Stop aux Animaux dans les Labos
SALE
Médias et expérimentation animale
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Médias et expérimentation animale
Dans le cadre de l’apologie faite à l’expérimentation animale, l’émission « Bye Bye cobaye » était diffusée et rediffusée à la fin de l’été 2011 sur France 5.
On y a parlé des progrès réalisés : chartes éthiques, directive cosmétique…des arguments auxquels nous ne pouvons adhérer tant l’opacité règne autour des laboratoires.
Le Professeur NOUËT Président d’honneur de la Ligue Française des Droits de l’animal y a déclaré : « les gens ont une vision anthropomorphique de l’animal et des degrés d’intérêt pour les espèces ». Pour notre part, la souffrance des souris auxquelles on inocule des cellules cancéreuses pour étudier ensuite les tumeurs qu’elles développent est aussi digne d’intérêt que la souffrance du chien ou du lapin.
Les méthodes substitutives y étaient présentées comme « des méthodes de complément indissociables de la recherche sur les animaux ».
D’une part, la validation des méthodes sans animaux tarde, d’autre part nous savons les réticences de tous à modifier ses pratiques. De surcroît, l’élevage des animaux de laboratoire est un commerce lucratif – pratiqué aussi de manière maltraitante pour l’animal – ce qui fait perdurer encore la vivisection.
L’émission a laissé une large part aux étudiants du Lycée Professionnel Vendôme.
Nous proposons d’envoyer un courrier au Proviseur de l’Etablissement.
Ci-dessous une lettre-type à envoyer telle quelle ou à modifier selon vos souhaits, vos disponibilités…
Egalement dispoonible au format Word ici.
Merci de votre lecture
Oïkos Kaï Bios
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NOM, Prénom
Adresse
Date
Objet : émission « Bye Bye cobayes »
Lycée d’Enseignement Général Technologique et Agricole (LEGTA)
Monsieur Bruno RICARD, Proviseur
BP 106 AREINES
41106 VENDOME Cedex
Monsieur le Proviseur,
Plusieurs formations à l’expérimentation animale sont proposées dans votre lycée, dont une formation de Technicien en Expérimentation Animale (bac professionnel).
France 5 diffusait en août et septembre 2011 l’émission « Bye Bye cobaye ». Une classe du lycée Professionnel Vendôme était filmée à cette occasion et je m’interroge sur le sens de la présence du LEGTA à la télévision.
L’on y voit en effet des étudiants caresser des chiens Beagle, en insistant sur la socialisation de l’animal. Nous vous rapportons quelques propos de l’enseignant filmé avec sa classe.
« On les caresse bien, tranquillement, cela s’appelle le caressing » ou encore « on apprend la philosophie des apprentissages, comment tenir, contenir » (sic).
Ce professeur a-t-il dit aux élèves que les cordes vocales de ces trop gentils animaux étaient sectionnées afin qu’ils ne puissent hurler lors d’expériences douloureuses. Il eût été plus honnête de montrer aux téléspectateurs les chiens maintenus dans des « tubes de contention » plutôt que de montrer des gestes anodins qui consistent à donner par exemple une gélule à un chien.
Ce n’est pas la dure réalité des animaleries qui a été montrée, et c’est bien regrettable pour la crédibilité et l’éthique de l’information. Comment affirmer dans ce contexte que «la qualité première est l’amour de l’animal » comme le dit l’enseignant.
Enfin, « faire des gens responsables de leurs actes » (sic) nous semble aussi incongru que de parler de charte éthique associées aux protocoles d’expérience quand il s’agit de torturer.
Nous vous rapportons ces autres propos de l’enseignant lors d’une séance avec des rongeurs: « on ne vous demande pas de déshabiller le lapin » (sic) or la plus grande cruauté a été exercée sur les lapins dans les laboratoires. Pendant des décennies, on a pratiqué le terrible test de Draize (instiller un produit corrosif dans l’œil du lapin, et ceci jusqu’à nécrose de l’œil). L’animal a été aussi largement utilisé pour tester les cosmétiques. Si aujourd’hui ces tests ont un peu évolué sans toutefois cesser complètement, avoir un peu plus d’égard pour ce rongeur serait un minimum pour une personne qui dit enseigner « le respect de l’animal ».
