Dossier de presse – Happening contre l’expérimentation animale – Grenoble – 24 mai 2014

UNE COMMUNICATION DU COLLECTIF INTERNATIONAL CAMPAIGNS – 19 MAI 2014

Contacts : info@international-campaigns.org – 06 86 54 89 56

Opération « Europe SANG vivisection ! »

GRENOBLE, DEVANT L’EGLISE SAINT LOUIS, RUE FELIX POULAT, SAMEDI 24 mai 2014, de 14h à 17h

Dans le cadre de la campagne nationale de happenings STOP aux animaux dans les labos 2014 lancée en septembre 2011, le collectif abolitionniste International Campaigns organise une nouvelle mobilisation citoyenne contre l’expérimentation animale, cette fois-ci à GRENOBLE devant l’Eglise Saint Louis située rue Félix Poulat, SAMEDI 24 MAI 2014, de 14h à 17h.

Après le succès des deux derniers happenings géants organisés à :

PARIS samedi 26 avril 2014, avec 300 citoyens mobilisés contre la recherche et les tests sur les animaux

LYON le 09 novembre 2013,  avec 200 manifestants et avant un autre happening d’envergure régionale sur ROUEN samedi 07 juin 2014

Une centaine de citoyens exigeront à GRENOBLE au moyen d’un happening silencieux, statique et spectaculaire le financement massif et le développement généralisé des méthodes de recherche et de test sans animaux. Ils dénonceront aussi l’expérimentation animale, une pratique à la fois cruelle envers les animaux, archaïque et contre-productive pour la santé et la sécurité humaine.

Une « Europe SANG vivisection »

Cette manifestation d’envergure régionale spectaculaire, silencieuse et statique est baptisée « Opération EUROPE SANG VIVISECTION ! » car elle est organisée le week-end des élections européennes, au moment où les candidats aux élections européennes sont notamment invités à soutenir l’Initiative Citoyenne Européenne STOP Vivisection validée en avril 2014 par les instances européennes et qui exige le remplacement de l’expérimentation animale par des méthodes de recherche plus fiables et pertinentes pour l’humain.

Ce happening qui mobilisera pendant 3 heures dans un triangle géant une centaine de citoyens revêtus d’une combinaison blanche et portant chacun un panneau revendicatif sera accompagné d’un stand de sensibilisation avec une documentation variée dénonçant l’inutilité et la cruauté des expériences sur les animaux et le manque de financement des méthodes de recherche et de tests sans animaux et une exposition de produits d’entretien et de cosmétiques aucunement testés sur animaux.

Sur GRENOBLE, ce happening vise à rappeler au nouveau maire de Grenoble l’engagement contre l’expérimentation animale du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) auquel il appartient et donc à exiger de la municipalité grenobloise l’abandon de l’expérimentation animale et le développement des méthodes de recherche et de tests sans animaux dans l’agglomération. L’objectif est également de sensibiliser les Grenoblois à la présence de nombreux centres d’expérimentation sur les animaux dans leur région. En effet, chaque jour, des expériences sont menées sur des animaux de toute espèce dans des laboratoires publics et privés, des écoles et centres de recherche et de formation ainsi que des hôpitaux de la région grenobloise.

Toutes les informations sur ce happening ici.

A propos de la campagne de happenings STOP aux animaux dans les labos !

Partie intégrante de la campagne nationale et permanente STOP aux Animaux dans les Labos, cette campagne de happenings contre l’expérimentation animale à travers la France lancée par International Campaigns en septembre 2011 a pour but de protester dans les grandes agglomérations françaises où des établissements publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (vivisection). L’objectif de ces opérations de sensibilisation d’envergure est, d’une part, de dénoncer pour des raisons éthiques et scientifiques les tests et expériences sur les animaux et, d’autre part, d’exiger la promotion et le financement massif des méthodes scientifiques de substitution à l’animal encore trop largement sous-exploitées et ignorées.

L’historique des happenings STOP aux animaux dans les labos déjà organisés à Amiens, Avignon, Bordeaux, Chartres, Dijon, Limoges, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Orléans, Paris, Strasbourg et Toulouse est disponible ici.

Un 20ème happening d’envergure régionale sera organisé à ROUEN samedi 07 juin 2014, devant la Cathédrale d’Amiens.

A propos d’International Campaigns

International Campaigns est un collectif de militants français pour les droits fondamentaux des animaux qui a été fondé début 2003. Sur Paris et en région, ses bénévoles relaient tout au long de l’année des campagnes internationales contre l’expérimentation et pour les droits fondamentaux des animaux et ils organisent régulièrement des actions locales de sensibilisation.

Le 26 avril 2014, à Paris, à l’appel du collectif, 300 citoyens se sont mobilisés contre l’expérimentation animale à l’occasion de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires au moyen d’un happening géant et silencieux pendant trois heures.

Le 21 avril 2012, 120 personnes ont protesté à Paris, Place Beaubourg, à la veille du premier tour des élections présidentielles, dans le plus grand silence et 3 heures durant au moyen d’un happening géant destiné à interpeller les autorités et le public et dénoncer la cruauté et l’inutilité de la vivisection.

Le 23 avril 2011, International Campaigns avait co-organisé avec la Fondation Brigitte Bardot et Antidote Europe, une Marche européenne qui avait réuni plus d’un millier d’Européens contre la vivisection. Cette marche avait été précédée par l’Opération Vélo dans 19 villes de France, de Montpellier à Paris et suivie d’une vague de happenings géants « STOP aux Animaux dans les Labos ! » à travers une quinzaine de grandes villes françaises en 2011, 2012 et 2013.

