Cruel commerce
Trading in Cruelty, la dernière enquête de la BUAV sur le business du commerce de primates sur l’ile Maurice (octobre 2010). Des photos et une vidéo de 3 minutes révoltantes.
Autre article sur ce dossier ici.
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Trading in Cruelty, la dernière enquête de la BUAV sur le business du commerce de primates sur l’ile Maurice (octobre 2010). Des photos et une vidéo de 3 minutes révoltantes.
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Un stand de sensiblisation à la vivisection et aux droits des animaux a été tenu à Albertville (rue de la République, au pied du centre du trésor public) samedi 09 octobre 2010 par un nouveau groupe de militants qui relaie localement la stratégie International Campaigns de sensibilisation aux droits des animaux à travers la France.
La documentation Antidote Europe a notamment été mise en valeur avec l’argumentation santé et aussi vivisection sur les animaux, une approche que nous estimons productive.
A 9 heures, nous avons installé le stand protégé par une tonnelle, un investissement important en cas de mauvais temps, mais peu de passage jusqu’à 10h30. Ensuite,un dialogue sympathique se noue avec une factrice qui prend de la documentation.Un peu plus tard, un couple signe des pétitions et prend de la documentation car très intéressé. Un bon dialogue s’instaure. Un peu plus tard, une autre personne prend de la documentation, s’intéresse et signe 3 pétitions.
Avant midi, une personne signe 4 pétitions et semble très intéressée et nous avons un très bon échange et nous recevons des encouragements chaleureux. Une militante de l’association Chat libre vient ensuite pour nous aider. Très concernée et très volontaire, elle veut s’investir.
A 11H40, coup de feu et notamment une dame signe 4 pétitions et prend de la documentation et nous encourage. Puis c’est au tour de 2 jeunes filles qui sont vivement touchées et qui signent toutes les pétitions tout en prenant de la documentation.
A signaler qu’une personne nous a rejoint en matinée pour distribuer de la documentation de façon éfficace dans les rues toute la matinée et l’après-midi.
Pour nous rejoindre sur Albertville : isabellev[at]orange.fr
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La justice n’a pas donné raison à Axelle, jeune étudiante qui avait refusé de pratiquer des dissections dans le cadre de son cursus universitaire.
Le bras de fer entre l’université François Rabelais et Axelle, étudiante en génie de l’environnement, s’achève dans le mépris.
Le Conseil d’Etat a donc finalement rejeté le dossier d’Axelle, cette jeune étudiante au prise à un véritable combat avec son université depuis la rentrée 2009.
Les dissections n’ayant pas été explicitement mentionnées dans les descriptifs du cursus, Axelle demande aux enseignants, dès septembre 2009, de pouvoir utiliser des méthodes d’apprentissage alternatives aux dissections. Ce qu’ils refusent, soutenus par la direction ; Les enseignants décident alors de ne pas valider son premier semestre, malgré des notes suffisantes. Axelle décide alors de saisir le Tribunal administratif afin de faire annuler cette décision du jury. Hélas la requête est rejetée, sans aucune argumentation. Dans le même temps, le 2ème semestre est invalidé par le jury, sans justification puisque toutes les moyennes sont bonnes. Cependant, le Conseil d’Etat, à son tour, vient de rejeter la demande.
La liberté de conscience de chaque individu est donc pleinement bafouée à tous les niveaux tout comme les convictions personnelles de personnes ayant soif d’apprendre sans pour autant vouloir contribuer à la mort absurde de nombreux animaux prévue lors des dissections.
« Cette étudiante n’a pas refusé de participer aux travaux pratiques mais a simplement demandé de recourir à des méthodes alternatives, ce qui lui a été refusé. Je trouve cela absolument scandaleux et totalement imbécile car on refuse de donner la possibilité aux étudiants d’être formés à de nouvelles techniques d’avenir et on s’acharne à leur enseigner des méthodes archaïques, cruelles et totalement inutiles. » Brigitte Bardot
Il est de plus extrêmement important de préciser que les dissections ne sont pas du tout considérées comme indispensables dans le cursus choisi par cette jeune fille, d’abord parce que, heureusement, tous les IUT ne l’exigent pas et aussi parce qu’elle n’aura pas à manipuler d’animal durant la carrière professionnelle à laquelle elle se destine. Cette décision que nous jugeons injuste et décevante fait écho au rejet de la question du député Lionnel Luca qui souhaitait faire traduire en droit français l’objection de conscience à l’expérimentation animale.