Un tel cynisme du professeur n’a eu que le mérite d’affaiblir les propos du Professeur NOUËT. Au cours de l’émission, ce dernier, néanmoins Président d’honneur de la Ligue Française des Droits de l’animal, a réfuté l’idée « répandue dans les milieux antivivisection » que les scientifiques sont « sadiques, sans cœur » (cité de mémoire) « pour la simple raison qu’un animal maltraité fausserait l’expérience » (sic). Il suffit de lire quelques articles scientifiques pour constater à quel point les animaux de laboratoire sont considérés avant tout comme du matériel d’expérience.
Ce sont toujours les mêmes arguments qui sont mis en avant pour légitimer l’inacceptable.
Je me demande pourquoi vous vous êtes prêté à une telle émission, peut-être pour des raisons publicitaires.
Compte tenu de ces diverses remarques, je confirme mon opposition à l’existence et au développement de tels enseignements qui légitiment le maintien de l’expérimentation sur les animaux. L’argent qui est investi dans ce type de cours ne l’est pas pour l’enseignement des méthodes alternatives sans animaux.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette lettre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Proviseur, l’expression de mes salutations respectueuses.
Signature
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Ne pas craindre d’utiliser l’argument scientifique
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En tant que militants des droits des animaux, il est normal que nous ne maîtrisions pas tous les arguments scientifiques ou que nous ne les exprimions pas de la façon la plus convaincante.
Aussi, afin que vous puissiez répondre sans hésitation et avec des arguments rigoureux et implacables à votre entourage et aux personnes soutenant la vivisection que vous serez amené(e) à rencontrer sur vos stands de sensibilisation dans le cadre notamment de la campagne d’envergure nationale « STOP aux animaux dans les labos ! », voici deux documents essentiels qui viennent d’être réactualisés, à savoir
N’hésitez pas à lire et relire ces documents afin d’en maîtriser le contenu et d’acquérir ainsi toute la répartie nécessaire.
Vous pouvez, par exemple, en imprimer quelques exemplaires que vous remettrez aux personnes les plus intéressées lors de vos stands.
Vous retrouverez ces documents ainsi que d’autres (vidéos, FAQ…) sur la page Argumentaire.
International Campaigns et Antidote Europe se tiennent à votre disposition pour répondre à toute question ou vous fournit tout conseil utile.
« Cours de biologie sur souris de laboratoire »
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Enseignement de la torture et de l’instrumentalisation des animaux
Opération portes ouvertes au lycée Léo-Lagrange qui a pu mettre en avant son équipement de qualité
Exemple de cours de biologie sur souris de laboratoire dans une des salles de l’établissement.
Le lycée professionnel général et technologique Léo-Lagrange a ouvert … ses portes au grand public. Les collégiens des communes voisines, Grenay et Mazingarbe, y furent accueillis ces dernières semaines pour le découvrir avec leur classe.
(c) La Voix du Nord – 22.02.12
Action SALE à Annemasse – 11 février 2012
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Compte-rendu d’une action contre l’expérimentation animale organisée par Oïkos Kaï Bios le 11 février 2011 et annoncée dans le Faucigny (voir article ici).
La vague de froid qui sévit depuis 15 jours n’est pas encore terminée, et quelques degrés en dessous de zéro n’incitaient pas à la promenade.
Néanmoins, dès l’installation du stand une femme est arrivée. Elle avait donné rendez-vous à une amie sur le stand, souhaitant nous alerter sur le cas d’un chien attaché jour et nuit dehors par ces grands froids. Elles avaient alerté la police, la mairie, la presse, les services vétérinaires et elles craignaient que le pauvre animal meure.
Puis quelques passants se sont arrêtés, avec des adolescents qui avaient dû, contre leur gré, disséquer des souris au collège. Nous avons insisté sur le rôle des parents qui devraient alerter les enseignants, les chefs d’établissement…et il nous est venu à l’idée de préparer un modèle de courrier comme nous le faisons lors de nos actions. A ce propos, une dizaine de lettres à envoyer à Monsieur Xavier Bertrand ont été distribuées. La lettre-type est disponible ici.
Deux cartes seront envoyées au président de la République (Non à la chasse à l’école). Une trentaine de signatures ont été recueillies pour l’ensemble des pétitions proposées (voir photos).
Tous sont repartis avec badges, autocollants et diverses documentations disponibles dans le menu Ressources du présent site.
