Infos
Mardi, c’est Menu planète en Suisse
IC ⋅ Infos ⋅ Journée Sans Viande ⋅
" Zurich (ots) – Un tiers de l’impact des particuliers sur l’environnement est causé par l’alimentation. La consommation de viande joue un rôle particulièrement important. Le WWF Suisse renouvelle son opération Menu planète le 14 septembre: la population est conviée à manger végétarien mardi à midi pour faire un geste en faveur de l’environnement. Quelque 75’000 personnes et 1000 institutions ont déjà annoncé leur participation."
Suite et intégralité de l’article ici.
Autre article suisse intitulé "La population est conviée à ne pas manger de viande mardi pour faire un geste en faveur du climat"
A quand la même initiative en France et pas que pour une journée ?!
Charter pour l’enfer
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
CHARTER pour l’ENFER
07.09.10
Un article anthologique du 07.09.10 du Matinal, dans la rubrique Santé, truffé de passages sinistres et aussi de détails, sans parler de la photo, qui rappellent aussi une certaine époque de l’histoire des hommes, jamais terminée d’ailleurs. Et un final à couper le souffle.
Exportation de mille singes pour la recherche médicale
Introduction de l’article : « Le business d’exportation de singes à l’étranger prend de l’ampleur. Une nouvelle compagnie privée se propose de se lancer dans une telle activité d’ici peu. Il s’agit de Prima Cyno Ltd, qui a demandé au gouvernement l’autorisation d’exporter annuellement entre 1 000 et 2 000 singes par an vers l’Europe et aux Etats-Unis pour des recherches médicales poussées. (C) Le Matinal.
Des primates destinés à la « recherche » médicale notamment vers la France, mais pas seulement.
En Europe, le 08 septembre , les autorités à la solde de lobbies en tout genre ont statué sur le nouveau sort qu’elles réserveront dès 2013 à des millions d’animaux victimes de l’industrie européenne de la vivisection.
Le 08 septembre 2010…
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
Le 08 septembre 2010, le Parlement Européen a voté et approuvé la dernière révision de la Directive 86/609/CEE (Conseil pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et
scientifiques).
Entre autres, la directive permettra :
- D’expérimenter sur les primates, même quand le but n’est pas de trouver des traitements pour les humains
- D’expérimenter sur
les animaux sauvages ou errants, y compris les chats et les chiens
(article 11)
- De réutiliser, systématiquement, les animaux ayant déjà
servi à l’expérimentation, et qui ont souffert « légèrement » ou «
modérément », ou encore même « sévèrement », prolongeant ainsi leur
souffrance et leur détresse.
- De continuer à expérimenter,
sans anesthésie, dès lors que les chercheurs estiment cette pratique
appropriée (article 14)
- D’expérimenter sur des animaux vivants dans
des buts pédagogiques (article 5)
- De créer des animaux
génétiquement modifiés pour la réalisation de procédures
chirurgicales
- De soumettre les animaux à d’inévitables chocs
électriques, pour les rendre impuissants
- De garder des
animaux d’espèce sociale, tels que chiens et primates, dans l’isolement
complet et ce durant des périodes prolongées.
- De pratiquer, sans
anesthésie, des ablations thoraciques (par exemple l’incision de la
cage thoracique suivie de l’ouverture de la cavité pleurale)
- De forcer l’animal à nager jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que mort
s’en suive (annexe VIII)
Entretien avec Neal Barnard
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
Source :
http://www.antidote-europe.org/nbn24_fr.htm
Le Docteur Neal Barnard est leader dans le domaine de la recherche, la nutrition et la médecine préventive. Il enseigne la médecine à l’Université George Washington, où il a fait ses études et son internat. Il a exercé à l’hôpital St-Vincent, à New York. Il est membre à vie de l’Association médicale américaine. Ses recherches ont été citées par l’Association américaine du diabète et l’Association américaine de diététique dans des déclarations officielles sur les régimes sains. Il a lancé le « Cancer Project » qui fournit de l’information sur la nutrition pour la prévention du cancer et l’accompagnement des patients, ainsi que le Washington Center for Clinical Research, un centre de recherche sur la nutrition.
En 1985, il a fondé PCRM (Comité de médecins pour une médecine responsable), association d’envergure nationale regroupant des médecins et autres personnes pour promouvoir la médecine préventive et intervenir dans les débats concernant la médecine moderne.