Les associations (Fondation Brigitte Bardot, Pro Anima, One Voice et la Fondation 30 Millions d’Amis) n’ont plus qu’un recours, l’Union Européenne ou certains pays possèdent déjà une loi sur l’objection de conscience à l’expérimentation animale.
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11.10.10
Suite à la publication du 6ème rapport statistique de la Commission européenne basé sur la collecte de données auprès des 27 pays de l’Union concernant l’utilisation d’animaux pour des expériences pour l’année 2008, une réaction de Michelle Thew, responsable de l’ECEAE (Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale), qui en dit long :
« L’ECEAE est extrêmement déçue de l’absence de baisse significative du nombre d’animaux utilisés pour des expériences à travers l’UE. ( ) L’avenir est sombre pour les millions d’animaux qui vont continuer de souffrir et de mourir chaque année dans les laboratoires européens. Nous ne croyons pas, et c’est terrible, que la situation s’améliorera au cours des 5 prochaines années. C’est la Honte de l’Europe. »
En autres réjouissances, on peut lire la confirmation que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni restent dans le trio de tête des pays les plus vivisecteurs en Europe (55% à eux 3 et on peut s’interroger sur seulement 0,13% d’augmentation en France alors que + 11% en Allemagne et + 21% au Royaume-Uni…) ainsi qu’une augmentation massive des expériences sur animaux en Autriche, Espagne, Estonie, Irlande et Portugal.
Pour lire l’intégralité du communiqué de l’ECEAE (en anglais) avec notamment les « comptes d’apothicaire », officiels et détaillés, des espéces « utilisées » à telle ou telle fin et la répartition de l’hécatombe dans les camps de la souffrance et de la mort en Europe, c’est ici.
Commentaire International Campaigns sur les chiffres officiels : ces chiffres ne comprennent pas les innombrables animaux supprimés en amont dans tous les élevages plus ou moins spécialisés à travers l’Europe (dont la France) et qui ont été reproduits en surplus, trafiqués, « maltraités » et/ou sont morts d’infections et de « négligence », avant même avoir été victimes d’un quelconque protocole de recherche ou de test. Leur sort est-il pour autant enviable et tous ces animaux également victimes de l’industrie de la vivisection comptent-ils pour zéro ?
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Bilan St Julien en Genevois, sur le marché, le 17 septembre 2010.
Action organisée Oïkos Kaï Bios annoncée dans le Dauphiné Libéré du 16 septembre (article ici).
Une trentaine de signatures ont été recueillies pour les pétitions proposées par IC et téléchargeables là .
Plusieurs tracts ont été distribués, ainsi que notre document sur la manifestation contre l’expérimentation animale à Paris le 25 septembre.
Premier contact très encourageant sur le parking : tandis qu’une femme signe une pétition, une autre s’approche et demande à signer aussi Plusieurs contacts intéressants concernant la manifestation du 25 septembre, certains diffuseront à leurs proches qui habitent Paris, d’autres iront peut-être et une jeune femme va diffuser sur sa page Facebook.
Une femme végétarienne a tout de suite signé, d’autres accompagnés de leurs chiens nous ont accueilli avec enthousiasme.
Tous ont apprécié notre mobilisation pour les animaux.
Seule ombre au tableau : une femme qui se souvenait de l’article paru quand les travaux de Claude Bernard ont été publiés. Nous lui avons fait remarquer la cruauté de ses expériences sur les animaux errants. Elle a commencé à décrire une expérience, alors nous avons coupé court à la conversation.
En repartant du marché, nous proposons à une femme de signer une pétition : elle avait été opérée trois fois du cur. Elle nous a soutenu que c’était grâce à la recherche sur les animaux. Nous avons répondu qu’elle devait surtout la vie à la dextérité du chirurgien. Nous avons ajouté qu’aujourd’hui, on peut s’exercer sur des modèles non animaux en PVC, la Ligue Suisse Contre la Vivisection en avait offert aux écoles de médecine.
Quelques uns nient toujours la validité des méthodes de substitution sans animaux, ce ne sont pas les commentaires officiels sur la révision de la directive 86/609 qui vont améliorer leur perception .donc prochaines actions à Evian le 25 septembre, et à Annemasse le 8 octobre.