Malgré le froid, des discussions et des échanges ont eu lieu. Nous espérons que le sort du chien sera amélioré. Ceci montre combien ces tables d’information sont importantes pour faire avancer la cause des animaux.
Prochaine action à l’occasion de la Journée Sans Viande, le 23 mars.
Contact : oikos.kai.bios[at] orange.fr
Expérimentation humaine et prédation pharmaceutique
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Un peu de lecture pour celles et ceux qui réclament que les expériences médicales ne soient plus faites sur des animaux mais sur des humains, de préférence sur des « sous-hommes » d’ailleurs…
Voici un article sur l’expérimentation humaine contemporaine intitulé « Essais de médicaments : des abus décriés dans les pays en voie de développement » (14.02.12)
Après celui, de fond et en anglais, ici (08.02.12) à propos d’expérimentations portant sur l’inoculation de maladies vénériennes à des milliers de personnes au Guatemala dans les années 1940 par des médecins américains. Une histoire de prostituées et de soldats, mais pas seulement.
Ci-dessous la traduction d’un article sur le travail d’une ONG indienne.
L’ONG Jananeethi lutte contre les essais cliniques non éthiques
Article de Niby Ann Mohan – copyright City Journal
L’ONG Jananeethi fait campagne contre les essais cliniques de médicaments sur des patients humains. La campagne fut lancée juste après que la Cour suprême a communiqué un avis adressé conjointement au Ministère de la Santé et du Bien-être familial et au Conseil médical de l’Inde à propos d’un conflit de lois, en vue d’établir un cadre réglementaire permettant de contrôler les abus croissants, illégaux et contraires à l’éthique, en matière de tests cliniques de médicaments sur des adultes, des enfants, et même des patients psychiatriques, il y a trois ans.
Depuis lors, Jananeethi a organisé plusieurs campagnes et cours de sensibilisation, sans compter les tracts d’information distribués pour alerter la population sur les risques qu’entraîne la pratique de ces essais cliniques.
D’après P. Sunilkumar, un responsable de Jananeethi, les essais cliniques portant sur de nouveaux médicaments élaborés à l’étranger ne sont autorisés, depuis 2005, qu’au terme d’une première phase d’étude.
Cependant, ajoute-t-il, suite à l’amendement à l’annexe Y du Règlement relatif aux Médicaments et Cosmétiques de janvier 2005, le gouvernement de l’Union indienne a commencé à autoriser la réalisation d’une phase d’essais simultanée.
L’ONG Jananeethi fut fondée en 1991 à Mullakkara, près de Mannuthy, dans le but de fournir une assistance légale gratuite aux groupes de population pauvres ou marginalisés, afin de leur assurer un accès à la justice et à l’équité.
Sa première victoire décisive fut l’arrêt rendu par la Haute Cour du Kerala concernant la mort en détention de Gopi, un habitant d’Alappuzha, en 1988. Jananeethi s’est également penchée sur des problèmes tels que ceux rencontrés par les populations de Lalur, Plachimada et Koodamkulam.
Chine – Taipei – Protestation contre la vivisection
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Nous relayons cette nouvelle publiée dans l’édition du 15.02.12 du Taipei Times car nous estimons de la plus haute importance le développement du militantisme pour les droits des animaux au sein de grandes nations comme la Russie, la Chine ainsi que dans les pays plus émergents comme l’Inde, le Brésil, etc.
Des militants protestent contre les tests sur des animaux
Taipei – Taïwan – Chine
Des groupes pour les droits des animaux ont protesté hier devant le Conseil de l’énergie atomique (AEC) contre les tests de toxicité et de sécurité menés par l’Institut de la recherche sur l’énergie nucléaire (INER) dirigé par l’AEC.
Brandissant une bannière où il est écrit « Non à la cruauté contre les animaux ! L’AEC ne respecte pas la vie ! », une trentaine de manifestants accompagnés de 10 beagles ont exhorté le Conseil à cesser de tester de nouveaux médicaments sur les animaux.
Huang Tai-shan, défenseur des droits des animaux, explique que le Conseil a lancé en début de mois un appel d’offres mondial sur Internet afin de se procurer 40 beagles pour tester des médicaments.
Le Conseil recherche des beagles atteints du cancer, d’après Huang, qui précise que le Conseil fait disséquer une partie des chiens deux jours après qu’on leur a injecté un médicament expérimental, et que d’autres encore sont disséqués au quinzième jour de l’expérience.