Il est rédacteur en chef de la revue Nutrition Guide for Clinicians et auteur de plus de 15 livres sur la nutrition et la santé pour le grand public. Ses articles ont été publiés dans de très prestigieuses revues scientifiques telles que Diabetes Care, American Journal of Clinical Nutrition, American Journal of Medicine, Pediatrics, Journal of the American Dietetic Association, Scientific American, American Journal of Cardiology, Obstetrics & Gynecology, Lancet Oncology, Preventive Medicine, etc. Il fait partie du comité de lecture de nombreux journaux médicaux.
Il donne de très nombreuses conférences scientifiques et médicales. Il est aussi très fréquemment interviewé par les médias grand public sur des sujets de nutrition et santé. Il a été l’invité de nombreuses émissions de grande audience telles Oprah, Ellen, Today, Good Morning America, The Early Show, etc.
Antidote Europe (AE) : Pouvez-vous dire à nos lecteurs comment vous avez réussi à créer une organisation avec plus de 8.000 médecins membres ? Et pourriez-vous décrire votre parcours depuis vos succès en psychiatrie jusqu’à la prescription de régimes végétariens pauvres en lipides ?
Neal Barnard (NB) : J’ai commencé à exercer en 1985 dans un hôpital à New York. Je dirigeais une unité de psychiatrie mais j’assurais aussi beaucoup de consultations médicales. J’ai réalisé que les médecins font généralement un excellent travail de diagnostic et, parfois, nous sommes efficaces pour traiter les maladies. Mais nous étions -et sommes toujours- épouvantables quand il s’agit de prévention. Nous ne faisons rien au sujet d’une possible attaque cardiaque tant que le patient n’est pas amené par la porte des urgences. C’est pareil pour le cancer, le diabète, l’hypertension, l’obésité et tant d’autres problèmes qui provoquent beaucoup de souffrance. J’ai senti qu’il était temps pour les médecins de se faire les avocats de la prévention et, en particulier, de la nutrition.
Parallèlement, les problèmes éthiques dans la recherche ont commencé à me préoccuper. Des violations des droits des personnes dans la recherche sur l’homme avaient été en cause plusieurs fois, peut-être de façon la plus évidente dans l’étude Tuskeegee où des hommes noirs atteints de syphilis avaient été laissés sans traitement. Et les expériences sur des animaux se faisaient sans presque aucune réglementation. Il fallait que les médecins s’expriment.
AE : En 2003, l’Institut national de la santé vous a alloué une bourse de recherche de 350 000 dollars pour étudier l’effet d’un régime végétarien pauvre en lipides sur le diabète. Pourriez-vous nous résumer les résultats de cette étude et les réponses que vous avez reçues du corps médical ?
NB : Le régime que nous avons testé était (1) végétarien, (2) pauvre en graisses et (3) à index glycémique bas (ce qui signifie qu’il était riche en haricots, pâtes, fruits et autres aliments qui tendent à ne pas trop perturber le taux de glucose dans le sang). Sur 99 personnes atteintes de diabète de type 2, nous avons comparé ce régime avec un régime plus conventionnel incluant une limitation calorique, etc. Le régime végétarien s’est montré plus efficace pour aider les volontaires à perdre du poids et améliorer leurs taux de glucose et de cholestérol. Plusieurs personnes ont pu réduire leurs doses de médicaments et certaines les ont complètement abandonnés. Ceci étant accompli sans exercice physique ni limites sur les quantités que l’on pouvait manger, les patients l’ont trouvé étonnamment facile. Les résultats ont été publiés dans Diabetes Care, l’American Journal of Clinical Nutrition et d’autres journaux.
Depuis, PCRM a mis les détails de ce régime sur son site internet. J’ai préparé un livre pour montrer au grand public comment adopter ce régime par soi-même et j’espère que les gens essaieront. L’Association américaine du diabète mentionne à présent notre approche dans ses recommandations de pratique clinique, donc, un régime végétarien est apparemment devenu une pratique courante.
AE : Votre organisation a joué un rôle primordial dans la suppression de l’utilisation d’animaux pour les études de médecine humaine. Grâce à vos efforts dans ce domaine, les Etats-Unis seront probablement le premier pays au monde à supprimer complètement cette pratique. Pourriez-vous nous expliquer votre stratégie, qui pourrait servir de guide pour d’autres organisations ayant le même but dans d’autres pays ?