Contact : oikos.kai.bios[at] orange.fr
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Par Guillaume Gouges
Une récente enquête, réalisée par la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV), une ONG qui milite pour les droits des animaux, met à l’index le commerce des singes à l’île Maurice. Dans son rapport qu’elle a rendu public, cette organisation explique que certains de ses membres sont parvenus à s’infiltrer dans un réseau de braconniers. Ces derniers, affirme la BUAV, infligeraient de mauvais traitements à ces animaux. L’ONG a d’ailleurs lancé une campagne de boycott ainsi qu’une pétition pour dénoncer ce qu’elle estime être un «commerce de la souffrance.»
Dans son rapport, la BUAV estime que l’industrie du commerce des singes «inflige de grandes souffrances à des primates non-humains.» Il faut savoir que ces animaux, destinés à la recherche médicale, sont vendus à des laboratoires pharmaceutiques aux États-Unis et en Europe. Durant leur enquête sur l’île, les enquêteurs de la BUAV sont ainsi parvenus à accompagner des braconniers et filmer les traitements «inhumains» infligés aux singes capturés. On peut ainsi lire dans le rapport qu’ils «balancent les singes par la queue avant de les enfermer dans de petites cages rouillées». Plus loin, on y apprend que «les singes sont enfermés dans des caisses en bois, généralement trop petites pour leur permettre même de se lever.»
Le commerce des macaques à longues queues – Maurice en exporte chaque année environ 10 000 – rapporte Rs 900 millions (soit environ 20 millions d’euros) par an aux trois entreprises – Bioculture, Noveprim et Le Tamarinier Ltd – qui se partagent ce marché dans l’île. Un business florissant qui attire de nouveaux opérateurs. Un quatrième opérateur, Prima Cyno Ltd, a fait savoir qu’il comptait se lancer lui aussi dans la capture et l’exportation de macaques. En quelques années, l’île est devenue l’un des plus importants exportateurs de singes au monde.
Ce business a valu au pays de subir les foudres de nombreuses organisations qui militent pour les droits des animaux. Il n’est ainsi pas rare que les ambassades de l’île Maurice à l’étranger soient la cible de militants bien décidés à attirer l’attention internationale sur ce commerce.
Devant cette situation, les trois entreprises engagées dans la capture et l’exportation de singes préfèrent faire profil bas. Tous se souviennent encore de l’opération menée par la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) en 1990.
Des membres de cette organisation britannique s’étaient introduits clandestinement dans l’une des installations mauriciennes, convaincus que les primates subissaient de mauvais traitements. Ils ont, dans un rapport rendu public, dénoncé l’absence d’infrastructures adéquates. Les conditions semblent s’être nettement améliorées depuis, au vu de la modernité des installations et des soins dont font l’objet les macaques.
Face à ces mises en accusation, les sociétés engagées dans l’élevage de primates ont longtemps préféré garder le silence. Elles daignent aujourd’hui sortir de leur mutisme, jouant à fond la carte de la transparence. Elles espèrent ainsi se refaire une image après les campagnes agressives d’organisations de défense des animaux, principalement en Europe. Une transparence qui est loin cependant de satisfaire les organisations de défense des animaux.
Source : http://plus.lefigaro.fr/note/vivisection-des-ong-mettent-lile-maurice-a-lindex-20100928-293446
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>Contexte :
La Commission européenne a défini un cadre juridique pour interdire dans les faits l’utilisation d’animaux pour les tests de produits cosmétiques. Selon le 7ème amendement à la Directive Cosmétiques de 1976, aucun test sur les animaux et aucune importation de cosmétiques testés sur les animaux ne seront plus autorisés au sein de l’Union européenne après mars 2013. Par conséquent, il est choquant et regrettable de constater les manœuvres actuelles de la CE visant à reporter l’échéance de 2013 à 2019. Ces agissements constituent une trahison de la confiance du public et une tentative perverse d’ignorer les méthodes de tests sans animaux disponibles.
Nous vous invitons donc à envoyer le courrier de protestation suivant à M. Barroso et son équipe pour protester contre la remise en cause actuelle de l’échéance abolitionniste du 11 mars 2013 de la Directive sur les cosmétiques :
Titre du courrier :
Ça suffit M. Barroso ! Mettons fin aux tests cosmétiques
Cher Monsieur Barroso,
Nous, citoyens de l’Union européenne, avons fait campagne sans relâche 30 ans durant pour obtenir une interdiction de l’utilisation des animaux pour tester des produits cosmétiques. Tout ce dur travail a conduit à l’adoption par la Commission européenne d’une législation historique, à savoir le 7ème amendement de la Directive sur les cosmétiques (76/768/CEE).