« Les chanceux qui ont survécu à l’expérience sont envoyés dans d’autres centres de recherche, pour y subir de nouveaux tests, jusqu’à ce qu’ils en meurent », dit-il.
Le Conseil nie avoir demandé des chiens cancéreux : les beagles importés seraient à ses dires en bonne santé.
Wang Hsiao-hua, membre de l’Association pour les Animaux Errants de Kaohsiung, rappelle que les beagles soumis à ces expériences ne sont pas différents de ceux que nous prenons pour compagnons et qu’ils ressentent douleur et souffrance au cours des tests.
Beaucoup d’expériences menées sur les animaux pour la mise au point de médicaments se sont déjà avérées inefficaces, aussi le Conseil ferait-il mieux de développer des méthodes de substitution à ces tests, indique Huang. Il ajoute que le groupe de manifestants s’oppose aussi fortement à la création au sein du Conseil d’un laboratoire d’expérimentation canine dans le domaine de la toxicologie nucléaire, puisque cela aboutirait fatalement à un nombre croissant de tests sur des chiens.
Les manifestants ont remis une pétition au directeur général adjoint de l’INER, Shen Lie-hang, pour demander l’arrêt des expériences sur les beagles.
En retour, Shen a offert au groupe de le recevoir pour lui faire un compte-rendu des expériences conduites.
« Nous ne voulons pas entendre parler de ces expériences inhumaines ; nous voulons une réponse claire de la part d’une autorité supérieure. La vie, ça ne se négocie pas ! » ont crié les manifestants, refusant ainsi d’entrer dans l’établissement pour discuter.
(…)
Intégralité de l’article – en anglais – ici.
Happening contre la vivisection à Bordeaux – 11 février 2012
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Après Montpellier, Marseille, Toulouse et Lyon, ce fut donc un beau happening contre la vivisection Stop aux Animaux dans les Labos à Bordeaux avec ACTA Gironde, ponctuée de son lot habituel de félicitations qui réchauffent et d’insultes qui ne pouvaient cependant pas nous refroidir davantage que les rafales glaciales qui balayaient la place de la Comédie ce samedi après-midi.
« Vous n’avez pas honte de faire ça alors que des gens meurent de froid dans la rue? »
C’est la réflexion que nous a lancé une femme accompagnée de ses enfants et de son mari, confortablement emmitouflée dans un luxueux manteau de fourrure.
« Non, Madame, nous n’avons pas honte, nous sommes même très fiers de dénoncer l’imposture de la vivisection ainsi que le martyre des animaux dans les laboratoires ! »
Les 45 militants présents ont tenu deux bonnes heures, en se relayant le plus souvent possible, se réchauffant autour de boissons chaudes et de délicieuses crêpes vegans (sans oeufs ni lait ni beurre).
Les happenings S.A.L.E. sont toujours intenses et productifs: 2000 tracts « Vivisection : S.A.L.E.! » ont été distribués, et le stock de badges, autocollants, listes de marques ne testant pas sur les animaux, ainsi que dépliants d’Antidote Europe -notre partenaire scientifique- a été dévalisé.
Un chirurgien, quelques médecins et étudiants en neurosciences ont engagé des conversations assez constructives et même plutôt favorables au message que nous avons tenté de faire passer ; c’était plutôt surprenant.
N’attendez plus, ne comptez que sur vous-même, agissez pour mobiliser et informer contre la vivisection!
International Campaigns encourage toutes les personnes désireuses d’agir à s’engager concrètement en animant un stand mensuel contre la vivisection dans leur ville, car c’est la répétition du message sur tout le territoire qui donnera des résultats, rendant la vivisection de plus en plus inacceptable aux yeux du grand public, que ce soit pour les animaux ou ses conséquences sur la santé humaine.
Pas besoin d’organiser un happening tel que celui de Bordeaux qui demande une logistique importante. Vous trouverez sur cette page toutes les informations pour démarrer. Contact : info[at]international-campaigns.org
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Une science qui investit dans la recherche sans animaux
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Voici la traduction intégrale du bulletin scientifique N°6 (c) de l’association britannique Animal Aid
NB : même si la formulation des brèves publiées dans ce bulletin ne semble parfois pas remettre en cause la « légitimité » de l’expérimentation animale, le contenu technique mérite d’être lu et maîtrisé pour expliquer au public que tout cela est une question de bonne (et surtout de mauvaise) volonté et d’investissement de la part des industries et des autorités…
Une science qui investit dans la recherche sans animaux
Bienvenue
Le message que veut faire passer Animal Aid dans son sixième bulletin est clair : aujourd’hui, des technologies existent pour remplacer un grand nombre d’expérimentations animales par des méthodes de substitution éthiques.