NB : Quand j’étais à l’école de médecine, on a dit à notre classe de pharmacologie qu’elle allait participer à une expérience sur des chiens. Chaque groupe de quatre étudiants devrait administrer plusieurs médicaments à un chien vivant et enregistrer les effets physiologiques, après quoi le chien serait tué. J’ai trouvé la suggestion à la fois contraire à l’éthique et totalement inutile, car nous avions déjà eu des cours sur ces médicaments et nous savions déjà comment ils agissaient. Pour faire court, j’ai refusé de faire cette expérience mais j’ai quand même fourni les résultats et je fais à présent partie des responsables de cette école de médecine, laquelle a plus tard supprimé ces expériences sur le chien.
Quand j’ai lancé PCRM, je sentais que ces expériences devaient vraiment être remplacées. Nous avons commencé tout simplement en diffusant de l’information sur les méthodes alternatives aux étudiants en médecine, grâce à des conférences et par courrier. Ceci a amené beaucoup d’étudiants à réclamer des alternatives et à se plaindre des expériences sur des animaux auprès de leurs professeurs. Dans plusieurs écoles, ces démarches ont suffi. L’Association américaine d’étudiants en médecine a aussi été très intéressée à plaider pour les étudiants qui ne voulaient pas être obligés de participer à ce qu’ils considéraient être une expérience contraire à l’éthique. Certaines écoles, malheureusement, ont été très lentes à aller vers le changement. Dans ces cas-là, nous avons travaillé avec les administrateurs dans la mesure du possible et, pour les plus récalcitrants, nous avons soutenu une campagne médiatique pour permettre au public de peser dans ce débat. Ca a été très efficace. Presque toutes les écoles de médecine aux Etats-Unis ont désormais abandonné les expériences sur des animaux pour l’enseignement. Ce résultat a aussi été acquis pour des cours de médecine d’urgence.
AE : Que considérez-vous être votre plus grand succès et pourquoi ?
NB : Nous sommes encore loin de pouvoir définir le couronnement de nos efforts. En réalité, notre travail ne fait que commencer. Les populations américaines et européennes sont dans leur pire forme physique, avec des niveaux désastreux d’obésité et autres problèmes de santé. Et, tandis que nous travaillons dur pour inverser ces tendances, de mauvaises habitudes alimentaires -régimes carnés, trop chargés en fromage- sont en train de se répandre en Asie et ailleurs, avec les épidémies de diabète et de maladies cardiovasculaires qui s’en suivent. D’un autre côté, les personnes qui améliorent leur régime alimentaire sont plus nombreuses que jamais. Il est essentiel de trouver des méthodes de plus en plus créatives pour aider les gens à adopter des habitudes saines. L’étique envers les humains et les animaux progresse lentement. Beaucoup pensent encore que l’on peut traiter les animaux comme s’il s’agissait de morceaux de bois. J’espère que les nouvelles connaissances scientifiques sur la sensibilité animale -leurs modes de communication complexes, bien sûr, et aussi malheureusement leur capacité à ressentir une souffrance aiguë dans un environnement stressant- va pousser les scientifiques à comprendre que nous devons remplacer l’expérimentation animale par d’autres méthodes de recherche le plus rapidement possible.
AE : Merci beaucoup pour le temps que vous avez consacré à cette interview. Avez-vous des remarques finales ou autres commentaires que vous voudriez partager avec nos lecteurs ?
NB : Nous apprécions beaucoup de comparer des données avec d’autres organisations et de travailler ensemble. Invitez vos lecteurs à visiter notre site (www.PCRM.org) et à travailler avec nous.
Belgique : de moins en moins de buf dans lassiette
IC ⋅ Infos ⋅ Journée Sans Viande ⋅
Mercredi 11 août 2010
De moins en moins de bœuf dans l’assiette
Viande: 20 % en moins en 15 ans
C’est un chiffre qui interpelle: selon le SPF Économie, le nombre de bovins abattus en Belgique en 2009 n’a jamais été aussi faible. Alors qu’en 1995, on tuait encore plus d’un million de bovins dans les abattoirs belges, en 2009, ce chiffre est descendu sous les 800.000 (790.000, précisément). De quoi réjouir les amis des vaches et autres taureaux blanc-bleu mais ces chiffres méritent explication.
Intégralité de l’article Sudpresse.