Nous vous demandons de respecter cet engagement en faisant appliquer l’interdiction totale de tous les tests sur les animaux à des fins cosmétiques d’ici au 11 mars 2013. Nous rejetons toute tentative de reculer l’échéance de 2013 pour les raisons suivantes :
1. Il est inacceptable de faire souffrir des animaux au nom de la vanité humaine.
2. Les tests sur les animaux appartiennent au 19ème siècle.
3. Ils ne sont pas fiables et sont inadaptés pour renseigner sur la santé humaine.
4. Des méthodes scientifiques (sans animaux) modernes sont disponibles.
5. Une utilisation des données humaines s’appuyant sur une stratégie de tests par étapes et sur le poids des preuves sera toujours supérieure aux données issues d’expériences sur les animaux
Il n’y a pas de problème de financement ou de pénurie d’innovation scientifique. Le seul obstacle au progrès est l’absence de volonté politique.
Bien sincèrement,
(Nom + Prénom)
Adresses email :
johannes.laitenberger@ec.europa.eu,
jose-manuel.barroso@ec.europa.eu,
fernando.frutuoso-melo@ec.europa.eu,
antonio-jose.cabral@ec.europa.eu,
Clara.Martinez-Alberola@ec.europa.eu,
laurence.de-richemont@ec.europa.eu,
henning.klaus@ec.europa.eu,
Agnieszka.skuratowicz@ec.europa.eu,
hugo.sobral@ec.europa.eu,
michelle.sutton@ec.europa.eu,
olivier.dandoy@ec.europa.eu,
ines.servulo-correia@ec.europa.eu
Voir aussi : http://stopauxanimauxdansleslabos.blogspot.com/2010/09/tests-cosmetiques-sur-les-animaux.html
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Une marche unitaire contre la Directive 2010 sur la vivisection a réuni environ 300 personnes à Paris samedi 25 septembre à l’initiative de la CAV et avec le soutien et le relais d’International Campaigns IDF. Un compte-rendu est disponible ici.
Une manifestation d’échauffement avant une mobilisation de plus grande envergure sur Paris à l’occasion de la SMAL 2011 !
Copyright L’express 06 au 12 octobre 2010
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Samedi 18 septembre 2010,
International Campaigns Île de France (IC IDF)
a tenu avec une dizaine de militants franciliens un nouveau stand
contre la vivisection et pour les droits des
animaux, notamment dans le contexte du vote final scandaleux, réactionnaire, régressif et expédié en 10 minutes de la révision de la Directive européenne sur l’encadrement des sévices – alias expériences – pratiqués sur des millions d’animaux chaque année en Europe. Et aussi dans le cadre de la revendication actuelle du droit à
l’objection de conscience.
Ce stand IC IDF du 18 septembre 2010 a été très encourageant car vraiment beaucoup de personnes se sont intéressées, ce qui a permis de sensibiliser beaucoup de monde en quelques heures.
Durant ces 4 heures de sensiblisation, l’accent a été particulièrement mis sur la Directive de la Honte voté à la hâte le 08 septembre 2010 et sur l’appel à manifester à Paris samedi 25 septembre 2010 contre cette directive et aussi sur la revendication du droit à l’objection de conscience qui permettrait, en France, aux
élèves et aux étudiants de refuser de pratiquer la dissection ou la
vivisection qui reste des pratiques imposées par de nombreux cursus
sous peine de sanctions au niveau des examens…
Ce droit a été
reconnu en Italie et aux Pays-Bas, mais pas encore en France où de
nombreux jeunes sont confrontés au dilemme de s’adonner ou pas à ces
horribles pratiques, lesquelles ne font en rien avancer les
connaissances scientifiques à acquérir. Il existe en effet de
nombreuses méthodes alternatives bien plus propices à l’acquisition de
savoirs applicables à la recherche pour la santé humaine et animale
(programmes de simulation, vidéos, CD-ROM, modélisation informatique,
mannequins,…).
En cas de refus, les étudiants risquent gros
: invalidation de leur année, impossibilité de redoubler (ce qui peut
entraîner l’arrêt des études souhaitées), comme ce fut le cas pour Mlle
Axelle Lesebos, étudiante en génie de l’environnement à Tours. Ayant,
pour des raisons éthiques et morales, refusé de pratiquer la dissection
d’animaux, cette jeune femme s’est vue refuser par son IUT la
validation de son année. Le redoublement n’a même pas pu être envisagé,
de même que son inscription dans un autre établissement.