Ce sont surtout les cultures cellulaires et les « organes sur puce » qui pourraient dorénavant jouer un rôle primordial en toxicologie et dans la mise au point des médicaments. En raison du coût élevé de l’expérimentation sur les animaux et de son inefficacité, il nous faut reconnaître que des innovations comme celles mentionnées dans le présent bulletin constituent le futur inéluctable de la recherche médicale. Toutes les parties, dans le cadre d’un débat houleux, soutiennent la suppression progressive de l’expérimentation animale.
L’Union Européenne et les États Membres doivent veiller au soutien absolu de la recherche sans animaux, aussi bien sur le plan financier que sur le plan législatif.
Comme toujours, vos remarques sont les bienvenues.
Dr. Adrian Stallwood, conseiller scientifique chez Animal Aid adrian[at]animalaid.co.uk
Les hydrogels synthétiques au lieu de tissus animaux pour tester les médicaments
A l’Université de Reading, une équipe de scientifiques, financée par le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (chargé des affaires concernant la recherche en biotechnologies et sciences biologiques), a mis au point un nouveau moyen pour évaluer les qualités adhésives des médicaments en laboratoire.
L’hydrogel développé par l’équipe imite les propriétés des tissus muqueux, tels que ceux que l’on trouve dans la bouche ou l’estomac, et qui sont utilisés pour déterminer la manière dont les médicaments réagiront dans l’organisme. On utilise actuellement des tissus muqueux issus d’animaux, mais d’après le docteur Vitaliy Khutoryanskly de l’Université de Reading, l’utilisation de tissus animaux pour des expériences sur l’adhésion ne donne pas toujours les meilleurs résultats en raison de leurs propriétés variables.
Les nouveaux hydrogels synthétiques pourraient constituer une véritable alternative à l’utilisation de matériaux d’origine animale pour tester les propriétés muco-adhésives des médicaments de demain.
Article publié en juillet 2011 dans Soft Matter par la Royal Society of Chemistry et en ligne ici
Des vaisseaux sanguins artificiels pour remplacer les expériences sur les animaux
Des scientifiques allemands sont en train de mettre au point une imprimante 3D capable d’imprimer des vaisseaux sanguins artificiels. Selon l’équipe, les vaisseaux sanguins artificiels pourraient, à terme, alimenter les tissus artificiels en nutriments. Le Dr. Gunter Tovar, directeur du projet BioRap, pense qu’il y existe d’énormes possibilités pour cette technique. L’une de ces possibilités est la conception d’organes totalement artificiels s’appuyant sur un système de circulation qui utilise les vaisseaux sanguins artificiels développés par l’équipe et conçus pour alimenter les organes en nutriments. Ces organes pourraient ensuite être utilisés à la place des expériences sur les animaux.
Publié sur TG Daily le 14 septembre 2011
Un foie virtuel pour remplacer les tests sur les animaux
L’US Environmental Protection Agency (Agence de protection de l’environnement des États-Unis) développe actuellement des organes humains virtuels qui, lorsqu’ils seront achevés, pourraient permettre d’identifier les risques que posent les polluants industriels les plus fréquents.
L’équipe de chercheurs s’intéresse tout particulièrement à la création d’un foie informatisé. En effet, le foie est souvent le premier organe touché par les substances toxiques. Les tests de sécurité chimique sont habituellement effectués sur des animaux, mais le Dr John Wambaugh, l’un des scientifiques qui travaille sur le projet, reconnaît qu’il est impossible de garantir qu’une substance sans danger pour les animaux le sera également pour les êtres humains.
Il est très difficile de tirer des conclusions pour les êtres humains à partir d’un échantillon d’animaux quasiment identiques. L’utilisation d’un modèle informatique de foie humain serait non seulement plus fiable, mais accélérerait aussi très sensiblement le processus d’analyse. En effet, une expérience sur des animaux peut durer jusqu’à deux ans.