CONTEXTE DE LA MOBILISATION

  • L’Initiative Citoyenne Européenne STOP Vivisection a obtenu le million de signatures de citoyens requis pour exiger le remplacement de l’expérimentation animale par des méthodes de recherche plus fiables et pertinentes pour l’humain. Cette initiative sera très bientôt examinée par les instances européennes et l’espoir qu’elle véhicule est fort.
  • Exigence du financement massif et généralisé des méthodes de recherche et de test dans animaux. En effet, le financement des méthodes de substitution à l’expérimentation animale représenterait moins de 0,05% des budgets nationaux en R&D (recherche et développement. Une étude récente parue dans la revue scientifique ALTEX souligne que le financement des méthodes de substitution à l’expérimentation animale représenterait moins de 0,05% des budgets nationaux en R&D (recherche et développement). Les sept pays européens interrogés totaliseraient à peine plus de 18 millions d’euros alors que l’article 47 de la nouvelle directive européenne relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques impose aux pays membres de contribuer au développement des expérimentations scientifiques sans tests sur animaux (Source ici).
  • La transposition en droit français début 2013 de la Directive européenne sur l’encadrement de l’expérimentation sur les animaux en Europe adoptée en 2010 soutient et défend les pires expériences sur les animaux sur le territoire européen où un minimum (officiel) de 12 millions* d’êtres sensibles (comme le reconnaît désormais la loi en redéfinissant dans le code civil mi-avril 2014 le statut des animaux) continuent d’être martyrisés et sacrifiés au nom de la recherche (fondamentale et appliquée), de l’enseignement et de tests en tout genre (chimie, sécurité,…).
  • La Directive Cosmétiques entrée en vigueur le 11 mars 2013 ne résout pas le scandale des tests sur animaux de substances chimiques multi-industrie (dont à usage cosmétique) ainsi que la poursuite de certains tests spécifiques aux cosmétiques sur des animaux tant en France qu’en Europe.
  • La non-reconnaissance, en France, du droit à l’objection de conscience par les autorités françaises pour les étudiants et chercheurs qui ne souhaitent pas faire des études ou suivre une formation en sacrifiant des animaux alors que des méthodes substitutives existent mais qu’elles restent largement sous-financées.
  • Enfin, en tant que citoyens abolitionnistes, nous sommes convaincus que, quels que soient l’attention et les soins apportés aux animaux détenus dans des établissements de tests et de recherche, les animaux n’y ont aucunement leur place. En effet, en plus d’être une pratique très coûteuse en termes de deniers publics, qui plus est en temps de crise économique et de restrictions budgétaires, l’inefficacité et la dangerosité du soi-disant « modèle animal » pour la santé humaine  ne sont plus à démontrer. Nous ne sommes pas des rats de 70 kilos. D’autre part, l’expérimentation animale est en complète violation des droits fondamentaux des animaux, êtres sensibles, à ne pas être maintenus en captivité et utilisés pour des expériences et des tests en tout genre plus ou moins douloureux et invasifs et toujours mortels

Victimes animales

Comme le rappellent les dernières statistiques publiées en décembre 2013 par l’Union Européenne concernant l’utilisation des animaux à des fins expérimentales, la France est le pays qui détient en Europe le record d’utilisation d’animaux dans les laboratoires suivie par le Royaume-Uni et l’Allemagne. En effet, chaque année dans l’Hexagone, plus de 2,5* millions d’animaux, sans autre statut que celui de matériel de laboratoire, alors qu’il s’agit d’êtres sensibles, comme que depuis mi-avril 2014 le Code civil qualifie désormais l’animal d’« être vivant doué de sensibilité » et non plus de « bien meuble », sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi de batraciens, d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.

Chaque jour, d’innombrables expériences et tests en tout genre sont réalisés sur des animaux dans près de 500 établissements à travers l’Hexagone : hôpitaux, facultés, universités, écoles de médecine, unités de recherche réparties sur tout le territoire (CNRS, INSERM, INRA, IFREMER, Institut Pasteur), laboratoires privés opérant dans de nombreuses industries, sous-traitants privés de tests et expériences sur animaux.

Ainsi, en Europe, au minimum, plus de 12* millions d’animaux sont victimes d’expérimentations et de tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et encore cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni utilisant plus de 50% de ces animaux.

Victimes humaines

Les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables. Des associations de scientifiques – chercheurs et médecins – comme Antidote Europe s’opposent à l’expérimentation sur des animaux pour des raisons de fiabilité scientifique.

Pour rappel, comme tant d’autres médicaments aujourd’hui retirés du marché, le Médiator avait été testé avec succès sur les animaux sans jamais mettre en évidence ses effets secondaires graves voire mortels pour les humains.

*2,5 millions d’animaux « sacrifiés » chaque année dans les laboratoires français et 12 millions à travers l’Europe sont les chiffres officiels fournis par les autorités. Il ne s’agit en réalité que d’une sous-évaluation calculée puisque beaucoup d’animaux sont exclus des statistiques, notamment ceux morts pendant leur élevage dans des établissements spécialisés ou dans les animaleries des laboratoires, ceux en « surstock » et éliminés dès la naissance, ceux sacrifiés pour prélever un ou plusieurs organes ou des tissus, ceux victimes de mauvais traitement, d’infections et de stress mortels, etc. Les animaux transgéniques « ratés » sont également exclus de ces statistiques officielles puisque la majorité d’entre eux vont mourir avant la naissance, soit un nombre énorme, le taux de réussite pour chaque animal transgénique étant de l’ordre de 1 à 2%. Aussi, le projet REACH de test et retest des substances chimiques en Europe entré en vigueur en 2007, prévoit d utiliser sur une période de 10 ans plus de 50 millions d’animaux qui viennent s’ajouter aux 12 millions officiels annuels

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