Il
est inadmissible que les élèves et étudiants ne puissent pas s’orienter
librement vers les méthodes alternatives et exprimer haut et fort leur
dégout pour la cruauté envers les animaux. Il
est indispensable que chacun fasse entendre sa voix, via notamment les
pétitions, pour encourager les autorités à faire évoluer notre système
éducatif vers l’abolition de ces expériences inutiles et cruelles.
Anecdotes concernant le stand du 18 septembre 2010
Déroulement des stands mensuels IC IDF
Quelles que soient les conditions météorologiques, une quinzaine de
militants d’International Campaigns Île-de-France se mobilise un samedi
par mois, de 14h à 18h, rue Caumartin, quartier des grands magasins
(Paris 9ème), pour tenir un stand d’information dans le cadre de la
campagne « Vivisection = S.A.L.E. ! » (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation ! ).
Matériel utilisé pour les stands mensuels IC IDF
Le
stand est composé d’environ 8 mètres de tables pliantes (style table à
tapisser) qui comporte une riche documentation (pétitions, tracts,
brochures, ouvrages, affiches, badges, autocollants) , ainsi que d’une
tonnelle, d’un chevalet de trottoir et d’une grille-présentoir exposant
de nombreuses photos au format A3/A4 (avec des légendes sur la nature
des expériences et tests pratiqués), ce qui constitue un excellent
support pour afficher à la fois photos et textes.
Les banderoles « STOP aux animaux dans les labos » et « Vivisection = juste des cages vides !
» rappellent aux passants le caractère abolitionniste de notre position sans
aucune concession vis-à-vis de la vivisection et de l’exploitation des
animaux en général.
Plusieurs
vidéos passées en boucle et montrant les traitements et supplices
infligés aux animaux dans les laboratoires sont particulièrement mises
en valeur grâce à un téléviseur écran plat de 56 cm monté sur un pied
lui permettant d’être à hauteur des yeux des passants.
De
nombreux échantillons de produits cosmétiques et d’entretien non testés
sur animaux sont mis gratuitement à la disposition des passants,
notamment des échantillons de crème solaire durant la période estivale.
Lorsque le temps le permet, les militants sont vêtus de t-shirts avec le macaron de la campagne : « Stop aux Animaux dans les Labos », ce qui assure une meilleure visibilité. Ces t-shirts sont disponibles auprès d’International Campaigns pour vos stands.
Un tract S.A.L.E. !
au format A5 explique de manière synthétique ce qu’est la vivisection
et a contrario la bonne science (des méthodes substitutives existent
depuis longtemps mais sont scandaleusement sous financées donc
sous-développées !), l’état de la Directive Cosmétiques, du programme
REACH et de la Directive européenne 86/609/CEE sur l’encadrement de la
torture et des sévices pratiqués sur tous les animaux dans les
laboratoires européens, actuellement en cours de révision.
Une réglementation de la vivisection aux conséquences désastreuses
L’occasion
d’expliquer les conséquences du programme européen REACH
(Enregistrement, Évaluation, Autorisation et Restriction des substances
chimiques) se présente très souvent. Alors que la plupart des tests sur
les animaux pour les cosmétiques devaient bientôt être interdits en
Europe avec une dernière échéance en 2013, des ingrédients utilisés
pour des cosmétiques jusqu’ici non testés sur des animaux, mais
utilisés aussi par d’autres industries, risquent désormais d’être
testés sur des êtres sensibles dans le cadre de REACH qui ne fait pas
des tests sans animaux une priorité !
De plus, comme indiqué
dans le tract S.A.L.E. !, le sort déjà sinistre et cruel réservé aux
animaux dans les laboratoires européens risque d’être aggravé par de
nombreuses dispositions de la Directive 86/609/CEE sous l’influence des
industriels de la vivisection et de la pharmacie. En effet, révisée
pour la 1ère fois en près de 25 ans, la Directive 86/609/CEE relative à
l’encadrement des expériences sur les animaux en Europe peut devenir,
contre toute attente, un texte régressif suite à une première lecture
alarmante des parlementaires européens début mai 2009 et à une décision
finale qui devrait être prise d’ici juin 2010 après une deuxième
lecture par le Parlement du texte qui est actuellement discuté au sein
du Conseil des Ministres européens. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Réactions fréquentes du public
De nombreux passants, interloqués par cette sinistre perspective, veulent savoir comment lutter contre la vivisection.