Approbation des tests sans animaux pour le Botox
Allergan Inc, laboratoire ayant développé le Botox, a récemment déclaré que la Food and Drug Administration (Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux) avait approuvé sa nouvelle méthode pour tester l’efficacité du Botox. Auparavant, chaque échantillon était testé sur des animaux vivants, mais dorénavant, l’entreprise peut effectuer à la place un test sur des cellules nerveuses dans un récipient de laboratoire. Tim Terrell, vice-président d’Allergan Inc et responsable de l’évaluation de la sécurité des médicaments, affirme que ce nouveau test permet aux scientifiques de tester beaucoup plus de doses de Botox et d’obtenir des résultats précis. Si tous les pays où le Botox est vendu approuvent cette nouvelle méthode, Allergan pense pouvoir éliminer 95% des tests effectués sur les animaux au sein de ses laboratoires d’ici trois ans.
Publié dans le Los Angeles Times, octobre 2011
Une technologie de pointe pour réduire les tests réalisés sur les animaux
Midas Mediscience, une société de recherche située à Sittingbourne dans le comté du Kent, a développé une nouvelle technologie basée sur l’utilisation de cellules souches humaines et sur le programme informatique DrugPrint. Cette technologie pourrait réduire l’utilisation des tests sur les animaux lors de la mise au point des médicaments.
Les cellules souches sont conçues pour se comporter comme des cellules cardiaques produisant un battement de cœur. DrugPrint est capable d’analyser ce battement et de détecter, de manière précise et fiable, de petits changements au niveau des signaux électriques émis par le cœur lorsque les cellules sont exposées à des substances médicamenteuses expérimentales. Ceci offre un aperçu unique des réactions du corps humain lors de la mise au point de médicaments tout en réduisant l’utilisation de tests sur les animaux. Par conséquent, cette nouvelle méthode suscite un intérêt croissant parmi les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques.
Publié dans l’East Kent Gazette, octobre 2011
Russie – Sibérie : NON au projet de construction d’un vivarium pour la vivisection à Krasnoïarsk !
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Le projet
En Sibérie, dans la ville de Krasnoïarsk, il est prévu de construire un vivarium au sein de l’Université de la ville.
Des entreprises britanniques, italiennes et finnoises participent à ce projet qui va consister à construire un établissement de vivisection pour répondre aux besoins de cette université, mais aussi pour satisfaire à des commandes commerciales… FarmBioLine Oy (Finlande), ООО «ФармБиоЛайн» (Russie, Moscou), Tecniplast S.p.a. (Italie), The Cube Ltd. (Grande Bretagne) et и ГОУ ВПО (L’Université de médecine de la ville de Krasnoïarsk) participent à ce projet.
L’opposition des militants pour les droits des animaux face à ce projet de construction d’un vivarium a été relayée sur la chaîne russe TBK.
Dans ce reportage, il est évoqué les entreprises prêtes à vendre leur matériel et qui attendent de signer des contrats. Il est également question des conditions de détention des animaux qui seront optimales (air conditionné, etc.)…
Quant à la représentante de l’Université, elle déclare qu’« il s’agit d’un investissement très intéressant et que les sociétés pharmaceutiques ainsi que les fabricants de produits cosmétiques pourront s’adresser à nous ». Elle ajoute que seuls des rats et des souris seront utilisés, à moins que les clients ne demandent d’autre prestation…
Voici la traduction du script de la vidéo du reportage de 2 minutes diffusé sur la chaîne russe TBK :
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Expérimentation animale
Un vivarium va être construit dans la ville de Krasnoïarsk. Son ouverture est prévue pour 2013. Il s’agira d’un établissement destiné à réaliser des expériences sur des animaux. Ailleurs, on refuse des telles pratiques et les écoles supérieures sont louées parce qu’elles enseignent une science sans cruauté. Quels animaux seront utilisés pour les expériences à Krasnoïarsk ? Reportage de notre correspondante :
Un étranger déclare : « Pas besoin d’énormément de ventilation dans les locaux, ce qui permettra d’économiser beaucoup d’argent ». Parmi les autres sujets de discussion : « Où placer les cages, quel matériel utiliser, comment faire des économies ? ». Les sociétés invitées venues d’Italie et de Grande-Bretagne présentent leur matériel. Leur but principal : signer des contrats de vente de matériels pour le futur vivarium. Aux animaux de laboratoire il est promis des conditions paradisiaques.
