
Le soleil se faisant rare dans la vieille ville aux rues étroites, nous avons poursuivi l’action au bord du lac où le soleil attirait plus les passants.
Nous avons d’abord constaté beaucoup d’indifférence à la souffrance animale.
Même les tracts JIDA proposés à titre d’information étaient refusés.
Plusieurs rencontres touchantes ont ensuite modifié cette première impression.
- D’abord, une femme (polonaise) en séjour à Annecy a proposé de nous aider. Sensible à la détresse des animaux dans son pays, elle souhaite s’investir durant ce temps passé en France. Elle est repartie avec une pétition à faire signer, plusieurs lettres à envoyer aux autorités ainsi que nos documents sur la dissection au collège.
- Puis une femme attentive à la souffrance des animaux. Nos échanges porteront aussi sur le respect de la nature. Elle déplore que son entourage ne prenne pas plus au sérieux ces problèmes ou considèrent que la cause est perdue d’avance. Elle a apprécié la Déclaration UDAR.
- Ensuite un couple, l’homme est découragé de voir l’impuissance des défenseurs des animaux devant la violence des hommes à l’égard des bêtes, et les grandes limites de la justice. Nous avons réaffirmé la nécessité de ne pas baisser les bras. Nous espérons qu’ils continueront d’agir. Ce couple nous a raconté l’histoire d’un chien maltraité par son maître qui est un chasseur.
- Enfin, une femme répond « je signe tout de suite si c’est contre l’expérimentation animale». Puis, elle témoigne de l’adoption d’un chat dans un refuge. L’animal avait été décrit comme ayant eu un passé douloureux, sans autre détail. Il souffrait beaucoup et lors d’une visite chez le vétérinaire des radios ont montré de multiples blessures aux pattes typiques d’expériences en laboratoire. Le chat avait eu les pattes brisées à plusieurs endroits, ces pratiques de torture ayant pour but d’observer l’évolution et la guérison des fractures et les atteintes aux ligaments. L’animal se serait en fait échappé et aurait erré un moment.
Cette histoire terrible montre bien la cruauté de procédés d’un autre âge.
Elle seule mérite de poursuivre notre combat contre la vivisection et pour les droits des animaux.
Prochaines actions en décembre, suite de la JIDA.
Contact : oikos.kai.bios[at]orange.fr