Les
militants leur expliquent qu’en tant que consommateurs, ils ont le
pouvoir de choisir des marques éthiques (c’est-à-dire non testées sur
animaux) de produits de soin, cosmétiques et d’entretien, de faire une
utilisation éclairée des médicaments, .de refuser la dissection pour
leurs enfants, et de renoncer aux formations exigeant des expériences
sur les animaux.
Ils peuvent aussi affirmer leur refus de la
vivisection, par exemple en exprimant leur mécontentement en adressant
des courriers au Ministère de la recherche et de l’enseignement
supérieur et sensibiliser leur entourage.
Une autre bonne action
consiste à soutenir les associations qui s’efforcent de promouvoir et
de développer des méthodes de substitution à l’expérimentation animale,
comme Antidote Europe.
À l’inverse, il est suggéré de ne pas soutenir certaines uvres et campagnes qui financent la vivisection.
De
nombreuses personnes souhaitent connaître l’évolution des lois
concernant l’expérimentation animale et s’informer sur les moyens
disponibles pour faire cesser ces cruelles pratiques.
Beaucoup viennent spontanément sur le stand pour demander la liste IC des produits sans cruauté ainsi que la liste des distributeurs de ces marques sur Paris.
Certains
qui pensaient que l’expérimentation animale était scientifiquement «
valable » pour l’homme sont extrêmement surpris d’apprendre que les
chercheurs s’arrangent sans problème à prouver tout et son contraire «
grâce », par exemple, aux centaines de lignées de rats et de souris qui
sont à leur disposition. Ils découvrent avec stupeur que des méthodes
substitutives (culture de cellules ou tissus humains, modélisation
informatique, etc.) existent. Nous ne pouvons que regretter la lenteur
de leur développement et validation.
Espace Droits des animaux
Le stand, même s’il est principalement axé sur la vivisection, comporte toujours un espace « Droits des animaux » (corrida, chasse, fourrure, élevage et abattage des animaux, cirques, zoos, trafic de chiens ).
Toutes les formes d’exploitation des animaux sont dénoncées.
Lors
de la saison hivernale, l’accent est tout naturellement mis sur le port
de la fourrure qui malheureusement est toujours à la mode malgré son
extrême cruauté, avec un tractage ciblé pour informer les acheteurs sur
les conséquences pour les animaux de cet ignoble commerce.
Vous aussi, agissez !
Les
militants d’International Campaigns Île-de-France, à l’aide des
différents supports à disposition sur les tables et le dialogue,
sensibilisent ainsi un public nombreux et particulièrement réceptif au
message communiqué en faveur des droits des animaux.
La solution
au problème de la vivisection se trouve aussi dans le militantisme à
travers la sensibilisation et l’information du plus grand nombre. Nous
en sommes tous passés par là à un moment ou un autre. C’est à la portée
de tous avec simplement de la bonne volonté. L’objectif est de faire
évoluer les mentalités, d’informer correctement le grand public sur le
plan scientifique (c’est-à-dire contrer la manipulation orchestrée par
les industries et rapportée par les médias), et de sensibiliser au fait
évident que les animaux sont des êtres sensibles qui méritent que nous
leur reconnaissions des droits fondamentaux à ne pas servir les
intérêts des humains, afin que cette odieuse exploitation cesse.
Comme
toujours, énormément de personnes ignorent ce qui se passe derrière les
murs des laboratoires et sont particulièrement émues devant tant de
cruauté que l’industrie de la vivisection réserve aux animaux. Un monde
qui tend à s’écrouler petit à petit et dont le grand public découvre au
fur et à mesure la supercherie scientifique, notamment par le biais des
militants informés et formés pour la dénoncer.
Supports de communication utilisés pour les stands mensuels IC IDF
Des pétitions dont celles disponibles sur la page Supports militants du site International Campaigns
Des ouvrages de référence sur la vivisection en consultation sur les tables :
NE RIEN FAIRE, C’EST LAISSER FAIRE !
Prochaine action IC IDF début octobre. Plus d’informations bientôt. En attendant, rendez-vous à la manifestation samedi 25 septembre qui rassemblera des personnes de toute la France !
Contact :
Pour
nous rejoindre sur Paris et l’Île-de-France et nous aider à
sensibiliser le plus grand nombre aux droits fondamentaux des animaux,
notamment le droit à ne pas servir de matériel de laboratoire :
droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org et peatcook[at]yahoo.fr – 06 86 54 89 56