Fontenay Sous Bois – 05 septembre 2009

Dans le cadre de la campagne Vivisection : S.A.L.E. !, nous avons distribué une centaine de tracs BSC ainsi qu’une trentaine de
listes de marques solaires non testées sur les animaux et quelques  échantillons de crème
solaire aucunement testée sur les animaux.

Les réactions ont plutôt été positives, certaines personnes
étant interpellées par le panneau sandwich « Promis ça ne fera pas mal« ,
et du coup prenaient le tract, ainsi que la liste de marques non testées
proposée.

La fleuriste ambulante, avec une amie à elle, n’en revenaient
pas toutes deux que tout (ou presque ) soit testé cruellement sur les
animaux, et ont eu une liste IC en plus du tract.

Un enfant d’environ 10
ans nous a raconté qu’une copine à lui a des lapins et des souris. Nous lui
avons donc expliqué ce que ces animaux subissent dans les labos pour les
cosmétiques et lui avons conseillé d’en parler à ses amis. Puis les parents
sont arrivés, ont pris les tracts, mais ont paru bien moins sensibilisés que
leur fils.

Des femmes avec enfants, souriantes et ouvertes, ont pris
tract et liste.

Une dame qui n’achète que du bio a pris le tract et la
liste. Plusieurs jeunes filles aussi.

Une autre femme a dit qu’elle remonterait l’information à l’une de ses connaissances travaillant chez le numéro un de la cosmétique française, pour ne pas nommer ce groupe, qui, au vu de la législation sur les cosmétiques, ne devrait en théorie plus (faire) pratiquer aucun test sur les animaux, sur le territoire européen du moins…

 

Une jeune fille handicapée
(retard psychomoteur) a cru au début qu’on faisait de la pub, puis a compris
que c’était pour les animaux. Elle a donc pris tract et liste, aussi pour ses
parents qui achètent les légumes en bio.

Une réaction négative : une
femme, la cinquantaine, a prétendu que tout était pourri et qu’elle s’en
moquait d’ailleurs, en insistant sur le fait qu’on y peut rien. Il lui a été
répondu que si, avec de la bonne volonté, mais elle n’écoutait pas et ne
s’occupait que des fleurs qu’elle voulait acheter.

Beaucoup de personnes refusent par réflexe mais en insistant un peu, on
découvre qu’elle croient connaître le sujet alors que c’est peu le cas. Quelques
personnes se sont montrées très intéressées et ont demandé des
tracts supplémentaires pour la famille, des amis ou des
collègues.

Les gens pour la plupart ne demandent
qu’à être informé, d’où l’importance des tractages, même si l’on ne peut
évidemment pas savoir si cela les aura réellement sensibilisés. De quoi
peut-on de toute façon être sûr dans ce monde, à part de la souffrance des
animaux qui restent les êtres qui souffrent le plus au niveau quantitatif ?

 

Contact : stephanie.rossenu[at]free.fr et droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org