Serguei Bondarev, adjoint du Directeur de la société Bioline déclare : « L’air circule de manière individuelle à travers chaque cage reliée au système de filtration afin que les allergènes et autres particules ne puissent pas accéder au milieu ambiant. Ceci permet également d’éliminer les odeurs. »
La création de ce vivarium au sein de l’Université est non seulement utile pour la science, mais elle présente aussi un intérêt économique. Les entreprises pharmaceutiques et les firmes cosmétiques pourront s’adresser à elle pour tester leurs produits. Les responsables du projet se veulent rassurants et déclarent que seuls des petits rongeurs seront utilisés pour les expériences, mais aucun chien, ni chat ni primate ne sera expérimenté.
Adjointe du Directeur de l’Institut de médecine moléculaire de l’Université Médicale de Krasnoïarsk, Elena Pojilenkova déclare :
« Notre établissement ne prévoit pas de détenir des primates, des poissons ou des chiens. Notre école utilisera les modèles biologiques dont elle aura besoin parmi lesquels des lignées de cellules souches et si nous avons besoin d’animaux pour les projets, nous en utiliserons. En règle générale, rats et souris suffisent pour faire de la recherche biomédicale. »
En Occident, dans les écoles de médecine, on recherche actuellement des méthodes d’enseignement alternatives pour les étudiants. Chaque année, des organisations de défense des animaux proposent d’allouer des milliers d’euros aux écoles qui renonceront à découper des animaux et à leur injecter des produits.
A Krasnoïarsk, l’ouverture de vivarium est prévue pour 2013. Mais, comme nous le savons, il est possible de tout avoir contre de l’argent et si les clients sont prêts à payer pour des expériences de plus grande envergure, ce vivarium se limiterait-il à détenir des rongeurs ?
Indignez vous
Basé à Moscou, le Centre de défense des droits des animaux (VITA) qui œuvre pour que les écoles n’utilisent plus d’animaux pour réaliser des expériences, s’est prononcé contre ce projet de vivarium. Il dénonce aussi les méthodes de recherche sur animaux archaïques et qui n’apportent rien aux étudiants. Pour rappel, en Russie, plus d’une dizaine d’écoles supérieures recourent déjà à des méthodes d’enseignement sans animaux.
Les défenseurs des animaux de la ville préparent une réunion et une campagne de courriers de protestation adressés à l’Université qui hébergera ce vivarium.
Les adresses électroniques où écrire pour exiger l’arrêt du projet sont :
pozhilenkova@yandex.ru (Elena Pojilenkova, adjointe du Directeur de l’Institut de médecine moléculaire de l’Université Médicale de Krasnoïarsk)
et
rector@krasgmu.ru (Direction de l’Université)
Courrier de protestation en russe :
Здравствуйте,
Мне стало известно, что Ваш Университет планирует постройку вивария. Знаете ли Вы, что опыты на животных не являются надёжными, когда их результаты применяются к людям? Для прогресса настоящей науки и для современного обучения существуют более надёжные и этичные методы. Мы знаем, что в России больше десяти Высших школ уже отказались от использования животных. Здесь, в Европе, нас удивляет такой отсталый проект. Сибирь так далека от нас, что в ней те, кто не хочет ничего менять, могут безнаказанно строить заведение для вивисекции?Какие ценности могут лежать в основе преподавания студентам в Университете, который готов предоставить коммерческие услуги своего вивария фармацевтическим и косметическим фирмам?Я прошу Вас отказаться от этого проекта и не строить виварий.
С уважением,
Traduction en français du courrier protestation :
Madame, Monsieur,
J’ai appris que votre Université prévoit la construction d’un vivarium. Savez-vous que les expériences sur les animaux ne sont pas fiables quand leurs résultats sont appliqués à des humains ? Pour développer la vraie science et l’enseignement moderne, il existe des méthodes plus fiables et éthiques. Nous savons qu’en Russie plus de dix écoles supérieures ont déjà renoncé à l’utilisation d’animaux. En Europe, nous somme étonnés de ce projet archaïque. La Sibérie est-elle si loin de nous que ceux qui ne veulent rien changer puissent y bâtir impunément un établissement de vivisection ? Quelles valeurs une école qui compte proposer ses services commerciaux à des entreprises cosmétiques et pharmaceutiques avec son vivarium peut-elle enseigner à ses étudiants ? Aussi, je vous prie vivement de renoncer à ce projet et de ne pas construire ce vivarium.
Salutations distinguées
Signature (pseudo)