Un nouveau système pourrait remplacer les rats de laboratoire par des robots
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos ⋅
Source en anglais :
http://animals.change.org/blog/view/new_system_may_replace_lab_rats_with_robots
Par Laura Goldman
Ce n’est pas une question irréaliste que les humains se posent qu’un jour nous serons dépassés et serons remplacés nous-mêmes par des machines. Pour les rats de labo, cela pourrait bientôt devenir la réalité, mais ce n’est pas quelque chose qui fera perdre le sommeil à ces créatures. Grâce aux récentes avancées dans la robotique et les logiciels, beaucoup de cobayes pourraient être remplacés dès l’année prochaine par un nouveau système informatique.
Le système épargnera la vie des rats de laboratoire en utilisant des écrans robots automatiques à très grande vitesse pour tester les normes de sécurité de produits à la fois pharmaceutiques et chimiques pour l’environnement (comme les pesticides et les produits d’entretien) sur des cellules et des cibles moléculaires isolées. Cela a été développé par Tox 21, une collaboration entre trois agences fédérales : le FDA, L’EPA et l’institut national de la santé.
Un article de l’EPA déclare que, parmi d’autres avantages, le système devrait produire des résultats plus efficaces pour les humains et réduire le nombre d’animaux impliqués dans les tests. « A l’heure actuelle la plupart des tests qui déterminent la toxicité chimique repose lourdement sur les animaux sur lesquels on expérimente les produits », dit l’EPA. Le nombre croissant de nouveaux produits chimiques, le coût très élevé des tests et l’opposition du public face aux tests sur animaux ont conduit à la recherche de méthodes alternatives de tests toxicologiques. »
Bob Chapin, un vieux camarade qui fait de la recherche pour le géant pharmaceutique Pfizer, a expliqué à Bloomberg qu’au lieu d’un test qui va prendre un mois et nécessiter l’emploi de 80 animaux, le nouveau système prendra seulement entre une et cinq journées – avec très peu d’animaux qui seront blessés. Des études plus longues, comme celles qui évitent les risques de cancer, peuvent nécessiter 2 ans et demandent 800 souris et rats. De tels tests ont coûté 5, 2 millions de dollars en 2000 – sans parler du coût en vies.
David Jacobson-Kram, le directeur exécutif du FDA pour la pharmacologie et de la toxicologie, a déclaré à Bloomberg : « Nous voulons nous éloigner des tests sur animaux ».
Il était temps. Utiliser des cobayes comme sujets d’étude a prouvé son insuffisance, les rats ayant une physiologie différente de nous. Et, bien entendu, les tests eux-mêmes sont cruels et inhumains. Des études récentes montrent que non seulement les souris ressentent la douleur, mais que les cages dans lesquelles elle vivent altèrent également leur cerveau.
Heureusement, les choses semblent finalement sur le point d’évoluer pour les animaux de laboratoire. A l’université de Tel Aviv, les scientifiques développent des façons d’utiliser des tissus générés d’échantillons de cellules de rats pour les tests – une autre étape positive pour rendre l’utilisation des rats inutile. Le professeur Amit Gefen a dit que les les tests sur les souches de tissus biologiques sont plus efficaces. A l’institut universitaire de technologie du Massachusetts, l’université Brown et dans d’autres centres de recherche, les microtissus complexes vivants sont construits à partir de cellules cultivées, un autre moyen potentiel de ne plus avoir recours aux animaux de laboratoire.
Les compagnies pharmaceutiques comme Pfizer sont bien entendu très intéressées par le système informatisé, d’autant que la réduction du temps de tests symbolise des revenus plus juteux. Laissons-les saisir la possibilité d’économiser les millions de dollars. Nous qui aimons les animaux pouvons nous réjouir des possibilités grâce à ce système de sauver des millions de vies.
Elle refuse de disséquer les rats, l’IUT la sanctionne
IC ⋅ Infos ⋅ Stop aux Animaux dans les Labos, Vivisection / Dissection : Objection ! ⋅
Un article de presse dans la Nouvelle République du 05 août 2010 à propos d’une étudiante qui refuse de pratiquer la dissection d’animaux dans le cadre de ses études.
Viande : moins d’exécutions d’animaux au Royaume-Uni
IC ⋅ Infos ⋅ Journée Sans Viande ⋅
Grande boucherie :
Les Britanniques mangent toujours moins de viande. Donc 37 millions d’animaux exécutés en moins au Royaume-Uni en 2009 par rapport à 2005.
Tous les détails (en anglais) ici.
La logique (économique) est pourtant simple, efficace et imparable : Si vous arrêtez d’acheter, ils arrêtent de tuer.