JIDA 2013 – Montpellier : droits des animaux contre recherche animale
Pour les droits des animaux, Stop à la recherche animale !
La Journée Internationale pour les Droits des Animaux, c’est le 10 décembre chaque année dans le monde. A Montpellier, ville où la recherche animale est omniprésente, les militants d’International Campaigns ont choisi de cibler un élevage particulièrement méconnu des montpelliérains, car bien caché sur le campus de la faculté des sciences (UM2). Un petit coup de projecteur s’imposait donc afin d’expliquer ce qu’est précisément le CECEMA (Centre d’Elevage et de Conditionnement Expérimental des Modèles Animaux) , ce discret établissement public (et donc financé par nos impôts) qui approvisionne les laboratoires de Montpellier en rongeurs et en primates, mais où l’on pratique aussi l’expérimentation.
Dès 7h30, les étudiants se rendant aux cours se sont vus remettre un tract dédié aux droits des animaux, expliquant qu’on peut tout à fait vivre sans utiliser ni tuer d’animaux, et que la recherche animale n’est qu’un aspect de l’exploitation des animaux par la société toute entière, au mépris de ces êtres sensibles.
Les étudiants n’étaient pas forcément très disponibles, car beaucoup d’entre eux se rendaient à des examens partiels, mais le message est passé, et les médias ont très bien relayé l’action.
Lors de cette action, nous avons fait valoir avec force les droits fondamentaux de TOUS les animaux (y compris les poissons) à vivre – comme nous – selon des intérêts qui leur sont propres, car ils ressentent -comme nous- la douleur et le plaisir, et sont – comme nous – épris de liberté.
La recherche animale est un euphémisme dorénavant utilisé par les vivisecteurs qui cherchent à redorer leur blason en donnant une image plus moderne de leur discipline alors qu’ils continuent à lire dans les entrailles des animaux comme dans la nuit des temps…
Elle n’est qu’un aspect de la cruauté exercée sur les animaux en toute légalité par la société dans son ensemble pour l’alimentation (viande, lait, œufs…), les vêtements (fourrure, cuir), les loisirs (chasse, zoo, cirque, corrida, delphinarium…).
Nous avons précisé que nous ne sommes bien évidemment pas opposés à la science, ni à la recherche en particulier, mais que nous ne voulons pas de cette recherche animale, qui n’est pas autre chose qu’une recherche à n’importe quel prix, en l’occurrence celui de la souffrance et de la mort d’êtres sensibles. Aucune souffrance humaine ne saurait justifier la cruauté à l’égard des animaux, êtres qui ne peuvent s’opposer et qui ne sont évidemment pas volontaires pour la recherche animale.
Une étudiante de la fac de sciences est venue nous rejoindre et nous soutenir vers 10h en nous expliquant que notre présence était connue sur le campus et avait donné lieu à un débat très intéressant dans sa classe depuis 8h30 du matin, au lieu du cours programmé.
Et que les vivisecteurs ne viennent pas nous parler de leur fameuse éthique dans les laboratoires. C’est irrecevable de la part de personnes qui tourmentent, brûlent, empoisonnent, mutilent, électrocutent, irradient, privent de sommeil, affament, aveuglent, intoxiquent, amputent, noient… et finalement dissèquent des êtres sans défense.
Nous ne voulons pas des cages plus grandes, ni des jouets, ni même des caresses ou des anesthésies, nous voulons seulement des CAGES VIDES !
Album photos de l’action
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